Aiguille VI : Près de l'Euphrate

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Subitement, au hasard, j'atterri dans un endroit apaisant où le bruit paisible d'un fleuve se fit entendre accompagné d'une chaleur estivale. Mais en regardant de plus près, tous autour de moi, je remarque que ce n'ai pas un environnement récent. Tout le monde n'est pas vêtu de vêtements modernes.

Cité d'Ur, Mésopotamie,  - 2300.

Après que l'écriture soit créé, qui changea des vies. Si importante, qu'elle marqua la fin de la Préhistoire et le début d'une nouvelle ère, l'Antiquité. À cette époque, il fallut voir un scribe pour déchiffrer ces écritures. Car elles évoluèrent petit à petit, jusqu'à devenir indéchiffrable. D'écritures primitif à l'écriture cunéiforme.

Ur, ville merveilleuse. Où nous pûmes nous détendre. L'atmosphère, et le brouhaha du marché au loin, nous mîmes à l'aise. Il y a près de cette cité, un fleuve, qui se nomme l'Euphrate, qui irrigue toute la Mésopotamie. Sans lui, nous mourrions déjà de soif.

Chaque semaine, un marché s'organise sur les rives de l'Euphrate. Et attire tous les habitants de la cité, des Babyloniens au Sumériens, et d'autres habitants de régions si lointaines. Ce commerce relia les cités mésopotamiennes au golfe Persique et à d'autres régions lointaines. Et vend toutes sortes de marchandises.

Par exemple :

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Par exemple :

L'Anatolie, l'actuel Turquie, importait de l'or, de l'argent et de l'étain.
L'Egypte, elle, importait du cuivre.
Quand à l'Inde, elle importait de la lapis-lazuli. Une gemme métamorphique bleue d'outre-mer.

Ces marchandises sont transportées à l'aide de bateaux qui naviguent autour de la mer Méditerranée, au Nil et le golfe Persique...

Le marché est bondé, les cris assourdissants qui abîment nos oreilles, les piétinements qui créés des douleurs aux pieds, et la chaleur insupportable incitent à quitter ce marché au plus vite.

Je n'arrive même pas à atteindre un stand. Je veux acheter des perles de lapis-lazuli. Mais on me crie dessus, on me pousse. Quelqu'un agrippe ma manche et m'entraîne dans une boutique.

« - Que me faites-vous, interrogeai-je, et d'abord qui êtes-vous ?
- Venez avec moi, vous serez en sécurité, répondu cette jeune inconnue, je suis Anunītu et vous ?
- Je suis Tiāmat, enchanté de vous connaître, dis-je, où suis-je ?
- Dans ma taverne, dicta-t-elle, vous me semblez l'air perdue.
- Je vais retourner là-bas, dit-je, je dois acheter des produits.
- Non attendez, c'est beaucoup trop dangereux, hurla Anunītu, ne partez pas sans moi. »

Les alentours étaient quasiment vide. Le marché est remplis de quelques gens seulement. J'achète de nombreuses choses avec Anunītu : des colliers de lapis-lazuli, des boucles d'oreilles en or, des fins bracelets en étain, des petits vases avec des ornements en cornaline - une gemme rouge orangé, et des textiles.

« Si tu le veux, Tiamāt, je te fais visiter la ziggourat d'Ur, annonça Anunītu. »

C'est avec joie que j'accepta. D'abord, on contourna la fameuse ziggourat. Nous passâmes à côté du palais Royal qui se trouve à droite de la ziggourat. Une ziggourat, c'est une grande pyramide et qui est aussi un temple religieux à étages. Il ne faut pas avoir le vertige si vous vous voudriez monter. (Au dessous, il s'agit de la reconstitution de la ziggourat d'Ur avant qu'elle soit une ruine.)

L'intérieur est sublime

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L'intérieur est sublime. C'est ornés de rideaux rouges, de sièges en bois au accoudoir en velours, l'estrade accompagnée d'un tapis en peau de vache, et de statuettes en argile. Il y a des gens qui prient pour les dieux mésopotamiens et d'autres comme nous, visite ou se balade dans la ziggourat.

Au loin de la pièce, nous aperçûmes deux personnes. Rien de plus ordinaire pour vous, que vous ne voulez pas que je vous la raconte. Mais ces personnes ont l'air perdu et fixent des personnes. Comme s'ils cherchaient quelque chose.

« Ces gens n'ont pas l'air normaux, dit Anunītu, ils regardent des gens avant de les bousculer.
- Tu as raison, répondis-je, mais que pouvons-nous faire ?
- Viens on va leur parler. »

Elle s'avança vers ces hommes en les menaçant de quitter ce temple. Un d'entre eux, donne un violent coup à Anunītu. Mais, comme elle est si forte, elle réussit à empêcher le coup de lui toucher.

En voyant cet empêchement, ils s'enfuient par lâcheté. Nous les poursuivons. Ils vont vers le port. Je m'arrête.

« Qu'est-ce que tu fais ?
- Attend, j'ai une petite idée. »

Nous reprenons la course. Je les vois s'arrêter. Nous fonçons sur eux et on les pousse dans l'eau. Nous rigolâmes avec joie.

« Bon, je dois te quitter Tiamāt, dit-elle, j'ai passé deux heures à m'amuser avec toi, au revoir et bonne continuation.
- Au revoir Anunītu, tu me manqueras. »

Les hommes sont entrain de remonter. Anunītu est parti. Je suis désormais face à eux.

« - Tu crois vraiment que tu te sauveras ?
- Si je le crois, répondis-je, qui êtes-vous pour me parler ainsi ?
- Des prototypes »

À ces mots, je cours et m'éclipsa dans une autre époque.

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Voyage Temporel  {EN PAUSE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant