Aiguille XIII : Repos et Tranquillité

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J'ouvris les yeux. Je sentais encore de l'eau dans la bouche depuis ma mésaventure au Titanic. Je repris mon souffle. J'ai failli mourir et ma machine est toujours là à temps pour me sauver et d'être dans une autre époque. Je n'ai pas envie de revivre la sensation de mourir. Cela ne m'est jamais arrivé... J'espère que cette fois-ci, il ne m'arrivera pas de malheur. Je n'arrive pas à croire... Pourquoi à chaque aiguille, la fin se finit mal ?

Depuis que j'ai quitté ma tante, rien ne va dans les aiguilles. J'ai failli mourir deux fois, j'ai perdu ma machine et ainsi que ma tante et ma cousine. Qu'est-ce que je vais faire ? Je ne peux plus quitter cette époque et revenir à Phœnix. Ma montre ne fonctionne pas. Donc je ne peux plus communiquer. Je suis alors coincée à jamais... Mais pour combien de temps ? Jusqu'à mes quarante ans ou peut-être à vingt ans ou peut-être après cette époque. C'est sûr et certain que je ne verrais plus mes siens... Mais en plus, je n'ai pas croisé des robots depuis longtemps ! Ça ne fait pas de mal mais... Mon père m'avait dit qu'il y avait des robots à chaque époque... Quand même où sont-ils ? Et déjà où suis-je ?

Au lieu de prêter attention à mon présent, je me préoccupe à mon futur. Je suis vraiment une personne sceptique et pessimiste qui pensent trop au futur. C'est ce que vous pensez sûrement... Je suis désolé mais je suis une personne simplement réaliste.
(Qui panique tout le temps...)

Je vis autour de moi que je suis dans une maison dont l'architecture est ancienne. Je ne suis clairement pas dans une époque du XXème siècle.
Vu que ma montre ne marche plus, je ne peux pas vous dire où nous sommes ni à quelle époque. Je dois le découvrir par moi-même.

Je suis sur un lit, fais de bois dont la couverture est de la peau d'animaux et que le matelas est un tapis. Ma tête tourne. Comme au Titanic. Je me rallonge sur le lit, pour que ce maux de tête disparaît au plus vite. Imagine que j'ai ce maux de tête à chaque aiguille. Ce serait l'enfer. Si ça s'accentuerait, au bout d'un moment je vais avoir un malaise ? Quand quelque chose ne va pas, je réfléchis beaucoup trop.

J'entends une porte s'ouvrir. Soit c'est le ou la propriétaire de cette maison qui m'héberge, soit c'est un intrus. Je décide de ne pas bouger de mon lit. Si c'est un ennemi, alors il s'approcherait de moi et m'attaquerais. Mais cette personne s'approche de moi calmement. Est-ce qu'un ennemi marcherait doucement pour attaquer sa proie ?

Je n'entends aucune arme se charger ni le bruit d'un couteau se brandir. Juste le bruit d'un panier en osier bouger...
Et puis zut, je peux rester tranquillement dans mon lit ?

Il tousse. Oui, IL tousse. C'est un homme. D'habitude, dans mes aiguilles, je croise des filles. Mon père ne veut pas que je côtoie des hommes depuis qu'il a vu que l'amitié homme et filles n'est scientifiquement impossible.
Est-ce que quelqu'un d'autre contrôle les aiguilles ? Non, là je devient paranoïaque. C'est peut-être mon maux de tête qui me fait halluciner.

Il pose son panier sur un siège. Et ne fait aucun bruit. C'est sûrement mon père alors ?  Oui mais quand même. Il ne faut pas que je tente un « Salut Papa, tu m'as manqué ! ». Ça se trouve c'est même pas mon père...

Mon maux de tête m'empêche de me lever mais il faut qu'un jour, je puisse voir cet inconnu.

Je fais semblant de me lever de manière à ce que j'ai très mal à la tête. Mais le problème c'est que j'ai vraiment mal à la tête. Je vis alors à ma droite, un grand blond aux yeux bleus comme l'océan et vêtu d'une toge qui se rince le visage.

Je relevai du lit et pris ma tête dans mes mains. Il m'aperçoit mal au point et s'approcha de moi.

« Vas-tu bien ? me demanda le jeune homme. Veux-tu quelque chose ?
- Je ne vais pas très bien. répondis-je. J'aimerais de l'eau, s'il te plaît. »

Il m'apportera le verre d'eau. Je bus rapidement. Ma tête va mieux.

« Comment t'appelles-tu ? dit-il. Moi, je suis Benjamin.
- Je m'appelle Marie. dis-je. Pourquoi suis-je ici ?
- Tu t'es évanouie hier soir et je t'ai recueilli chez moi. dit-il. C'est peut-être à cause de ça que tu as mal à la tête.
- Oh, d'accord. dit-je. Est-ce que je peux sortir dehors pour respirer l'air frais ?
- Oui, je t'y accompagne. »

Je sortis dehors avec Benjamin. Je marchais avec lui au marché. Quand j'aperçus le paysage. C'était Pompei. Moi qui espérait de ne pas mourir et de me reposer. Moi qui pensait trop que j'allais mourir.

Je vis de la fumée. Je commence à paniquer.  Avec notre toge, Benjamin et moi cachions notre nez tout en courant vers la maison. Je sprintais. Mais Benjamin fut derrière moi et disparu dans la fumée.

« Au revoir, jeune fille... »

C'est alors que je vis de la lave vers moi. Il périt.

Il eut beaucoup de fumée autour de moi. La fumée m'emprisonnait. Je commençais à ne plus voir. La lave arriva vers moi rapidement. La fumée me cachait.

C'est alors que je m'asphyxiais.

Respirant l'air.

Adieu...

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Félicitez moi ! J'ai publié un deuxième chapitre en à peine une semaine d'écart à celui du précédent. C'est une première. Profitez en ! Et dites moi votre avis dans les commentaires.

À très vite.
Moony.

Voyage Temporel  {EN PAUSE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant