c h a p t e r f o u r - 🎈

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Richie et Eddie se regardent. Et Eddie panique.

- N'y va pas. Je t'en pris n'y va pas..
le supplie Ed'.

Richard lui offre un sourire confiant, mais apeuré quand même. Il commence à se lever et à partir mais Eddie lui attrape la manche de son t-shirt et le serre.

- Richie...
les larmes commencent à couler.

Richie se détache d'Eddie en lui retirant sa main doucement.

- Ne t'en fais pas. Il va rien me faire. Je suis là. Il lui tient toujours main, puis lui embrasse celle-ci. Je reviens très vite, promis.

Richie le laisse puis s'en va pendant qu'Eddie reste assis dans le lit, les larmes qui coulent sur ses joues qui prennent de la couleur.

Il entre dans le bureau sombre de son père et le trouve assis sur sa chaise.

- Papa...

- Tais toi.
Il fait tourner sa chaise pour être face à son fils. Alors comme ça mon fils est gay ?

- Non papa... c'est pas ce que tu crois-

- Silence ! il frappe du poing sur la table. J'ai entendu. Entendu déjà comme quoi tu serai proche de ce pédé. Je l'ai entendu par les voisins. Et tu sais ce que je pense des gays.

- Oui papa.

- Tu sais alors ce que tu dois faire.

- Pa-papa je t'en pris... j'ai rien fait je n'ai-

- À terre ! Dit son père en donnant une claque à son fils.

Richie se mis à pleurer de plus en plus mais toujours en silence. Pour Eddie. Pour ne pas qu'il sache que le petit Tozier, le blagueur, celui qui sourit tout le temps se fait battre par son propre père homophobe.

Son père le mis à terre et releva son haut. Le dos bombé, le front contre le sol et la tête dans les bras, Richie entend la ceinture de son père se défaire. Il suffoque presque en essayant de retenir ses pleurs et son souffle parce qu'il sait, qu'il va avoir mal.

Il sait que ça va être comme presque tous les  soirs de week-ends.

Clap.
Et un coup.

Clap.
Et deux coups.

Clap.
Et trois coups.

Richie s'accroche comme il peut au sol avec ses ongles. Son coeur commence à ralentir, et ses oreilles sifflent.

Clap.
Et quatre coups.

Clap.
Et cinq coups.

Clap.
Et six coup.

Il va s'évanouir.

Clap.
Et sept coups.

Clap.
Et huit coups.

Clap.
Et neuf coups.

Il sens son père se baisser vers lui.

- T'es pédé ?

Richie ne répond pas, ce qui lui cause un autre coup de ceinture.

- T'es pédé ?!

- Non.. papa...

- Bien.

Il s'effondre par terre pendant que monsieur Tozier s'en va, en claquant la porte derrière lui.

Richie, lui, reste au sol. Il pleure.

Sans sanglots, sans sons, juste des larmes qui coulent sur ses joues jusqu'au sol.

Vous savez, ce moment où vous pleurer mais tellement que vous êtes fatigués vous n'avez pas la force de vous essuyer le visage parce que vous savez que dans 30 secondes ce sera la même chose ?

Il était dans cet état.
Un piteu état.

***

Richie entre dans sa chambre, sans faire de bruit et trouve son meilleur ami dans son lit, assoupi, le visage représentant les larmes séchées.

Le Tozier pleure, le coeur serré et le dos brûlant. Savoir qu'Eddie à pleuré lui fait mal au coeur.

Il attrape Eddie dans ses bras, et le décale un peu vers le côté de son lit.

La porte d'entrée claque, l'informant de la sortie de son père. Il n'a pas pu s'empêcher de sursauter.

Richie ferma sa porte à clefs et ferma les volets de sa chambre avant d'allumer la lumière de la petite lampe.

Après s'être allongé dans le lit, à côté d'Eddie, Richie se retourna vers le Kaspbrak et passa son bras autour de sa taille. Il le ressera contre lui.

- Je suis désolé Eddie-bear...

Il souffla.

- Je t'aime..

NDA:
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