La Main Contre Le Coeur

Chapitre 2

Bon ...
Il ne me reste plus qu'à courir.
Je tente alors une évasion par la porte mais quelqu'un me bloque le passage puis me porte sur son dos en sac à patate.
"HEHO, MAIS LÂCHEZ MOI !"
"Jamon, tu connais la procédure."
Quelle procédure ? Mais dans quelle merde je me suis encore fourrée...
Au lieu de me débattre face à cette masse de muscle, je vais tenté autre chose.
"Attendez ! Je peux vous être utile ! Je sais faire de la boxe, je sais coudre, je sais chanter, je sais..."
"Mais tais-toi !"
Des ricanements se font entendre dans la pièce.
Les enfoirés...
Finalement la "masse musculaire au dessus de la norme" me sort de la pièce et me fait descendre des escaliers.
Ma dernière chance de m'échapper est de l'amadouer, et elle se joue maintenant.
"Et, mais attend. Tu sais moi je suis gentille, je ne ferais pas de mal à une mouche. Aller, laisse-moi partir !"
"Miiko a dit enfermé toi dans cachot."
À parce que en plus d'être moche, il ne sait pas parler ?
Arrivé en bas des escaliers, tellement loin qu'on ne semble pas descendre plus bas, "Jamon" avance et me jette dans une cellule métallique crasseuse, et où au fond de la pièce gis une sorte de lac vert. Ça ne pouvait pas être pire.
Il referme la cage et part avec la clef, mais aussi ma seul chance de sortir.
Et c'est à ce moment précis que je réalise vraiment ce qu'il m'arrive. Je suis dans un monde que je connais pas, car oui, j'en étais bien sûre, je n'étais plus dans mon monde. En plus de ça, enfermé dans une cage dégoûtante et depuis le début je ne prend ça qu'à moitié au sérieux.
J'ai envie de pleurer. Je ne sais pas comment je suis arriver ici ni comment je vais en sortir.
C'est bien beau de prendre tout au second degré mais maintenant je fais quoi ?
Puis, j'entend un bruit et me suis retourne vers le lac vert. Quelque chose me fixe. Je sursaute et pousse un petit cris de terreur. Puis la "chose" retourne lentement de là où elle vient, c'est bien mieux comme ça.
Mais le problème reste le même. Que faire ? Ayant fait les scoutes, je prend l'initiative de dormir. Je prie pour que la bête ne revienne pas et tombe dans les bras de Morphée.

***

Je me fait réveillé par des bruits métalliques tout près de moi.
Quand j'ouvre les yeux, je me fige. Un homme, je présume, portant une sorte de déguisement rouge et noir est en train d'ouvrir ma cage.
'Click!'
Je m'apprête à le remercier cependant il pose un doigt sur ma bouche m'incitant à garder le silence, je suppose. Il enlève son doigt et me laisse sortir. Prête à lui faire un signe de main, cette fois, pour le remercié, je remarque qu'il a disparu. Tans pis, j'ai comme le présentement que l'on va se revoir.
Je décide donc de remonter les escaliers jusque en haut.
Après quelques minutes intensive de marche, j'arrive enfin en haut de ces marchés démoniaques.
Alors... Par où dois-je aller ?
La grande porte là-bas, mon intuition me dit d'aller la franchir. Je m'avance donc vers cette porte, mais à peine le porte traversée, je tombe sur une sorte de marché avec des individus de type spécial. Toutes des personnes avec des attributs animal ou juste inconnu. J'ai comme une impression de malaise. Comme si je n'était pas à ma place.
Mais alors que je regardais tout ces gens calmement, mon bras se fait prendre violemment et tirer de façon à ce que je me retourne.
"Qu'est-ce que tu fait là toi ?" Me chuchote méchamment un homme qui se trouvait dans la grande salle il y a quelques heures. Il a de longs cheveux bleu et des oreilles pointues. D'accord.
"Mais répond !"
Dois-je vraiment dire qu'un homme (ça, je n'en suis toujours pas tout à fait sûr) est venu m'ouvrir ? A mon avis, non.
"Bon, vu que tu n'est pas décidé à me répondre, je te ramène au près de Miiko."
C'est ainsi que je me retrouve de nouveau dans cette même salle, avec ces mêmes personnes. Enfin bon, cette fois on est fin d'après midi. Nuance s'il vous plaît.