Chapitre 13

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PDV Ji-Eun


Un...

Deux...

Trois...

Je saute!


La Corse est vraiment le paradis! Quand je pense que lorsque nous sommes arrivés ici, notre voyage tournait à l'horreur...

C'est d'ailleurs amusant, la Corse a beau faire partie de l'État, leur relation pourrait bien faire démarrer la troisième guerre mondiale! Enfin, du côté des Corses... Parce que les français aiment beaucoup la Corse, beaucoup y partent même en vacance! Mais... Comment le dire... Ce n'est pas réciproque? Depuis que nous sommes arrivés, trois maisons de français ont explosés! Pourquoi? Les corses ne les portent tout simplement dans leur petit coeur.


D'ailleurs, j'ai failli y passer!




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C'était juste après la sortie du ferry, nous devions montrer nos cartes d'identité aux Corses. L'équipe de France nous avait demandé de passer derrière eux, en nous disant qu'ils géraient la situation. Sur le coup, nous n'avions pas compris... Mais, nous avions décidé de leur faire confiance. Alors, France s'était placée devant le douanier et lui avait tendue sa carte de police, un sourire espiègle ornant ses lèvres. Sourire qui disparu assez vite par une expression assez drôle : ses yeux s'étaient écarquillés de surprise et sa mâchoire était tombée sous le choque. J'avais d'ailleurs très envie de lui lancer : "fermez votre bouche ou vous allez gober une mouche!"

Mais je me suis retenue, déjà parce que mon père m'aurait fâché, ensuite parce que je ne pourrais tout simplement pas le dire en anglais, encore moins en français, en enfin parce que j'avais compris ce qui l'avait effrayé. Un couteau posé sous sa gorge. Malheureusement, je m'en étais rendue compte trop tard, une fois qu'ils avaient tous dégainés leurs armes. Et, sans que je ne comprenne quoi que ce soit, quelque chose de froid s'était posé sur la tempe avant qu'on ne tire sur la capuche de mon sweet pour me faire m'éloigner des policiers. À partir de ce moment, tous commencèrent à crier de tous les côtés.


C'était purement insupportable.

Si personne n'intervenait, nous finirions tous noyés dans un bain de sang. Alors, je pris l'initiative de le faire car les parents étaient trop occupés à pleurer et à s'énerver.


"Taidsez-bous! I don't know what is your problem but please, I would like to live!
-You're... not french?
-Do you see my eyes? I'm korean!


Après cette altercation pour laquelle, je dois avouer, j'ai mis toute mon énergie pour que mon cerveau daigne trouver les mots justes, mon agresseur m'a tout de suite lâché et j'ai pu mettre un visage sur cet homme. Brun aux yeux bleus, deux ou trois têtes de plus que moi, vers la vingtaine.

Les français corses - qui, il faut préciser, n'aiment pas se faire appeler français tout court - se sont alors directement excusés en lançant des regards noirs aux français tout court. Et, pour se faire pardonner, mon agresseur m'a acheté un paquet de bonbon, un grand sourire aux lèvres.

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Ça fait maintenant 4 semaines qu'on vit en Corse, et ils recherchent où pourrait bien se cacher le criminel. Quatre meurtres ont été commis depuis, mais aucun en Corse. Et qui avait raison? Moi! Les personnes, souvent, me prennent pour une gamine gâtée, mais quand je m'y mets, je peux être très intelligente et réfléchie!


Ces quatre semaines, quand à elles, ont été beaucoup plus intéressantes que mon petit séjour à Paris.


Après la petite altercation de l'aéroport, nous nous sommes rendus dans notre hôtel qui est, je dois l'avouer, mieux que le parisien. En effet, malgré la vue plus qu'impressionnante de Paris, un levé de soleil reflété sur une eau cristalline bat tous les records. Et puis la pièce se trouve donc plus lumineuse, entourée de grandes baies vitrées.

C'est d'ailleurs derrière cette baie vitrée que j'ai revue, deux jours après mon arrivée, mon agresseur. Celui-ci, vêtu légèrement, était en train de frapper contre la vitre pour attirer mon attention. J'ai ensuite a pris qu'il s'appelle Ayden et qu'il est le fils d'un policier, d'où sa venue lors de notre arrivée.

Apparemment, ils ont tout simplement aperçus un bateau de police français à l'horizon et se sont dépêchés d'aller nous accueillir "comme il se doit".

Donc, pour se faire pardonner de leur bêtise, Ayden a alors décidé de devenir mon guide. Ainsi, depuis, quatre semaines, je découvre de nouvelles choses extraordinaires, et je m'amuse bien.



Aujourd'hui, Ayden m'a emmené sur les falaises pour faire des sots. À vrai dire, il avait rendez-vous avec des amis et m'a proposé de venir. J'ai, par conséquent, appris qu'il avait une petite amie, Aglaé. On s'est même disputés car apparemment il me l'avait déjà dit, mais, comme ils dit : "Tu n'écoutes jamais rien!"

Alors que moi, ce n'est pas de ma faute si je suis nulle en anglais! Je suis sûre que je dois en faire rire plus d'un avec mes phrases sans queues ni têtes.









Il faudrait, d'ailleurs, que je pense à prendre des cours de soutien. Je demanderais à maman en rentrant.


3+1=4 : Une nouvelle vie /pause/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant