chapitre 7

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《 tu es sûre que tu ne veux pas que j'appelle un medecin? demandai je.

- non, répondit Ella, pas la peine. je vais bien. cependant, je ne crois pas que je pourrai aller dans la boutique aujourd'hui. peux tu me remplancer pour aujourd'hui?

je fis oui de la tête et elle continua:

- merci beaucoup Mya. j'appellerai Mme. Harta pour reporter votre rendez vous.

- je ne vais pas te laisser seule ici Ella. alors, soit tu viens avec moi, soit je reste ici ou soit j'appelle quelqu'un de ta famille.》

Ella Crackers n'avait pas la force de marcher, et je ne pouvais pas ne pas aller ouvrir la boutique, alors, nous nous resoluons à appeler sa soeur. celle ci se fichait totalement de sa grande soeur, mais, je lui proposai de lui donner 100 dollars si elle venait passer la journée avec celle ci. Alors, elle accepta et j'attendis qu'elle arrive pour aller travailler. Ne la faisant pas confiance, j'appelais tous les 30 minutes pour savoir, si Ella allait bien, si elle avait mangé, si elle s'était endormie, si une partie de son corps lui faisait souffrir et si Paul était revenu. mais jusqu'à présent, tout semblait bien se passer. et, alors que je partais, j'aperçus, dans un jeans noir, un simple tee-shirt bleu, Bill Stewart. ses cheveux luisaient au soleil, et ses dents blanches aussi. j'eus l'intention de l'ignorer, mais je fis autrement, car j'avais besoin de son aide pour sortir Ella des griffes de son mari. je lui souris en retour, et il parut surpris. je montai dans sa Mercedes-Benz dernier cri, car, il n'était pas dans sa limousine, et n'avait ni garde du corps, ni chauffeur, ni costume. je lui fit remarquer et il me fit savoir que lorsqu'il ne se rendais pas à son bureau, ou au tribunal, il n'avait besoin ni de chauffeur, ni de garde du corps, ni de costume. je montai à l'avant de la voiture, et nous discutâmes du cas de Ella. il me fit savoir qu'il suspectait déjà Ella d'être battue par son mari,ais qu'il ne voulait pas agir sans le consentement de la victime.
lorsque nous arrivâmes chez Ella, il paya à la soeur de Ella les 100 dollars que j'eus avais promis pour qu'elle vienne et alla prendre Ella dans ses bras. au début, Ella se facha du fait que j'aie raconté à Bill son histoire. mais il était si tendre et si compréhensif qu'elle se calma. jamais, je n'avais vu un homme si gentil, si bon, si doux et si chaleureux. 
après qu'il ait bercé son amie, et sa partenaire, il vint me retrouver dans la cuisine et m'aida à preparer le dîner.

《 nous n'avions pas pu dîner ensemble, et voilà que le destin nous offre un autre rendez-vous. même si j'aurais préféré que ce ne soit pas en ces circonstances, fit il tristement.

- j'avais eu raison de te mettre au courant, fis je en ne prêtant pas attention à ce qu'il disait. Ella avait besoin de vous.

- mais toi, tu as été plus que géniale, sourit il.

- Elle est forte.

- oui, mais tu l'es tout autant, gloussa t-il. 》

Ella vint nous rejoindre, et Bill nous fît rire avec ses blagues ahurissantes. nous en oublions même la douleur.

《 si ce salopard revient lever la main sur toi Ella, je l'envoie direct en prison. 》

et nous éclatâmes de rire.
lorsqu'il dut partir, je le regarettai énormément. après que nous ayons fais la vaisselle ensemble, il me prit à part et m'invita à déjeuner le lendemain matin, en me justifiant que c'était juste pour discuter du cas de ma patronne.
cependant, je me fichais bien de quoi nous allions parler. Bill Stewart faisait émaner de moi un sentiment tout à fait nouveau. je me plaisais en sa compagnie, et sa douce voix me comblait de bien être. lorsqu'il me tenait, sa main ferme me donnait l'impression d'être en sécurité, et lorsqu'il me prenait dans ses bras, je ne voulais être nulle part ailleurs. malgré que je faisais tout pour rester loin de lui, mon esprit vagabondait souvent près de lui. mon coeur battait légèrement plus rapidement lorsqu'il était là, et je ne pouvais m'empêcher de sourire bêtement à sa vue.
mais, je me precipitai de chasser ces idées de ma tête, et me concentrai sur Ella Crackers. j'appelai ma mère pour la mettre au courant de la situation et l'informa que je resterai dormir près de ma patronne.
et le lendemain matin, elle sauta dans un taxi et vint nous rejoindre. elle s'occupa des habits trempés de sang, et nettoya les blessures d'Ella. elle prépara les repas, s'occupa du ménage à la maison. nous fermâmes la boutique pour une semaine, pourtant, nous continuâmes à travailler dans l'appartement. ma mère cousait les modèles qu'Ella dessinait, et j'allais acheter les tissus moi même, au lieu de nous les faire livrer. Bill Stewart vint nous voir plusieurs fois, et à nous trois, nous reussimes à convaincre Ella de divorcer. Bill en profita pour lui faire signer une injonction d'éloignement. j'allai dîner plusieurs fois avec Bill, et je me rendais compte, un peu plus chaque jour, que j'étais amoureuse.
Bill se comportait si aimablement avec moi, Ella et ma mère. il était si drôle, si romantique, et si beau, si fort, que je ne pouvais être insensible à cet homme.

Nicole Simon, qui me connaissait si bien, comprit ce qu'il se passait, et comme toujours,  elle ne put s'empêcher de me sermonner, et, elle décida d'accroître notre séjour chez mon amie.

Après une semaine, je me rendis au studio pour commencer ma carrière de mannequin. je n'avais pris les nouvelles d'Ella que par téléphone et j'avais bien fait comprendre à Bill Stewart que je ne voulais plus entendre parler de lui.

je me rendais au studio 3 fois par semaine, et le reste du temps, je le passais soi avec ma mère a la maison ou à l'église. j'adorais aller à l'église, pourtant, je commençais à m'en lasser, car je ne faisais que ça. je ne pouvais pas en parler à personne et encore moins ma mer, car elle me traiterait de tous les noms. une fois, alors que j'étais passée voir Ella à la boutique, je lui expliquai ce que je ressentais pour Bill, et le réaction de ma mère, je lui expliquai aussi que je me sentais trop couver, et que je voulais faire ma propre vie, et prendre mes propres décisions sans que ma mère ne s'en mêle, mais que je ne voulais pas la blesser.

malgré que je n'étais pas complètement heureuse, je n'avais pas le courage de la dire à Nicole.  jusqu'au jour où tout a chambouler.

la réussite d'une noire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant