Ils t'ont trouvé ce matin dans ta chambre. Ton corps, immobile, pendant au milieu de cette pièce au par avant si vivante. Ton cou meurtri par les brûlures causés par la corde. Ton tabouret renversé. Ton teint pâle, livide, limite transparent. Les murs avaient perdu leurs couleurs vives, ils étaient fades. Tu aurais pu t'ouvrir les veines, avaler une boîte de somnifères, t'allonger sur la voie ferrée, te laisser tomber dans le vide. Mais tu as choisi la pendaison. Tu as réussi à passer cette corde autour de ton cou, et tu as eu le courage de faire tomber ce putain de tabouret. Aucune lettre, aucune raison donnée. Juste ton corps sans vie.
Juste ton visage figé, ton corps frêle, tes yeux clos, tes lèvres gercées. Tu n'as laissé aucun indice: aucune trace sur tes poignets, toujours souriante, jamais triste en public. Tu avais l'air d'aller bien. Personne ne s'y attendait. Ils ont pleurés, d'autres ont hurlés, quelques uns se sont effondrés.
Des remords, des regrets. Pourquoi a-t-il fallu que tu meurs pour qu'ils s'en rendent compte? Tu pensent qu'ils s'en veulent?
Tu pleurais ta vie, on a pleuré ta mort.
Ocexne🥀
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In My Mind.
PoezieJe passe ma vie à faire rimer des mots pour en faire de tristes poèmes. "Dans cette chambre sans vie, Écrire est ma seule envie. Dans cette chambre, dénuée de couleur, J'attends impatiemment mon heure." #34 dans la catégorie "POÉSIE" le 20/01/18
