Chapitre 3

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La lumière blanche traversait la pièce lorque je me suis réveillée. Le carrelage blanc glaçait mes pieds à son contact. J'étais revêtue d'une blouse blanche d'hôpital, fendue dans le dos. Elle couvrait à peine mes fesses. Je me rassis dans le lit, par pudeur. J'observe la pièce. Les murs sont d'un blanc immaculé, seuls quelques lits meublent la chambre. Tous vides. Il n'y a qu'une fenêtre, condamnée par de larges barreaux de fer. Ils ont vraiment peur qu'on s'enfuisse. De toute manière, vu la largeur de la fenêtre, personne ne peut passer, à moins de perdre un os. Ma réflexion fut perturbée par l'entrée de l'infirmier en chef : Liam Payne.

"Bonjour Haley. Comment te sens-tu?" demande-t-il.

"Comme une personne qui est dans un asile de fous." répondis-je.

Ma remarque le fit sourire.

"Est-ce que tu veux parler de ce qui s'est passé et pourquoi ça s'est passé?"

Je secouai la tête. Je n'ai pas envie d'en parler.

"D'accord. Tes amis veulent te voir. Je peux les faire entrer?" questionne Liam.

Je hoche la tête. Bien sûr, ce sont mes amis et les amis sont faits pour être là dans les moments les plus durs et les plus sombres de notre existence. Quelques secondes plus tard, Louis et Niall entrèrent dans la pièce, sous la surveillance de deux gardes. Niall s'avança vers moi pour m'enlacer. C'est très surprenant de sa part. Il souffre de trouble de la personnalité évitante. C'est-à-dire qu'il évite les contacts avec les autres. Il est aussi atteint de philophobie, la peur de tomber amoureux. Après notre câlin, il s'assit sur le lit, en face du mien. Louis resta près de moi, à caresser mes cheveux.

"J'ai eu peur pour toi." admit Niall.

Louis acquiesa.

"Moi aussi j'ai eu peur." avouais-je.

"Quand est-ce qu'on sortira d'ici?" demande Niall.

"Quand on ira mieux." dis-je, en essayant de sourire.

"Ça veut dire jamais." affirme Louis.

Les yeux de Niall s'emplirent de larmes. Je foudroyai Louis du regard. Je m'approche de Niall et le prends dans mes bras. Il est ici depuis ses 9 ans. Depuis que ses parents sont morts dans un accident de voiture. Après ça, il est devenu distant avec les autres, de peur de les perdre. C'est de là que vient son trouble. Je le plains tellement. Le pauvre. Je me souviens du jour où je l'ai rencontré. Je m'en souviens très bien même.

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