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PDV Aylan

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PDV Aylan

Cela fait deux semaines que je n'ai pas vu Diamante et je n'en dors pas la nuit. Je commence à faire des crises d'angoisse et je suis tout le temps stressé.

Je suis rentré de chez mes parents et je suis aussi reparti travailler, mais je n'arrive pas à me concentrer car le visage de Diamante me hante. J'ai peur qu'il lui soit arrivé quelque chose.
Je crois que je n'ai jamais eu autant peur de ma vie.

En sortant de mes songes, j'aperçois ma collègue Kate qui est assise en face de moi.

« — Tu n'es pas dans ton assiette aujourd'hui, Aylan. Après deux semaines de repos ? C'est pas normal. Ça ne va plus avec ta compagne ?
— Je n'ai pas trop envie d'en parler.
— C'est pas grave, je comprends. »

Elle se lève et se dirige derrière moi. Elle commence à me masser les épaules.

« — Tu es très tendu ! Tu es sûr que ça va, Aylan ?! Non mais vraiment parce qu'en plus d'être tendu, tu as des cernes, comme si tu ne dors pas la nuit. Tu es pâle.
— Ça va ça va...
— Je m'inquiète !
— Tout va bien Kate, c'est juste de la fatigue, ça va passer. »

Elle n'est pas convaincue mais elle sort quand même de mon bureau, puis je me mets à pleurer... encore...

[...]

J'ai enfin fini de travailler pour aujourd'hui.
Sur le chemin du retour, j'hésite à passer par le commissariat pour annoncer la disparition de Diamante depuis deux semaines.
Je renonce finalement car j'ai peur que les policiers me rient au nez.

J'ouvre la porte de mon appartement tête baissée puisque j'ai encore pleuré en rentrant. Je crois que je n'ai jamais autant pleuré que ces derniers jours.
J'enlève mon manteau, je pose mes clés et je relève la tête.

J'y crois pas ! Mes yeux n'en reviennent pas !
Diamante est là ! Assise sur le canapé, telle une fleur !
Je rêve peut-être, non ?

« — Aylan... c'est moi... » dit-elle en claquant des doigts devant mes yeux.

Elle s'était avancée devant moi.
Je suis abasourdi.
Je la regarde dans les yeux... Elle m'a manqué.
Elle me caresse les épaules, les joues, la mâchoire, elle passe son pouce sur mes lèvres et pose ses mains sur ma nuque.

« — Je suis revenue, Aylan. Je suis là. C'est moi. » insiste-t-elle.

Elle pose ensuite ses mains sur mon torse et je pose les miennes sur sa nuque.
J'approche mes lèvres des siennes et je l'embrasse fougueusement.

« — Putain, Diamante, tu m'avais manqué. Ne refais plus jamais ça, s'il te plaît. Je t'aime, je t'aime, je t'aime. Je n'ai fait que penser à toi, je ne dormais plus, j'angoissais. J'avais peur pour toi Rubis chérie. Je suis amoureux de toi et je sais que toi aussi. »

Elle me rend mon baiser fougueux.

« — Il y a une chose que tu ne sais pas encore... » dit-elle.

Je l'interroge du regard.

« — Je veux devenir ta femme, Aylan. »

Est-ce que j'ai bien entendu ?

« — Enfin... si tu veux toujours de moi, fit-elle en baissant la tête.
— Mais bien sûr que je veux toujours de toi, Diamante. Quelle question ! »

Je la porte et je l'embrasse encore en tournant sur nous-mêmes. Ensuite nous nous dirigeons vers la chambre tous les deux.

[...]

Aujourd'hui, je me réveille aux côtés de Diamante.
Nous sommes entrelacés tous les deux. Cette étreinte m'avait manqué.
Je suis vraiment heureux de la regarder, de la sentir, de la toucher...

« — Tu ne vas pas travailler, chéri ? me questionne-t-elle.
— Non.
— Et pourquoi donc ?
— Je veux rester à tes côtés.
— T'es mignon... Par contre, hier tu as pas oublié quelque chose ?
— Euh... comme quoi ?
— Une bague.
— Oh oui ! Je suis désolé, mon amour, je vais te la chercher tout de suite. »

Je me précipite vers le tiroir où j'ai laissé la bague de fiançailles, je la prends et je repars vers Diamante pour la lui mettre autour de l'annulaire gauche.

« — Tu es ma fiancée maintenant Diamante, déclarai-je.
— Oui. Je suis à toi maintenant Aylan. »

On se regarde intensément pendant un moment.

« — Diamante... pourquoi ?
— Pourquoi quoi ?
— Pourquoi être partie ? »

Elle détourne son regard du mien.

« — Je me suis inquiété ! continuai-je.
— Je t'ai dit qu'il ne fallait pas.
— C'était impossible ! Où tu étais ?
— J'étais dans un hôtel.
— Loin d'ici ?
— Aucune importance.
— Tu as payé l'hôtel avec quoi ?
— Avec mes économies.
— Ça a dû te coûter cher, non ?
— Oui mais c'est pas grave.
— Je vais t'indemniser.
— Quoi ?! Mais non !
— Si !
— Cet argent sera en plus de ce que tu me donnes tous les mois et j'ai pas envie de te piquer ton argent.
— Piquer ?! Mais non. On va pas chipoter, Diamante. »

Elle affiche une mine gênée et se gratte la nuque.

« — A part ça, ce week-end on va chez mes parents, annonçai-je.
— Quoi ?!
— N'aie pas peur, ça va bien se passer. J'y suis allé pendant ces deux dernières semaines et ils ont dit qu'ils seraient prêts à discuter avec toi. Ils t'acceptent déjà dans la famille depuis longtemps donc tu n'as rien à craindre. »

Elle ne répond pas mais je la sens paniquée.
Je lui caresse les cheveux.

« — Diamante, ma famille n'est pas méchante. Tu n'as pas à t'en faire. »

Elle acquiesce en hochant la tête et je lui embrasse la joue.
Puis nous continuons de regarder le soleil briller à travers la fenêtre, toujours entrelacés sur notre lit.






À SUIVRE...

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