Elle était une pierre pleine d'éclat.
Au cours de sa vie, personne n'a pris soin d'elle mais elle a été solide comme un diamant.
Au fil du temps, elle commençait à sombrer dans les tréfonds des sols du désespoir.
Elle était sur le point de disparaît...
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PDV Jalone
Quelqu'un vient de sonner à la porte. C'est bizarre car les parents viennent juste de sortir et ils n'auraient pas sonner de toute façon puisqu'ils ont les clés. Qui ça peut bien être ?
Je lève le nez de mes cahiers et je me dirige vers la porte d'entrée en dévalant les grands escaliers marbrés.
J'ouvre la porte et je tombe nez à nez avec mon grand frère. Il a l'air abattu. Je le laisse entrer un peu abasourdie et une fois qu'il a franchi la porte, il éclate en sanglots.
« — Aylan, tout doux tout doux. »
Je lui caresse le dos mais il ne se calme pas. Je l'emmène au salon et le fais assoir sur le canapé.
« — Tout doux Aylan, tout doux... Voilà... »
Il se calme peu à peu.
« — Je t'avoue que je ne comprends plus rien depuis ton arrivée. Il faut que tu m'expliques. » dis-je.
PDV Aylan
Je crois que j'ai besoin de parler... Je dois parler en fait ! J'ai l'impression de me torturer en gardant tout pour moi. C'est horrible !
« — Jalone, tu promets de me prendre au sérieux, s'il te plaît ? — Bah oui. Et puis vu ton état, je doute que ce soit des blagues. — Ok... »
Je prends mon courage à deux mains en inspirant un grand coup.
« — J'ai été agressé sexuellement... Ou plutôt... on m'a violé. — Quoi ??!! »
- FLASHBACK-
PDV Aylan
Je rentre du travail épuisé comme chaque jour mais ce qui me donne la force c'est que Diamante et moi allons bientôt nous marier. Je suis vraiment impatient d'épouser ma Rubis que j'aime tant.
Pour rentrer plus vite, je décide de passer par une petite ruelle en sortant du métro. Ce raccourci m'amènera plus vite chez moi.
Il fait déjà sombre et les candélabres n'éclairent pas bien cette ruelle. Tant pis. Je me dépêche.
Soudain, je me rends compte qu'une camionnette blanche roule au pas, à ma vitesse. J'y prête pas attention.
« — Aylan ! »
Je me retourne à l'entente de mon nom et je vois Kate et Nine s'avancer vers moi d'un pas déterminé. Je ne comprends rien, je me contente de reculer. Plus elles avancent, plus je remarque que Kate a un pistolet en main, doigt sur la gâchette. Je mets mes mains en l'air par réflexe.
« — Ce ne sera pas nécessaire Dos Elvos, dit-elle. Embarquez-le ! »
À ma droite, quatre hommes cagoulés sont sortis de la camionnette et m'ont pris de force pour littéralement me balancer dans le véhicule. Je me suis débattu mais ça n'a servi à rien. Ils sont quatre et bien plus colosses que moi.
{...}
La camionnette s'arrêta enfin. Les quatre hommes ouvrirent les portes et me firent entrer dans une maison.
Kate et Nine étaient déjà dans le salon. Elles m'attendaient bras croisés telles des héroïnes.
« — Laissez-nous. » ordonne Kate aux quatre hommes.
Ses larbins s'exécutent immédiatement.
Alors Kate est en fait une sorte de... gangster ? Et Nine ? Qu'est-ce qu'elle fait avec elle ?
« — Aylan Aylan Aylan, commence Kate. — Je peux savoir ce que je fais ici ? Et toi Nine ? D'où tu connais Kate et qu'est-ce que tu fais ici aussi ? — T'es du FBI ou quoi ? Je croyais qu'on se faisait la tête. Maintenant comme tu contrôles plus la situation, tu en profites, c'est ça ? — N'importe quoi, Nine, répliquai-je. — Enfin bref, ma nièce et moi-même avons décidé de te faire venir ici pour que tu passes un bon moment comme tu en as jamais eu. — Vous êtes de la même famille !? Nine, tu es la nièce de cette... folle ?! Alors telle nièce telle tante alors. Je comprends mieux. — Je t'interdis de parler de ma tante de cette façon ! me menace-t-elle en m'attrapant violemment par le col. C'est clair ? »
Nine est une sorte de dominatrice aussi ?! Elle a de la poigne en fait. Elle a bien caché son jeu depuis tout ce temps. Heureusement que j'ai arrêté de la fréquenter.
« — Sois moins brusque avec notre hôte, Nine. C'est notre dessert après tout. » dit Kate.
Elle me lâche de la même façon qu'elle m'a attrapé en me fusillant du regard. Kate prend le relais en me caressant les épaules et en m'enlevant ma veste.
« — Mets-toi à l'aise Aylan. Je te sens un peu tendu là. »
Mon portable se mit à vibrer dans ma veste. Nine s'empressa de le prendre.
« — Oh que c'est mignon ! Ta fiancée s'inquiète pour toi ! "Tu es où mon chéri ? Je m'inquiète. Rentre vite." Qui ne rêverait pas d'une femme pareille hein ? — Arrête un peu ton ironie, Nine. »
Kate s'était rendue dans la cuisine. Elle revint avec deux verres d'eau.
« — Buvez de l'eau vous deux, ça va vous détendre. »
Je prends mon verre et je le bois d'une traite.
Une minute après, je commence à avoir la tête qui tourne de plus en plus. Ma vue se brouille et j'entends les voix des deux femmes de façon très lointaine. Et d'un coup...
