SHINee-Onew : L'agression ?

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Je fais des efforts de publication en ce moment, il faudrait penser à m'applaudir...
Oui, j'ai fait un OS sur le scandale d'Onew. Est-ce que c'est étonnant venant de ma part ? Non.




Ils disent que je l'ai agressée. Moi. Ils me disent tous que j'ai fait ça, que j'ai agressé cette femme. Si ils le disent, c'est forcément vrai, n'est-ce pas ? Si tout le monde s'entête à me dire que ce n'est pas dramatique, c'est que ça l'est n'est-ce pas ?

Si j'avais réellement fait ça, je m'en souviendrais. Non ? Je ne voudrais pas oublier une chose aussi répugnante. C'est beaucoup trop horrible pour simplement balayer d'un revers de main ce genre de souvenirs. N'est-ce pas ?

Je me dégoûte. Comment est-ce qu'on peut commettre un crime aussi odieux qu'une agression sexuelle ? Comment aurais-je pu ? Suis-je réellement ce genre de monstre ou tout ceci n'est qu'une machination pour me soutirer de l'argent et nuire à ma réputation ? Je n'en ai aucune idée. Je n'ai absolument aucun souvenir.

Mon avocat m'a demandé d'essayer de retracer mon parcours de la soirée. J'arrive à peu près à tout situer, de mon arrivée à cette fameuse soirée à ma rencontre avec la jeune femme. Je me revois agir, jusqu'à cette rencontre. Je ne me souviens plus de rien de ce moment-là jusqu'au lendemain de cette soirée. C'est comme si ma mémoire était un trou béant que j'essaie de combler avec les informations que l'on m'a donné. 

Le stress se mêle à l'angoisse au creux de mon estomac. On ne m'a même pas dit ce que je lui avais fait. On ne m'a pas dit si je l'avais forcée, si j'avais utilisé mon statut. On ne m'a pas dit les motifs de sa plainte, je n'ai eu aucune occasion de les connaître. Si elle le dit, c'est sûrement vrai, n'est-ce pas ? Je l'ai agressée, je l'ai violée ? Comment puis-je être serein en n'ayant aucune certitude ? Peut-être suis-je ni coupable, ni innocent ? Non. Je dois impérativement être soit l'un soit l'autre, ou ça n'aurait plus aucun sens.

Je n'ai rien fait, c'est impossible. Je n'aurais jamais oublié un acte aussi inhumain. Ou peut-être que si ? Je ne sais plus. Je suis un monstre. Le suis-je vraiment ?

Je m'imagine lui arracher violemment ses vêtements. J'entends ses cris désespérés qui me somment d'arrêter. Des larmes me troublent la vue, mon rythme cardiaque s'accélère. On m'accuse d'avoir souillé un être humain et je n'en ai aucun souvenir. Je suis un monstre.

Les larmes coulent le long de mes joues jusqu'au sol. Elles s'écrasent violemment sur parquet de ma chambre, créant une petite flaque devant mes pieds. Mon visage est trempé par la peur. J'ai peur ; peur d'être ce monstre que je ne veux pas être, peur de ne même pas être capable de me souvenir de ma propre monstruosité, peur de moi-même et de mes actes. Je mériterais le pire. Si je l'ai réellement fait, je mérite de pourrir pour le restant de mes jours en prison.

Je commence sincèrement à paniquer. L'air s'infiltre difficilement dans mes poumons. Les larmes inondent mon visage de mes yeux jusqu'à mon cou, coulant ridiculement le long de mon menton. Le sel de celles-ci irritent ma face entière, me brûlant un peu plus à chaque larme coulée, rendant mon visage de plus en plus rouge et boursouflé.

Je tombe à genoux, mon corps ne supporte plus cette pression. J'atteins difficilement mon lit, trébuchant et titubant pour pouvoir l'atteindre. J'arrive cependant à m'allonger sur le dos, mes doigts agrippant désespérément les draps. Je m'y accroche du mieux que je peux. Je ne peux plus respirer.

Je me vois attraper avec force ses poignets fragiles d'une seule main, presque prêt à les briser d'un simple mouvement. J'arrive parfaitement à m'imaginer attraper sa frêle gorge blanche de ma main libre et la retourner contre un mur avec une violence déconcertante. J'entends ses supplications douloureuses, ses cris désespérés qui m'implorent de m'arrêter là. Je peux parfaitement m'imaginer lui chuchoter à l'oreille, d'une voix excitée de sa douleur et de sa peur, un conseil qui sonne plutôt comme un ordre : celui de ne pas bouger. J'imagine très bien mes mains la lâcher d'un coup, la faisant perdre tout son équilibre pour venir l'attraper ensuite brutalement par les cheveux. Je peux m'entendre lui conseiller fortement alors de ne sortir aucun son de sa bouche lorsqu'un couinement douloureux s'échappe de sa gorge. Dans mon cauchemar, elle plaque sa main sur ses lèvres, sachant très bien ce qu'il va se passer.

Mon coeur se met à tambouriner plus fort dans ma cage thoracique. Je le sens battre jusque dans mes oreilles. Les larmes ne veulent pas s'arrêter de couler, tout comme mon nez. Ma respiration est tellement saccadée que je commence même à m'en étouffer.

Je me représente bien, la dominant totalement, frottant perversement ma braguette déformée contre son postérieur immaculé jusqu'à en laisser des traces sanglantes. Je peux concevoir ses sanglots étouffés, je peux sentir sa frayeur qui ne fait que m'exciter encore plus. Je peux très bien me figurer la suite : une pénétration de force, des hurlements de douleur contenus dans une paume de main, un rapport avec une violence inouïe. 

Je suis pris de frissons et de haut-le-coeur. Dans ma vision, j'avais l'air si vicieux, si écoeurant, si effrayant et surtout atteint d'une perversité repoussante. Est-ce la réalité ? Comment aurais-je pu commettre le plus affreux des crimes ? Je veux bien admettre avoir bu un peu plus que d'habitude. Mais comment l'alcool aurait-il pu me transformer, moi, Lee Jinki, idole adulée en un odieux criminel ?

Je me vois continuer de la pénétrer de force, ne la ménageant pas avec les coups de reins. Je vois ma main droite tirer brutalement ses cheveux, au point d'en arracher quelques touffes, et ricaner de mon action d'une violence extrême. Les ongles de ma main gauche sont plantés dans sa hanche, laissant des marques sanglantes sur mon passage avec satisfation.

Suis-je cet odieux pervers ou est-ce le fruit de mon imagination ? J'ai l'impression d'être une bête sauvage. J'ai agressé une pauvre femme innocente. Ou bien je ne l'ai pas fait ? Je ne sais plus rien. Je ne sais même plus qui je suis. Pourquoi est-ce que tout le monde s'acharne à me tenir en dehors de tout ça ? Je suis un des principaux concernés. Pourquoi est-ce que tout le monde m'empêche de savoir ce dont on m'accable ? Est-ce si horrible que ça ?

Je manque l'asphyxie. Mon visage me brûle à cause de toutes ces larmes versées. Je panique réellement. Mon corps est pris de spasmes, me faisant trembler. J'ai peur. Je n'ai eu aucun mal à m'imaginer la violer, la souiller et prendre du plaisir dans sa souffrance. Peut-être qu'au final ce ne sont pas que des visions produites par mon imagination mais des souvenirs ? Je ne sais plus. Je ne suis plus sûr de rien.

Une main chaude vient se poser au creux de mes reins et un corps se presse contre le mien doucement. Une autre main vient se loger dans ma chevelure humide. J'entends une voix apaisante qui me chuchote :

- Chut, c'est fini, calme toi.

La voix de Jonghyun m'apaise, et malgré les sueurs froides qui continuent de m'envahir, ma respiration se calme, et mon rythme cardiaque recommence à devenir normal.

- Comment veux-tu que je sois calme alors que je l'ai... je ne sais même pas ce que j'ai fait, sanglotai-je.

Je sens les yeux inquiets de Jonghyun sur ma personne. Il continue de me caresser doucement, lentement, pour ne pas me brusquer.

- Calme-toi Jinki, c'est rien du tout, continue la voix posée du chanteur.

- Calme ? Comment veux-tu que je me calme quand personne ne me dit rien ? Personne, ni vous, ni les managers, ni l'avocat, ni même la compagnie ! Je l'ai violée, c'est ça ?m'énervai-je.

- Mais enfin, ça ne va pas dans ta tête ? Si on ne t'a pas alerté sur cette situation c'était pour que tu ne la prenne pas comme acquise ! Tu lui aurais touché la cuisse, c'est ça le motif de sa plainte !s'énerve à son tour Jonghyun.

Mon corps se fait lourd, encore plus lourd qu'avant en comparaison de mon coeur qui se fait de plus en plus léger. Je ne vois que du noir, et entends un « merde, Jinki » avant de sombrer.




Celui-là je l'avais commencé il y a un an ou plus, parce que le scandale d'Onew m'avait fortement inspirée. Après j'avais dû en faire une réécriture et tout, donc ça m'a pris du temps...

Recueil d'OS KpopOù les histoires vivent. Découvrez maintenant