J'ai prié la Lune pour qu'elle t'éclaire, puis qu'elle te sorte de mon obscurité, afin que je puisse te prendre dans mes bras ou dans mon cœur.
Berce moi comme une mère le ferait, guide-moi comme un père le ferait, aime moi comme un frère, et sois aussi tendre que l'oreiller de plume sur lequel par le beau temps je me repose. Puis enfin, quand la nuit s'annonce à l'aube où je t'aurais retrouvé, souris moi, parce que quand tu souris, l'aube annoncera la nuit et le lendemain de notre vie.Souviens toi des prières que je t'ai enseigné, celles où je demandais que le bonheur vienne à nous. Tu me répétais que tu n'en avais pas besoin, mais je n'avais pas compris.
Écoute l'écho du silence qui se prolonge sur le bruit du soleil. Bien que celui-ci se tait, je l'entends chanter pour que tu le regardes à nouveau.La Lune n'en peut plus depuis que tu te caches dans l'ombre de ses nuages, entraîne moi dans la tienne pour que je puisse te comprendre.
Parle moi de tes envies, de tes idées, car je suis obstiné à te retrouver.
Lis moi tes histoires et tes conquêtes, tes victoires et tes héros.
Chuchote moi sans voix tes illusions, puis quand tu apparaîtra dans la mienne, souris moi.
Parce que c'est beau, et c'est pendant le lendemain de notre vie que tu es absent.
Parce que j'aime quand tu souris.
Même si tu ne le fais pas.
Même si tu ne le peux pas.
Parce que tu brille tellement.
Parce que tu n'es qu'une étoile, et moi j'en suis le croqueur.|| La Lune m'a prié.||