"Grâce, accorde-moi la bonté nécessaire pour continuer à affronter le temps.Faites que mes vœux les plus chers soient exaucés, et que je puisse le retrouver."
Comme l'aube lointaine, il se lève dans un sermon infernal, crée l'enfer, ramène les diables. La chance ne déduit point le statut social de celui à qui il s'offre, mais sûrement à celui qui le mérite. Si le bon jour n'est pas au rendez-vous, il peut vous faire commettre crime, et péchés :
Il vous tentera de cueillir le fruit maudit, ou il vous apportera une mauvaise nouvelle.Je suis l'oiseau qui détient le pouvoir du caméléon. Je change souvent de nid sans que je ne le veuille vraiment, et je m'adapte aux circonstances et aux caractéristiques du lieu donné, s'il ne me plaît pas, il m'arrive de visiter un lieu occulte, où, la naissance fut pareil à un cadeau.
Rêvons encore de la paix qui puisse nous engendrer notre inconscience, et vivons, loin de ce qui pourrait nous contrarier, puis comme je le proclame souvent : L'amour donne l'espoir aux naufragés de la vie, alors ne le fuyons pas à cause de simples excuses, pour de simples erreurs.
Enfin. Était-ce cela les pensées que j'avais ?
Je pensais. Jusqu'alors où l'aigle qui régnait dans mon îlot de curiosité, coupait le vol de l'oisillon que j'étais.
Il ne me dit point son nom, mais il me racontait ses songes et ses espoirs, dans des mensonges de son histoire. Je l'observais, abasourdi par tout ce qu'il proclamait à haute voix, sa carrure, son aisance, cela m'impressionnait, je ne savais plus quoi penser. J'entendais des rires dans mon dos, signe que le monde se moquait totalement de mon sort, mais moi au fond, je voyais cette opportunité d'accomplir ce que je souhaitais. Il me rendait fou de joie, de tristesse, de colère. Il me jouait fragile sur les cordes d'une harpe et impétueux au son d'une trompette. Il me balançait à la figure ce que mon cœur me chuchotait, et découvrait mes secrets les plus fous, mes fantasmes les plus ardents. Cet oiseau majestueux me faisait perdre voix et frissonner, jusqu'à en pleurer, et un rire m'échappait... il me disait d'être moi-même. Il me donnait du courage. Il me jouait des Do diminués puis remontait sur le La dièse. Voilà ce que l'amour représentait pour moi, une valse de Beethoven, à son apogée. Une histoire que nous seuls pouvions raconter.
||Signé à la plume d'un moineau.