Vers 2

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« I'mma write my name on his dick,

Don't need a pen or a pencil. »

 

Comme je l'ai dit hier – enfin, je crois que c'était hier – la nuit a été longue. C'est fou comment son corps était parfait. Il s'accordait parfaitement au mien, comme s'ils avaient été moulés ensemble, et ses seins... Mon dieu, ses seins... La façon qu'ils avaient de rebondir et de se heurter à mon visage lorsque nous étions dans la position d'andromaque m'a submergé. Ceci a été l'élément déclencheur qui m'a fait venir la première fois ; parce que oui, nous l'avons fait au moins trois fois. C'était incroyable d'ailleurs. Je veux dire par là que ça arrive de coucher avec quelqu'un plusieurs fois de suite, mais de-là à avoir un plaisir grandissant et à chaque fois plus dévorant, comme si c'était la première fois, c'était une chose que je n'avais jamais connue avant. C'était... J'étais sans mots hier, et ça continue apparemment.

Hormis le fait qu'elle était drôlement bien foutue, ses réactions à mes actions étaient tout bonnement jouissantes. C'était comme si elle avait fait ça depuis toujours et qu'elle connaissait le sexe d'une façon dont personne ne le connaissait. Elle a su, sans me connaître, comment me faire plaisir et comment me stimuler pour que cette euphorie dure jusqu'au petit matin. C'est encore quelque chose qui m'éberlue. Je sais, j'ai l'air facile à impressionner comme ça, pourtant c'est fondamentalement le contraire. Alors, quand je me suis réveillé ce matin-là, sans personne à côté de moi, le lit étant froid et vide, je n'ai pas tout de suite compris. Déjà, comment avait-elle pu sortir de la suite alors qu'elle n'avait aucun accès ? L'hôtel est fait de telle sorte que les personnes pouvant entrer et sortir des pièces doivent posséder un passe. Ce système a été mis en place pour protéger les personnes dites 'importantes' comme nous cinq, par exemple. Donc l'incompréhension a été encore plus grande lorsque les gars m'ont dit qu'ils ne l'avaient pas vu mais avaient apparemment entendu roucouler toute la nuit durant. Zayn avait l'air bizarre ce matin, d'ailleurs. Niall était en train de décuver comme il le faisait, le rendant plus pâle qu'il ne l'est déjà naturellement, Louis était irrité, comme à chaque fois qu'il boit ne serait-ce qu'un verre de tequila, et Liam était calme, comme toujours en fait. Il n'y avait que moi qui étais silencieux, silencieux de part ma perplexité. Puis de deux, pourquoi est-elle partie comme ça ? Je veux dire, on s'était mis d'accord sur le fait qu'il n'y ait aucun attachement, qu'elle ne devait pas espérer de moi que je cherche à la revoir, mais on ne s'était pas dit qu'on s'échangerait pas les numéros ou quelque chose comme ça... C'était un bon coup, quand même !

« - Alors, Harry, comment était cette fille ? Pas trop jouissante, j'espère. Me taquina Louis, un sourire en coin inscrit sur son visage.

- Ça passe. Répondis-je en trempant ma tartine beurrée dans la tasse de café que j'avais en face de moi.

- J'espère que ça fait plus que passer ! Vu la tonne de gémissements que j'ai entendus la nuit dernière, j'espère au moins que tu n'auras plus à te vider les couilles jusqu'en août !

- On est en septembre ! M'exclamais-je, les yeux ronds comme des billes, j'étais à deux doigts de lâcher le morceau de pain tellement cela me paraissait insensé et surtout, impossible.

- Bien joué, Sherlock. Ajouta Zayn, d'une voix monotone, même si je pouvais dire qu'il était amusé par notre échange au vu du bord de ses lèvres s'élevant.

- Louis, est-ce que pour une fois dans ta vie, tu peux dire quelque chose qui a une queue et une tête ? Grognais-je.

- Harry. Répliqua-t-il, penaud.

- Quoi ? Fis-je en relevant la tête vers lui, fronçant des sourcils.

- Et bien, tu m'as dit de dire quelque chose qui a une tête et une queue, donc je dis ton prénom puisque tu m'as l'air d'avoir une queue bien fonctionnelle de ce que l'on a pu entendre. »

Sign of the Times -HSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant