Sign of the Times -HS

Vers 5

« My pussy mean, and it's clean,

I'm not a squirter, I cream.»

Je ne sais pas comment s'est passée sa journée, mais la mienne a été un désastre.

Peu de temps après qu'elle m'ait quitté et ait rejoint son manager, je me suis laissé tomber au sol comme un vieil adolescent désespérément amoureux de la fille la plus populaire du lycée. Quelle honte, sérieux. Je suis resté là-bas une bonne heure après son départ ; tous les éléments ne se joignant pas encore tout à fait dans ma tête. L'homme au crâne rasé semblait provenir tout droit d'un univers sombre alors qu'elle, Constance, semblait certainement trop douce pour un milieu comme celui-ci. Je ne comprenais pas le lien qu'elle pouvait avoir avec lui, en plus du fait que tout ceci soit aussi lié à l'entreprise de son Père. Quelque chose clochait mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. C'est bien pour cela que je me suis relevé et suis sorti du parc, pour de suite être assailli par des fans. Bien que je les apprécie et les remercie pour tout ce qu'elles m'apportent, qu'est-ce que j'aimerai qu'elles dégagent lorsque je suis en pause. Je ne veux pas les offenser donc je ne dis rien et leur souris, mais sincèrement dès fois je me demande pourquoi je suis aussi conciliant.

Après avoir posé pendant au minima une demie heure avec elles, j'ai réussi à courir jusqu'à l'hôtel que l'équipe avait choisi et entré sans me faire à nouveau attraper par des fans. Même si c'est vrai que dès fois j'aimerai ne pas avoir de fans, certaines me touchent. Particulièrement lorsqu'elles sont en pleures mais ne s'accrochent pas à moi. Elles me restent plus en mémoire car elles ont retenu leurs 'pulsions' pour laisser respirer, même si cela les affectait. Et celles-ci, j'aimerai réellement les remercier. Elles sont respectueuses et mignonnes à la fois. Qu'est-ce que j'aurai aimé que Constance soit une de ces fans, cela aurait été plus simple...

Une fois à l'intérieur, j'ai repris mon souffle et me suis dirigé vers la salle de déjeuner, la faim au ventre. Liam, Niall, Zayn et Louis m'y attendaient, le sourire au visage, et les assiettes placées devant eux. Alors que j'approchais, je me suis arrêté en plein milieu de la salle en voyant une femme assise à une table, dos à moi, avec la même couleur de cheveux que la femme qui m'avait quitté il y avait de cela une heure et demie. J'y accourus presque pour finalement déranger deux personnes en dîner d'affaires. Je m'étais alors excusé et étais parti m'asseoir à la table réservée par les managers.

« - Qu'est-ce que tu voulais à cette pauvre femme ? Me demanda Liam, qui mâchait doucement sa nourriture.

- Rien. Répondis-je, souhaitant clore ce sujet le plus rapidement possible.

- Où est Constance ? Interrogea Louis en levant le regard vers moi.

- Putain. Jurais-je en ramassant l'œuf que je venais de faire tomber sur mon jean. »

Leurs yeux convergèrent vers moi alors que je me battais avec ce stupide jaune d'œuf désespérément collé au tissu. Soufflant, j'abandonnai et jetai l'assiette à travers la table, la faisant claquer contre l'assiette de Niall. Ses iris bleues me scrutèrent, tout d'abord surpris puis déconcerté par mon changement de comportement, puis ses mains posèrent doucement ses couverts. Il fut rapidement imité par les autres.

« - Que t'arrive-t-il, Harry ? Me demanda-t-il.

- Rien, pour-

- Depuis notre jour de repos, hier au pub, t'as légèrement changé.

- Ah ? Je parais com-

- Autant hier soir t'étais joyeux et éphorique, autant maintenant t'es tout moi et sur les nerfs.