Vers 9 // hook

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« Hump me, fuck me,

Daddy better make me choke»


Point de vu Harry

Qu'est-ce qu'elle faisait ici ? Pourquoi draguait-elle mon ami, Liam ? Pourquoi l'avait-elle abordé, même ? Ce dernier avait été surpris de la voir l'approcher puis lui parler sur un ton appelant autant au sexe. J'avouerai être tombé sur le cul, ne comprenant pas son attitude. Que cherchait-elle ? Il m'avait alors directement envoyé un message pour m'avertir, et le voilà embarqué par Constance vers les étages, là où les chambres étaient disposées.

Je me suis directement levé et les ai suivis. Je savais qu'elle m'avait vu, c'est pourquoi elle l'avait si rudement tiré vers la sortie de la Grande salle. Les gars m'avaient demandé où j'allais et je leur avais seulement dits que je rejoignais Liam qui était monté visiter les étages. Ils avaient acquiescé avant de se remettre à jouer, content de perdre leur argent, parce que pour être honnête, nous n'avions rien gagné depuis que nous étions arrivés, c'est-à-dire depuis une heure et demie.

Me penchant légèrement, je les vis rire puis entrer dans l'ascenseur. Les portes se fermèrent lorsque je m'avançai et empruntai les escaliers, les gravissant à une allure que je ne me connaissais pas et attendis patiemment au deuxième étage pour entendre le bruit des portes s'ouvrant. Dès que mes oreilles le perçurent, j'accourus dans les escaliers et ceci jusqu'au neuvième étage. J'en voulais pour une stupide fille...

« Pourquoi veux-tu entrer dans cette chambre ? Demanda Liam. »

En équilibre sur le pied gauche, je tentai de reprendre une respiration convenable et de les observer discrètement. Mon cœur eut un louper lorsque je la vie appuyée contre lui, une main sur le torse, prête à le manger du regard - si ce n'est plus.

« J'en ai simplement l'envie. Répondit-elle en haussant des épaules, laissant son index parcourir le tissu de sa chemise blanche. Et, tu me plais. Ajouta-t-elle en mordant sa lèvre inférieure. »

Pardon ? Mes yeux se baissèrent vers le sol, pensif. Je ne savais pas ce qu'il se passait en moi mais à ce moment-là, c'est comme si le Monde adoptait un rythme lent.

« Toi qui es une superbe jeune femme, n'as-tu pas un copain ? »

La façon dont parlait Liam me donnait envie d'exploser de rire. Même s'il est vrai qu'il parle d'une manière délicate, cela ne lui ressemblait quand on le connaissait.

« Ceci ne m'intéresse guère... Je préfère les coups d'un soir. »

Bizarrement, je sentais comme si ses paroles étaient fausses et lui étaient difficiles à dire. Je fronçai des sourcils et continuai d'écouter.

« Tu devrais te poser, ça t'enlèverait cette image de putain que tu as. »

Un silence s'ensuivit, me faisant douter de leurs présences. Je m'avançai doucement et fus perdu en les voyant se regarder dans les yeux, d'une manière intense. Que se passait-il ? Elle qui avait toujours réponse à tout, qui ne se laissait pas faire, ne répondait pas. Quelque chose était bizarre ici, aussi.

« - Je-

- Harry ? »

Soudain, un silence me gela. Pourquoi a-t-il prononcé mon nom, celui-là ? Mon cœur se mit à battre plus fort, le temps s'arrêtant.

« Que viens-tu de dire ? S'exclama Constance, la peur et la surprise se mêlant dans sa voix. »

Alors qu'un silence prit de nouveau place dans le couloir, je crus avoir une crise cardiaque lorsque sa petite tête brune apparut d'un coup devant moi. Je sursautai et reculai, la main sur le cœur.

« - Tu m'as fait peur.

- Que fais-tu ici ? Demanda-t-elle froidement, les bras croisés sur sa poitrine.

- Ça fait toujours plaisir de te revoir. Riais-je de manière sarcastique. Et toi, je te retourne la question ?

- Ce ne sont pas tes affaires. Répondit-elle en regardant alternativement de gauche à droite.

- Qu'y a-t-il ? »

Elle ne me donna aucune réponse tandis qu'elle continuait de scruter le couloir. Soudain, elle s'avança vers moi, me poussa violemment, me faisant heurter de plein fouet la porte derrière moi, puis la ferma rapidement.

« - Harry, écoute-moi...

- Non, toi écoute-moi ! Criais-je, hors de moi.

- S'il te plaît, c'est important. M'annonça-t-elle avec des yeux apeurés.

- Constance, tu ne peux pas exiger des choses des autres si tu ne l'appliques pas à toi-même.

- Mais-

- Écoute... J'ai l'impression que tout tourne en rond. J'ai besoin d'explications, et rapidement.

- Tu m'as cru à ta botte, en plus de ça ? Lâcha-t-elle en levant un sourcil, ses bras croisés sur sa poitrine. »

La manière dont elle avait prononcé cette phrase et l'attitude qu'elle dégagea me fit rire. Je ne pus m'en empêcher. Bien que cela faisait qu'un jour que je ne l'avais pas vu, ça me remplissait de joie et de soulagement. Elle m'apportait des choses que personne ne pouvait en ce moment.

« Voilà ma Constance. Dis-je en la regardant les yeux. La Constance qui ne s'abat pas et qui a du répondant. »

Ses yeux s'attristèrent d'un seul coup alors qu'un soupir franchit le barrière de ses lèvres. Ses jambes la guidèrent jusqu'au grand lit recouvert de couvertures grises et elle s'assit dessus, les bras toujours croisés contre son torse.

« Je le suis toujours. »

Son ton était empli de tristesse et d'une certaine émotion que je ne saurai décrire. Elle ressemblait à une petite fille que l'on venait de punir. Ses jambes se croisèrent aussi puis elle baissa la tête.

« Je le sais. Rétorquais-je en m'approchant d'elle, lui faisant un peu relever la tête. Et c'est bien pour ça que j'aimerai voir un sourire sur ses si belles lèvres et une lueur certaine dans ses iris pétillantes. »

Ses yeux se plongèrent dans les miens avant qu'elle ne saisisse ma chemise blanche pour m'attirer vers elle. Je n'eus le temps de réagir qu'elle s'empressa d'attraper ma cravate et de choquer ses lèvres aux miennes. Ce n'était ni doux ni gentil, c'était sauvage et passionnel. Tous ses mouvements étaient précipités et montraient qu'ils étaient hors de contrôle. Elle n'était que désir en fusion à cet instant. Alors, je me laissai aller à son envie. Je la soulevai par le dessous des aisselles et l'incita à entourer ses jambes autour de mes hanches.

« Ce soir, on va le faire d'une manière spéciale. Lui chuchotais-je doucement à l'oreille. Tu vas t'en souvenir aussi longtemps que durera ta vie. »

Si seulement la vie n'était pas faite que d'imprévus...

Sign of the Times -HSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant