Cela faisait quelques jours que le procès de Gonta s'était terminé. L'entomologiste avait tué Miu Iruma en l'étranglant dans le Programmonde quand il apprit qu'elle voulait tuer quelqu'un. Il ne voulait pas que l'ambiance se dégrade à cause d'elle ni que la personne qu'elle voulait tuer meurt. Cette personne n'était tout autre que Kokichi. Ce dernier n'était plus lui même depuis. On ne le voyait plus. Quand il était là, il ne faisait aucune blague, ni même une remarque sur la Tuerie. C'était bizarre. Je m'inquiétais sur son état de santé, alors que les autres ne semblait pas y faire attention plus que ça. Kaito et Maki étaient de plus en plus souvent ensemble, ne faisant donc pas attention le moins du monde au violet, d'autant plus qu'il le détestait. Il se réjouissait plutôt de ce changement. Tsumugi avait convaincu Himiko de faire du cosplay avec elle. Cette dernière avait accepté si elle pouvait lui apprendre quelque tours de magie, ce que la cosplayeuse avait accepté avec joie. Kiibo, quand à lui, passait son temps dans la salle des ordinateurs du quatrième étage.
Je décidais d'aller à la bibliothèque pendant mon temps libre pour voir un peu les livres qu'elle contenait. En rentrant dans la pièce, une odeur de vieux livres me submergea les narines, avec un sentiment de nostalgie. Cet endroit me faisait penser à Kaede. Ce qu'elle a fait, ses pensées, ses idéos. Je secouai la tête pour chasser ses sombres pensés. Il fallait avancer maintenant. Je prit quelques livres sur les étagères et m'installa dans un coin pour commencer à lire.
Au bout d'un moment, j'entendis la porte de la bibliothèque s'ouvrir et vit Kokichi entrer avec hésitation. Ses yeux étaient rougis et légèrement gonflés. Est-ce qu'il venait de pleurer ?
- Shuichi ? Je... je peux te déranger ?
Pour une fois, il me semblait voir le véritable Kokichi. Sans mensonge, sans masque. Je pouvais voir avec facilité sa gêne, sa tristesse. Je lui sourit.
- Oui, bien sûr !
Il entra et vint s'asseoir à côté de moi. Il sortit un paquet de carte de sa poche.
- Est ce que tu veux bien jouer avec moi ? D'habitude, c'est Gokuhara qui joue avec moi mais là...
Il renifla doucement. Je hochai la tête.
- Oui pourquoi pas.
Il me balbutia quelques remerciements et distribua les cartes en m'expliquant les règles. Nous jouâmes un bon moment. Je m'amusais beaucoup, à mon propre étonnement. Il retrouva le sourire, ce qui me réchauffa le cœur d'une façon inexplicable. Nous fûmes interrompus par Kiibo quelques heures plus tard. D'abord surpris, il nous annonça finalement.
- C'est l'heure de manger, on vous attend dans le réfectoire.
Puis il repartit presque aussitôt. Nous finîmes notre partie et Kokichi rangea le paquet de carte en poussant un soupir. Puis il retrouva son sourire. Un vrai sourire, pas un de ses masques. Cela me fit plaisir. Je me mis à rougir.
- J'ai quelques chose à faire, donc je vais te laisser. Merci d'avoir joué avec moi... ce... cela m'a faire plaisir de jouer avec toi. J'aimerais bien que l'on refasse ça un jour...
- Moi aussi, j'ai bien aimé. Et bien sûr que l'on va refaire ça.
Il me fit un signe de la main en souriant et sortit de la bibliothèque. Je souris. Je rangeais les livres que j'avais dérangé et sortit à mon tour de la pièce. Je me rendis au réfectoire pour voir tout le monde à la table sauf Kokichi. C'est vrai qu'il a dit qu'il avait quelque chose à faire mais... J'espérais qu'il ne préparait pas un mauvais coup ou... ou autre chose.
Je ne le revis pas de la soirée. J'étais passé par sa chambre mais il n'y avait personne. J'avoue que je m'inquiétais mais ce qui m'a inquiété le plus, c'est l'absence de Monokuma durant l'annonce du soir.
***********************************
Chapitre plutôt court que l'on pourrait presque considéré comme un prologue je pense. Bref, à la semaine prochaine pour la suite !
Allez, à plus !
VOUS LISEZ
La punition
FanfictionKokichi a un plan pour tous les sortir de là. Seulement, tout ne se passe pas exactement comme prévu... Les personnages ne m'appartiennent pas mais appartiennent Spike Chunsoft. Shuichi x Kokichi donc homophobe, ça ne sert à rien de lire ! ATTENTION...