Chapitre 1 - Enfance compliquée

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C'est en salle A532 de la clinique St-André-de-côte-d'or qu'une infirmière surgit, muni d'une aiguille en appelant de l'aide. Une femme d'environs 26 ans qui hurlait derrière la porte, elle était en train d'accoucher lorsqu'un problème survînt. Le nourrisson, avec le cordon ombilical autour du cou, ne pouvais naître... si les infirmiers le forçait à sortir, il mourrait étranglé. Une opération chirurgicale fut alors lancer dans l'espoir de couper le cordon afin de sauver le nourrisson. Les chariots de sang passaient à toute allures dans les couloirs, les infirmières paniquaient criaient à l'aide, les médecins défilaient les uns après les autres muni de matériel sophistiqué, plus la porte s'ouvrait plus les gémissement devenaient aigu et perçant, les sages femmes se relayaient et sortaient les unes après les autres avec une mine bien pâle, tellement pâle qu'on avaient l'impression qu'elle venaient de découvrir un cadavre. Les cris strident et étouffés par la douleur étaient intenables et glaçait le sang des jeunes mères enceintes... Une foi le calme revenu, la nuit tombée, les couloirs de l'hôpital plongés dans un silence de mort, un 10 Juillet 1996, Charley Lacombe donne naissance, après de nombreuses heures de souffrances à Mathieu, un nourrisson dont le père est décédé le 15 Octobre 1995 percuté par un train. Mathieu s'est fait désiré durant 9 mois et deux pénibles semaines pour sa mère.

Dès son plus jeune âge Mathieu eut beaucoup de mal à s'intégrer, sa mère l'ayant gardé près d'elle durant six années, dont trois ou la scolarité de l'enfant à l'école maternelle ne pu se faire à causes des crises d'angoisses et de stress ingérables pour les institutrices. Cependant lorsque l'école devait, elle, intégrer le petit Mathieu âgés alors de 6 ans, les difficultés étaient toujours les mêmes, les institutrices prenaient rendez-vous sur rendez-vous avec sa mère pour l'informer que Mathieu était malheureux, que c'était un garçon très timide, très réservé, insociable et hypersensible. Elles racontaient souvent que dès qu'elles cherchaient un petit peu à le contrarier pour pouvoir communiquer avec lui, il se mettait à pleurer jusqu'à la sortie mais elle reportaient surtout les nombreuses moqueries et insultes que le « petit Bonhomme », comme elles l'appelaient, subissait à longueur de journée par ses petits camarades. Ce qui les étonnaient le plus était l'intelligence de Mathieu, son niveau était parfait il écoutait attentivement et réussissait tout ce qu'on lui demandait du premier coup. Lorsque Mathieu allait passer au Collège, ça mère et lui déménagèrent, Mathieu put faire sa première année de Collège dans une grande école ou son niveau était adapté, mais son insociabilité l'a suivit, il ne parvenait toujours pas à se faire des amis, ou alors... des « amis » de très courtes durée. Il était impossible de savoir si cette insociabilité venait de lui ou non, de son passé ou alors de sa façon d'être, ce qui était sûr, c'est qu'il en souffrait. Du côté de la maison Mathieu se confiait de plus en plus à sa mère, elle devenait sa confidente, sa seule amie.

Triste de dire que le seul amis qu'un enfant comme Mathieu peu avoir est sa mère, une mère c'est tout pour nous, on peut tout lui dire, c'est elle qui nous a donné la vie et qui fait en sorte qu'on la passe merveilleusement bien ; une mère c'est celle qui fait tout pour son enfant, un pouvoir si puissant qui leur donne le courage de se sacrifier pour nous ; il n'y a pas plus courageux qu'une mère. A partir du moment où vous sortez de ses entrailles elle s'imagine déjà votre vie, elle s'imagine que vous réussirez, elle vous voit marié avec des enfants, elle se voit gâter ses petits enfants autour d'une gigantesque et magnifique table couvert par un dîner de saison festif...

C'est donc à la foi comme une amie mais aussi comme une maman que Mathieu voyait sa mère. La seule chose qu'il n'est pas dit à sa mère c'est celle dont il ne comprenait pas pourquoi cela lui arrivait : Mathieu regardait les filles comme il faut les regarder d'après « une certaine logique » le problème qui se posait pour lui c'est qu'il ne ressentait pas ce que les autres garçons ressentent la plupart du temps pour une chipoteuse. Pour lui les filles étaient juste quelqu'un comme lui avec une toute petite différence que l'on appel « le sexe » mais avec un caractère en revanche plus sensible qu'un garçon en général ; cela encore ne le gênait pas trop. Et pourtant Mathieu s'inquiétait lorsqu'il voyait les garçons des différentes classes, en particulier un qui était dans la sienne, il ressentait quelque chose d'étrange, « d'anormal » une sorte d'envie passionnelle, dès que ce garçon passait tout près de lui le cœur du jeune Mathieu battait à toute allure, l'odeur de ce garçon lui faisait perdre la tête, dès qu'il apercevait ce mâle, Mathieu avait envie de se l'approprier.

L'amour de sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant