- Chapitre 7 -

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Les personnages appartiennent à JKR.

Les citations appartiennent à WVD.

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CHAPITRE 7

"Sometimes the things we really want are right in front of us. We just don't see them."

Marlène n'avait pas la moindre idée de la tenue adéquate pour aller à un anniversaire dans un parc mais elle refusait de demander à Sirius. Pour une raison qu'elle ignorait, il avait changé d'attitude avec elle. Elle avait cette impression d'avoir en quelque sorte gagné son respect. Même James qui l'ignorait consciencieusement jusque là, lui parlait désormais comme si elle avait toujours fait parti de leur vie et elle ne pouvait le nier ... elle adorait ça. Sa vie prenait enfin un chemin qui lui plaisait. Ses journées étaient bien remplies. Elle avait accepté la proposition de Doréa et Merlin elle adorait ça ! Elle était dans son élément et elle excellait dans ce qu'elle faisait. Le soir quand elle rentrait, l'appartement loin d'être le désordre d'autre fois était parfaitement rangé, le dîner était toujours prêt et Sirius ne disparaissait plus, passant du temps avec elle, l'écoutant lorsqu'elle lui racontait sa journée. Elle avait cette nette impression d'avoir trouvé cette équilibre auquel elle avait toujours aspiré et ne voulait pas prendre le risque de tout gâcher.

- T'es très bien comme ça Princesse, lui dit-il tandis qu'elle envisageait pour la énième fois de se changer. C'est juste ma cousine.

- C'est une Black, lui fit-elle remarquer. Je voudrais éviter de me mettre à dos un autre membre de ta famille.

- Elle est toute aussi reniée que moi. Elle a épousé un né moldu. Andy ne fera pas attention à ta tenue, je t'assure.

Elle l'observa. Lui même arborait une tenue des plus simple. Un jean qui le moulait à la perfection et un t-shirt d'un beau bordeaux et sa sempiternelle veste en cuir. Si elle s'écoutait, elle lui sauterait dessus. Merlin, elle n'était pas du genre à se laisser contrôler par ses hormones mais ce garçon était irrésistible. Dommage qu'il ne soit pas aussi beau à l'intérieur. Elle avait cette impression de s'être ouverte bien plus à lui qu'il ne le faisait. Il était secret et constamment sur ses gardes. C'était comme si rien ne l'atteignait jamais. Était-ce pour cela qu'il l'attirait autant ? Parce qu'il était une sorte de défi. Elle voulait l'atteindre. Elle voulait briser cette fausse assurance qu'il arborait si fièrement. Elle voulait trouver sa faiblesse. Comme il avait su trouver la sienne. Peut être qu'il abaisserait ses protections aujourd'hui, entouré par ses amis et sa famille.

- Je n'ai pas de cadeau pour ta cousine, lui dit-elle, sa panique concernant ses vêtements se déplaçant vers un autre point d'imperfection.

- Heureusement, c'est pas son anniversaire, c'est celui de sa fille. Et comme on est marié, j'ai ajouté ton nom sur la carte ! Tu te souviens ? Ce qui est à moi est à toi.

- Depuis quand tu es un expert en ce que les petites filles veulent ? Croisant les bras bien décidé à ne pas céder de terrain sur ce coup là.

- Je sais toujours ce que les filles veulent Princesse, ajouta-t-il s'éloignant visiblement du sujet.

- Alors tu devrais savoir que je déteste que tu m'appelle comme ça, dit-elle attrapant sa propre veste en cuir.

C'était un mensonge éhonté. Elle adorait cette manière qu'il avait de l'appeler "princesse". Elle savait que cela lui était réservé et elle ne pouvait s'empêcher de s'en délecter. Elle adorait lire dans la Gazette du Sorcier qu'il n'était plus jamais vu en compagnie de filles. Elle adorait l'idée de le changer. Ça rendait moins terrifiant le fait qu'il la changeait également. Sa tenue en était le reflet. Elle lui ressemblait de plus en plus. Jean, t-shirt et veste en cuir. Bon sang elle adorait même cet "instrument de mort" qu'il appelait moto et qu'il avait modifié pour voler. Il la laissait même la conduire même si en contrepartie elle devait accepter d'abandonner ses talons qu'il qualifiait d' "instruments de torture".

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