Angel by the wings-

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Un instant. Arrête sur la vie, questionnement. Parfois, je regarde le ciel, et je me demande si je voudrais  vivre à une autre époque. Dans l'anciens temps où tout semblait plus simple. Plus véridique.. c'est le système, on ne rouspète pas. La vie fonctionnait comme ça et c'était normal à cette époque. Tu ne faisais rien contre l'avis de tes parents et de tes proches de peur de te faire renier, ou pire te faire enfermer dans une école de sœurs dans le village voisin. Ce qui te priverait de tout, de ta vie sociable, et t'empêcherait de t'épanouir comme tu le souhaitait.

À ce moment, selon moi, la principale éducation des enfants se faisait sur le sens du monde. Ce qui n'est plus aujourd'hui. On était tous très polis, respectueux, travaillants et persévérants. On se fixait un but, un objectif existentiel, et on travaillait d'arrache-pied sur notre petite ferme, pour aider le village, aider les économies de la maison; dès l'aube pour finalement finir la journée les larmes aux yeux, épuiser, mais comblé d'avoir réaliser nos rêves. Ce pourquoi ont vivait.

On se contentait de ce qu'on récoltait, ce qu'on avait, puis c'était bien comme ça. On était heureux avec seulement le minimum, parce qu'on savait bien que c'était probablement tout ce qu'on pourrait avoir de mieux. On savait qu'on ne pouvait pas avoir tout; puisqu'il faut faire des efforts pour obtenir le moindre désire.. une course éphémère d'un confort inestimable.

On était peut-être nés à un époque où ont devait s'acharner pour un petit pain tiède, mais soyons honnête; N'étions pas heureux avec ce peu?  Apprécier avant toute chose ce que l'on avait au lieu de toujours vouloir plus encore et encore.

Et l'amour? C'était l'essence même de ce bonheur, de cette joie comblée. Avant, on tombait amoureux amoureux de la personne. On le voyait tout de suite, et ont le voulait pour nous tout seul. Pas de partage de donner ou de contact. On ne pouvais pas aller lui écrire un message sur Facebook ou toutes les sortes de réseaux sociaux existantes aujourd'hui. On ne pouvait pas tomber amoureux d'un simple beau parleur sur un petit texto rapide, ou tomber amoureux des beaux yeux retoucher sur la photo. Et puis, souvent, si c'était le cas; elle devait être en noir et blanc et surement flou puisqu'à cette époque les photos prenaient un temps à imprimer.

On se faisait beau, on se voyait tout exciter, généralement avec un chaperon pour ne pas perdre notre dignité et offrir notre mieux de nous même, on parlait de tout et de rien de longues heures, on se charmait et les chaleurs nous envahissait soudainement quand il nous prenait finalement main à la fin du deuxième mois de fréquentation. On en profitait à cette instant! C'était si beau. Si doux.

Dans le temps, aussi comme aujourd'hui, aussi le petit coup de foudre; on déclarait notre amour.. Mais c'était vite et bien. Pas besoin d'histoire de fréquentations qui durent six mois, un an, cinq ans. Le gars répondait oui ou non, en face à face, et on se mariait assez rapidement. Dans les mois suivant même. Il n'y avait pas de jeu de séduction, ou de mensonge sur nos sentiment. Il n'y avait encore moins de "magasinage" d'amour sur un site en plateformes en tout genre pour nous combler selon nos désires.. On s'engageait à aimé et être aimée. Suffisait d'être un bon parti. Une bonne épouse. et un bon époux.

✰ Peace In Me.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant