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PDV Louis
  Je sors de chez ma mère, après lui avoir raconté l'histoire de la jeune fille du parc. Je discute encore un peu avec elle et l'enlace avant qu'elle ne parte. Je regarde le ciel, il pleut toujours. Mon regard descend et s'attarde sur une fenêtre, derrière celle ci se tient une jeune fille, elle me regarde également. Mes sourcils se fronçent et mon coeur s'accélère, c'est elle, j'en suis certains, les mêmes cheveux, les mêmes formes, c'est vraiment elle.
  Elle recule et disparait derrière un rideau, il faut que je lui parle. Je cours jusqu'à l'entrée de son immeuble et cherche des noms sur une boite aux lettres; mais je ne risque pas de trouver le sien, je ne le connais pas.
- Merde, je suis con.
Il n'y a pas quelqu'un qui peut m'aider ici? Je cours les marches pour me rendre jusqu'aux premier étage et toque à la première porte que je trouve. Une femme me répond et je lui demande si elle ne connait pas une jeune fille qui habiterait dans cette immeuble. Elle me répond vaguement, de nombreuses personnes habitent ici et elle ne peut savoir. Elle finit par me donner un numéro, espérant ne pas se tromper.
  Je continue donc mon ascension jusqu'à arriver au troisième étage et toque à la porte portant le numéro 194. Une fille en serviette m'ouvre la porte. Je rougis et bafouille des excuses.
  Je toque à trois autres portes et décide de faire la dernière du couloir, avec un peu de chance..
  Je racle ma gorge, mes mains tremble, mon cerveau est embrouillé, pourquoi cette fille me fait tant d'effet?
  Je toque, mes yeux regardant mes chaussures. La porte s'ouvre, doucement, des patins licornes se retrouvent dans mon champs de vision, j'hausse les sourcils et relève la tête. C'est elle. Elle est enfin en face de moi, j'essaye d'esquisser un sourire mais cela doit plus ressembler à une grimace.
- Mmh salut, excuse moi de te déranger, en fait je te cherchais car la nuit dernière tu étais dans un parc, seule, et je t'ai prise en photo, je voulais juste avoir ton accord, pour la publier et tout.. tu sais? Je lâche un rire nerveux.
  Elle me sourit et me dit de rentrer. Je lui montre les photos, que j'avais transféré sur mon téléphone, et la voit sourire.
- Elles sont magnifiques, tu es photographe?
  Sa voix est douce et posée, ses lèvres forment une belle courbe et ses yeux boisés sont captivants.
Je la remercie et lui explique en détail mon métier, tout au long elle reste à l'écoute et hoche parfois sa tête, je remarque qu'elle joue beaucoup avec ses doigts; est elle stressée?
  Je lui souris et elle me sourit, nous nous regardons dans les yeux, puis elle brise le silence qui s'était installé.
- Ameslia.

Photos [Louis Van Baar]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant