HeartAttack

1-Ma maladie

MAYA

Cancer du cœur. Une maladie très rare qui touche une minorité de la population, et forcément c'est tombé sur moi. Mes chances de survit étaient limitées, je le savait, mais pour combien de temps, ça j'en avais aucunes idées.

Mes symptômes on commencé par une perte de poids assez importante, un troubles de mon rythme cardiaque ainsi qu'une cyanose, qui est une coloration bleu - noir sur la peau. Tous les symptômes ne sont pas présent mais cela a suffit a inquiéter ma mère qui m'a directement emmener à l'hôpital faire une prise de sang.

Les médecins me font suivre une chimiothérapie, mais ils savent que cela ne suffira pas. Je le sais aussi, et ça me fait peur. Je n'ai que dix - sept ans après tout. J'ai toute ma vie devant moi, j'ai des rêves à réaliser, et des moments à vivre.

On m'avait aussi interdis de ressentir un sentiments amoureux pour quelqu'un. Interdiction de m'attacher, interdiction d'aimer. C'était quasiment impossible. L'amour ne se commande pas, on ne peux pas empêcher un être humain de ressentir de l'amour. Peut être qu'en faite, on me considérait comme déjà morte.

Ouais c'est ça, à leur yeux je ne faisait déjà plus partie de ce monde.

Nous avons découvert cette tumeur, lorsque j'avais quinze ans. Cela fait maintenant deux ans que je me bat contre ma maladie, mais au final à quoi ça sert de se battre pour n'avoir seulement un pourcent de chance de survie ?

Je n'ai jamais été de nature très sociable, alors rester seule ne me pose pas énormément de problème, mais la solitude commence à vraiment m'envahir. Elle était là, toujours présente et ne me quittait plus.

Je prenais des cours par correspondance jusqu'à aujourd'hui. Je ne voyait personne et j'étais complètement coupé du monde.

Ma mère a décidé de m'emmener en vacance à la campagne pour que je me ressource et à tenue à ce que je passe mon année de terminal dans un vrai établissement. Mais je ne vois pas à quoi cela serve que je révise pour le bac puisque de toute façon il ne me servira à rien. Mais elle est persuader que je suis un cas particulier et que je survivrai.

-Maya ! Criais ma mère. Viens manger.

Je ferme le livre posé sur mes genoux, pour rejoindre la petite maison de ma grand-mère. Ici, à part des vaches et des plantations, il n'y avait pas grand-chose.

A table, je regardais mon assiette. Je n'avais pas faim. Ma mère le remarqua aussitôt.

-Ma chérie ? Tu ne mange pas ?

-Je n'ai pas faim, lui répondis-je.

-Allons, tu sais qu'avec ta maladie tu perd déjà beaucoup de poids. Il faut que tu mange.

-Je sais.

-Tu es malade cocotte, continua ma grand-mère, ne l'oublie pas.

J'élevais ma voix.

-Mais qu'es ce que vous avez avec ma maladie bon sang ! Je sais que je suis malade, je sais que je vais bientôt mourir mais je suis encore humaine, mon cœur continue malgré tout de battre. Je suis encore vivante, pourquoi faire comme si j'étais déjà morte ?

-Ça doit être les effet secondaire, chuchota ma grand-mère.

-Vous avez honte c'est ça ? Vous avez honte d'avoir dans votre famille une personne porteuse d'un cancer, pleurais - je.