Long may she reign [Terminé]

Chapitre 2

Après sa fuite de l'auberge, la reine et son garde prirent immédiatement la route de la forêt puisque dans celle-ci ils pourront passer plus inaperçu. Ils galopèrent donc aussi vite que leurs chevaux le permettaient à travers les arbres. Tous deux n'avaient qu'une hâte, d'arriver enfin au château sans que personne ne se fasse blesser. Au bout de presque deux heures de route, alors que la destination finale n'était plus qu'à une petite heure, le garde proposa de faire une pause pour que les chevaux puissent se reposer un peu, tout comme eux. Le garde voyant sa reine grelotter, lui passa sa cape pour qu'elle ait moins froid, même si à cette période de l'année cela ne l'aidera pas beaucoup. Alors qu'ils s'apprêtaient à remonter en selle, du bruit se fit entendre venant dans leur direction. Le garde ordonna donc à la reine de remonter sur son cheval et de partir sans se retourner. Elle exécuta les ordres de son garde mais alors qu'elle avait réussit à s'éloigner elle entendit le cris de son garde, puis plus rien. Elle comprit alors qu'il venait de se faire tuer et qu'il ne restait plus aucunes barrières entre elle et les anglais qui en veulent à sa vie. Elle arrivait à semer les anglais depuis déjà une dizaine de minutes lorsque son cheval reçut une flèche dans le flan, se cabra, et la fit tomber de selle. En tombant elle se cogna la tête contre une pierre et elle sentit un liquide poisseux couler le long de sa joue mais peu importait. Si elle s'arrêtait maintenant, s'en était finit d'elle et de son pays. Alors elle prit le peu de force qu'il lui restait et se mit à courir le plus vite qu'elle le pouvait sans jamais se retourner, comme lui avait conseillé Kenna. Ses forces étaient en train de la lâcher alors qu'elle aperçut un petit renfoncement dans de la roche derrière des buissons. Il était assez grand pour qu'elle puisse s'y cacher sans être vu de ses poursuivants. Elle ne perdit pas plus de temps à réfléchir et alla s'y cacher. Marie entendit les cavaliers qui étaient après elle passer juste à côté d'elle sans jamais la voir et continuer leur route. Pour plus de sécurité elle décida de rester ici le temps de se reposer et une fois qu'elle se sentirait mieux, elle pourrait reprendre la route. Seulement, elle n'avait pas prévu qu'elle serait tellement fatiguée que la fatigue l'emporterait.

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La jeune reine fut réveillée par des bruits de conversation à quelques pas d'elle. Un mal de tête fulgurant la prit et elle posa sa main sur sa tête espérant faire disparaître la douleur. Seulement elle sentait sa tête tourner et elle ne pu s'empêcher de lâcher un petit gémissement de douleur. Petit certes, mais assez fort pour que les deux personnes qui parlaient près d'elle s'arrêtent, signe qu'ils l'avaient entendu. Elle se saisit donc d'un gros morceau de bois près d'elle et attendit qu'un d'eux montre le bout de son nez. C'est un jeune homme blond, de dos, qui fit son apparition. Elle ne perdit pas de temps et se jeta sur lui, cependant il était loin d'être un débutant et la balança par dessus son épaule. Alors que sa tête claqua à nouveau par terre lui donnant l'impression de mourir, le jeune homme se plaça sur elle son épée sur sa gorge. Il ôta son capuchon et l'expression de surprise sur son visage montre qu'il ne s'attendait pas du tout à voir une femme. Après tout, elle portait la cape de son garde.

Marie- Je vous en supplie ne me faites pas de mal, je ferais tout ce que vous voudrez.

L'homme se leva de sur Marie et l'aida à se relever alors que celle-ci faisait de son mieux pour rester debout, se demandant ce que cet homme pouvait bien lui vouloir.

François- Vous êtes la reine Marie n'est-ce pas?

Marie se demandait comment cet homme pouvait la connaître puisque personne ne savait à quoi elle ressemblait en France et cet homme était clairement français, sinon elle serait déjà morte.

Marie- Mais comment vous...

Et avant même d'avoir eut le temps de finir sa phrase, la reine se sentit partir vers le néant. Néant duquel elle ne pensait pas revenir.