Chapitre 7

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Deux mois étaient passés depuis le départ de Thomas pour son pays. Rien n'avait réellement changé dans la vie de la reine d'Ecosse, mis à part quelques baisers volé avec le dauphin qui la ravissait et lui aussi. Greer lui avait fait part il y a peu de temps de son histoire avec le cuisinier, qu'elle savait maintenant s'appeler Leith. Elle s'affairait donc depuis à trouver un moyen pour que son amie puisse rester avec l'homme qu'elle aime. Et aujourd'hui la solution était toute trouvée. Elle venait de recevoir une lettre lui annonçant la mort d'un de ses riches cousins qui n'avait aucune famille. Elle n'était pas très proche de lui mais elle était au courant qu'il n'avait jamais tenu à se marier et qu'il n'avait jamais eut d'enfants. Cela tombait parfaitement bien. Elle se dépêcha donc de rejoindre les appartements de Greer en courant, sous les regards amusés des domestiques qu'elle croisait sur son passage. François la vit courir et il se demanda ce qui pouvait bien la faire se presser pareillement. Il espérait qu'elle ailla bien, mais il ne pu s'empêcher de la trouver magnifique en toute circonstance. Il espérait vraiment que son père se décide rapidement quand à leur futur union, ce qu'il n'avait pas l'air de vouloir faire pour le moment. Marie arriva enfin devant la porte des appartements de Greer à laquelle elle venait de toquer. Greer ouvrit rapidement et l'invita à entrer. Marie se planta au bau milieu de la pièce, un énorme sourire sur le visage. Greer ne comprenait pas grand chose à part que son amie semblait heureuse.

Marie- Greer j'ai de merveilleuses nouvelles.

Greer- Quelles sont-elles?

Marie- Mon cousin est mort.

Greer- Je suis désolée...attend, pourquoi semble tu si heureuse.

Marie- Je te l'accorde c'est une bien triste nouvelle, mais après tout je ne le connaissais pas si bien. Ce qui importe c'est qu'il n'avait ni femme ni enfants.

Greer- J'ai bien peur de ne pas suivre ton raisonnement Marie.

Marie- C'est pourtant simple. N'ayant aucune famille c'est à moi que son domaine revient, et tu sais bien que j'ai plus de terres que je n'en ai besoin. Je ne vivrais jamais dans cette demeure et il faut bien qu'elle appartienne à quelqu'un.

Greer- Tu veux dire que tu veux me le céder? Mon père a déjà un domaine c'est...

Marie- Pas à toi, à Leith.

Greer- Je ne comprend pas.

Marie- Je connais la raison qui a poussé ton père à t'envoyer en France. Il n'accepterait jamais ton union avec Leith à cause de sa condition. En tant qu'amie, je pense qu'il est de mon devoir de veiller sur ton bonheur, et tu ne sera heureuse qu'avec lui. En lui donnant le domaine de mon cousin il hérite de ses terres, son argent et de ses nombreux commerces. En clair, il devient au moins dix fois plus riche que ton père.

Greer- Mais ton cousin...

Marie- Mon cousin ne s'est jamais marié car il voulait faire un mariage d'amour, il n'a jamais trouvé la femme de sa vie. Il serait en accord avec ma décision, sois en sûr.

Greer ne perdit pas une seule seconde pour sauter dans les bras de sa reine. Les larmes coulaient sur ses joues, des larmes de bonheur.

Greer- Je ne sais pas quoi dire. Je ne saurais jamais m'acquitter de ma dette envers toi, tu viens de faire de moi la femme la plus heureuse.

Marie- Il ne te reste qu'à le prévenir de ce petit changement et je vais me charger de faire préparer une chambre pour le nouveau Duc de Lennox.

Marie sort de la chambre de Greer, laissant celle-ci reprendre ses esprits avec un magnifique sourire sur les lèvres.

François- Qu'as tu donc encore fait qui te fasse autant sourire?

Elle sursauta avant de se retourner vers François.

Long may she reign [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant