Chapitre 9

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Un mois c'est écoulé depuis l'arrivée de Tiana à la cours de France. Depuis, elle s'habitue comme elle peut à la vie entourée de nobles. Sa sur est bien sûr là pour l'aider à se faire accepter par les autres. Quelques jours après son arrivée, elle a fait la rencontre de Charles et Henri, les petits frères de François, et ils se sont tout de suite très bien entendu. Depuis cela, ils passent toutes leurs journées ensemble, faisant des blagues aux nobles et rendant Catherine complètement folle. François et Marie, eux, ont l'impression de se revoir à leur âge, ce qui les amusent beaucoup. Aujourd'hui, le roi Henri a dû s'absenter du château pour la semaine, laissant à la tête du royaume Catherine et François. Tout se passait très bien jusqu'à l'annonce de la visite du roi Vincent d'Italie. Ce dernier à une dent contre la France depuis que son fils c'est retrouvé en prison à la frontière franco-italienne avant de regagner son pays. Ils n'ont d'autre choix que de laisser ce seigneur entrer au château ou il pourrait prendre cela comme un affront et déclarer la guerre à la France. Marie François et Catherine se trouvaient donc dans la salle du trône lorsque le roi italien fit son entrée. Il fait une révérence d'usage et se poste devant les trois souverains face à lui. Quelques membres de sa garde sont en retrait avec les gardes du palais.

Vincent- Vos majestés, c'est un plaisir.

Catherine- Pour nous aussi. Vous boirez bien du vin.

Vincent- Avec plaisir merci.

Une femme arriva avec un plateau qui contenait quatre verres de vin. Chacune des personnes présentes prirent un verre et trinquèrent. Le roi avait un regard insistant sur Marie que François ne manqua pas de relever.

Vincent- Surveillez la de près dauphin ou vous pourriez vous la faire voler.

Marie fit un sourire gênée alors que François et Catherine essayaient de ne pas faire fit de l'attitude du roi.

Marie- Dites moi, est-ce la première fois que vous venez en France?

Vincent- Non j'étais sur le sol français il y a moins d'un an, j'étais venu négocier pour mon fils, il était retenu prisonnier ainsi que quelques uns de ses hommes. Je ne fais de reproche à personne, la guerre n'épargne personne et il est fréquent de prendre des otages afin de demander des rançons.

Catherine- Avez-vous réussit à faire libérer votre fils?

Vincent- Bien sûr, Roberto a été retenu huit mois, j'ai négocié comme un forcené pour qu'il puisse rentrer au pays. Et un jour il a été libéré pour 15 000 ducats. Il est difficile d'attribuer une valeur à la vie d'un être humain, mais je connais celle de mon fils, 15 000 ducats.

Il but une nouvelle gorgé de son verre alors que les trois autres firent de même, gêné au plus haut point.

Vincent- Quand le roi compte t-il revenir?

François- Nous n'avons pas l'heure exacte, mais connaissant mon père, il pourrait surgir à n'importe quel moment.

Vincent- Vraiment? Je pensais pourtant qu'il était partit pour les affaires cette semaine.

François- Pourtant vous aviez l'air surprit qu'il ne soit pas là pour vous accueillir.

Un garde du roi se rapprocha afin de porter un message privé. François en profita pour demander à Marie de remonter dans ses appartements sentant la tension qui subsistait. Elle allait s'en aller lorsqu'elle remarqua un homme portant sa main à son épée lui faisant signe de ne pas bouger.

François- Il est temps de nous dire pourquoi vous êtes là monsieur.

Vincent- Je suis venu pour une compensation.

Long may she reign [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant