Long may she reign [Terminé]

Chapitre 10

Il était temps pour Marie de rejoindre la grande salle afin d'assister au banquet donné par le roi d'Italie. Elle craignait pour sa vie mais c'était le seul moyen de sauver le plus grand nombre de personnes présentes dans ce château. Elle se leva donc courageusement du siège sur lequel elle était assise avant de sortir de sa chambre et de se diriger vers la grande salle. Une fois qu'elle fut arriver elle vit le sourire carnassier du roi mais fit semblant de ne rien remarquer. Elle était à première vue la dernière arrivée. Elle prit place à la droite du roi alors que Catherine se trouvait à sa gauche, il avait toujours aimé bien s'entourer disait-on. La reine se leva et partit chercher un coffre pour le ramener sur le bout de la table.

Catherine- Messieurs, j'ai un présent pour vous.

Elle ouvrit le coffre et celui-ci était remplit d'or. Le roi fit signe à ses hommes qu'ils pouvaient se servir mais lui n'en fit rien. Les hommes y allaient à cur joie, prenant autant d'or qu'ils le pouvaient.

De son côté, François s'apprêtait à s'échapper. Il fit signe aux enfants de se mettre dans un coin de la pièce et de ne pas regarder. Ils s'exécutèrent sans poser de question et François prit un bougeoir dont il enleva la bougie, ne laissant qu'une pointe prête à empaler quiconque se mettra sur son chemin. François se mit derrière la porte et demanda à son frère de crier, il fit ce qu'il lui avait été demandé et un garde entra sans tarder. François ne perdit pas de temps et tua le garde. Une fois cela fait, il prit son arme et alla se charger des autres gardes dans le couloir. Lorsqu'il ne restait plus personne pour les empêcher de fuir il entra à nouveau dans la pièce, récupéra les enfants et se dépêcha de rejoindre le vestibule sans se faire prendre. Une fois devant il frappa trois coups et la porte s'ouvrit sur Lola. Elle les pressa de rentrer pour ne pas se faire voir et elle referma la porte.

François- Je vais attendre Marie ici.

Kenna- Elle m'a formellement interdit de vous laisser faire ça, si nous sommes découvert vous serez le premier tué, nous partons tous à la fin du chemin et Paige reste ici pour ouvrir à Marie.

François ne répliqua pas et suivit les filles et les enfants à contre cur.

°°°

Marie savait qu'il serait bientôt temps de quitter la table du roi. Catherine lui fit un léger signe de tête et elle comprit qu'il était temps de mettre le plan à exécution. Elle se pencha donc dans la direction du roi.

Marie- Excusez moi monsieur, je me sens légèrement suffoquer.

Il se tourna vers elle ne comprenant pas ce qu'elle voulait dire.

Vincent- Je vous demande pardon?

Marie- J'ai du mal à respirer.

Vincent- Êtes vous malade votre majesté?

Marie- Non monsieur, c'est mon corset.

Vincent- Vous n'avez qu'à vous retirer et résoudre ce désagrément.

Marie- Je vous remercie de votre compréhension.

Le roi fit un petit sourire à Marie et elle s'excusa avant de sortir de la pièce. Une fois hors de la grande salle elle se pressa de rejoindre le couloir du vestibule sans être vue par les hommes du roi. Une fois arrivée elle frappa trois petits coups contre la paroi mais rien ne se passa. Elle recommença plusieurs fois mais sans succès.

Marie- Je vous en supplie si vous m'entendez, ouvrez moi.

En vérité, personne ne se trouvait derrière cette porte. La servante, Paige, avait prit peur en entendant un garde passer trop près de la porte du vestibule, elle était donc partit rapidement à la recherche des autres, laissant la jeune reine livrée à elle même. Alors qu'elle entendait des pas venir dans sa direction, Marie comprit que c'était finit, elle n'avait plus aucune chances de ressortir d'ici. Elle avança donc vers le bruit de pas et croisa un garde. Elle lui fit comprendre qu'elle revenait justement à la grande salle et il lui proposa de la raccompagner. Elle ne pu qu'accéder à la demande de cet homme sous peine de remontrances. La première chose qu'elle fit en entrant dans la salle fut de regarder Catherine, celle-ci était plus que surprise de voir Marie ici et comprit qu'il y avait eut quelques complications au plan.