Je lui souris, ferme la portière et je me dirige vers l'entrée de chez moi, j'ouvre la porte et entre, puis j'entends Will qui viens de démarrer. Je roule des yeux quand je constate que mon père a des invités.
-Alice c'est toi ?
Je me dirige vers le salon, je vois un homme d'une quarantaine d'année assit avec mon père un cigare à la main. L'invité me dévisage perversement, et ça a le don de m'énerver.
-où est ce que tu étais ? Me gronda mon père.
-avec Will,
-qui est ce Will, demanda le pervers.
De quoi je me mêle j'ai envie de dire.
-c'est son putain d'ami que j'apprécie de moins en moins, et puis déjà je ne veux plus que tu le revois !
-quoi ? Mais ça ne va pas ! Will et mon meilleur ami et je ne cesserais jamais de le voir, lui au moins il a été présent aujourd'hui pour ma remise de diplôme!
-je ne pouvais pas venir, cria mon père, j'avais mon programme télé à regarder, dit-il le sourire aux lèvres.
Comment peut-il me dire ça, comment peut-il me faire ça, qu'est-ce que j'ai bien pu lui faire.
-alors comme ça elle a terminé le lycée. Déclara le pervers.
-exactement comme je te l'avais dit Carlos, déclara mon père.
-et elle sait ?
-je sais quoi ? Dis-je
-elle ne tardera pas à savoir,
-savoir quoi ?
-tu sais la fameuse surprise, maintenant vas faire le dîner ! Et ce Will je ne veux plus que tu le revois.
Je pars dans la cuisine les larmes aux yeux, quelle putain de vie !
Vivement que je pars à l'université.
-Alice !
Je me retourne vers ma petite sœur,
-Clary, ça va ?
-oui et toi ?
-ça va,
Je vois qu'elle a un nouveau téléphone portable plutôt tendance,
-ou est-ce que tu l'as eu ?
-c'est papa qu'il me l'a acheté, en plus il est venu voir mon spectacle à l'école ! Il m'a dit que je suis sa fierté ! Dit-elle avec des étoiles aux yeux.
Je lui souris tendrement.
-ma chérie tu es la fierté de tout le monde, maman serait fière de toi, lui dis-je
Au moins elle, elle compte pour papa.
-il a aussi dit que c'est toi qui as tué maman.
Outch, ça fait mal, comment peut-il penser ça. Alors que je n'étais même pas présente ce jour-là. Le jour où ma vie est devenue un enfer.
-non je n'ai pas tué maman,
-alors papa est un menteur ?
Lui dire oui ? A ces moment la je me sens impuissante et méprisante.
Je ne lui réponds pas et je me dirige vers le plan de travail pour faire le dîner.
Une fois le dîner servis je mets la table, je leur sers puis je monte dans ma chambre sans rien avaler, je n'ai pas le moral pour ça.
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Alice Au Pays Des Gangs
RandomDeux règles ma chère Alice, La première, est de ne plus croire que tout ça est de ta faute. Et de te laisser aller. La seconde, tu te dois de faire ce que je te demande de faire, tu ne peux rien refuser. C'est terrifiant dit comme ça, mais c'est...