J'ouvre péniblement les yeux, j'ai très mal au crâne. Je suis allongée, j'essaie de m'assoir mais en vain, je me sens très faible pour émettre le moindre geste. J'essaie peu à peu de me remémorer les précédents événements, car mes pensées sont embrouillées, je n'arrive pas à réfléchir. J'étais dans la rue, une voiture m'avait poursuivi jusqu'à ce qu...Oh mon dieu j'ai été enlevée. A cette affreuse pensée je me lève et je prends une grande inspiration. Mais où est-ce que je suis ? Pourquoi j'ai été enlevée, que je sache je n'ai rien fait de mal à quelqu'un.
Oh mon dieu et si c'était des proxénètes, juste à cette pensée malsaine de constater qu'ils vont vendre mon corps et que je serais violée tous les jours mon cœur se serre. Il n'y a pas d'autre explications, si c'était un tueur en série, je serais déjà morte a l'heure qu'il est non ?
Pourquoi est-ce que le malheur n'arrête pas de s'abattre sur moi. Mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire de si affreux pour mériter cette maudite vie.
Mes pensées se tourne vers ma famille, ma petite sœur serait sûrement morte d'inquiétude. Et mon père ? A vrai dire lui, je ne sais pas s'il va ressentir de l'inquiétude ou de la satisfaction. William ? Lui il serait mort d'inquiétude, j'en suis sûr, il faut absolument que j'essaie de le contacter. Mais avant ça vaut mieux que je sache où je suis ?
La pièce est assez sombre pour que je puisse définir où je me trouve. Je suis sur un lit en plus un lit confortable, c'est déjà ça.
Avec difficulté je pose mon pied nu sur le sol froid de cette pièce, puis l'autre, ensuite je me sers du lit comme appuie pour me lever définitivement. J'ai la tête qui tourne, ça doit sûrement être à cause du produit avec lequelon m'avait étouffé lors de mon kidnapping.
Je m'avance avec prudence dans cet endroit afin de distinguer quelque chose, mais en vain, avec la noirceur des lieux je ne vois rien. C'est troublant d'être enfermé sans savoir où on se trouve. Je vais rentrer chez moi.
J'utilise mes sens tactiles, et j'essaie de toucher ce qui se trouve devant moi. Je constate que c'est un mur, ah ben c'est un bon début. Je m'avance en me créant un chemin tout en suivant la trajectoire du mur. D'un coup mon pied cogne quelque chose, je m'accroupie pour voir...Mon sac ? Bingo !
Je le prends rapidement et j'enfouie ma main dedans a la recherche de mon téléphone, ah et puis merde mon téléphone était dans la poche de ma veste que je porte plus, elle doit être ici, mais oui c'est normal après tout on me kidnappe en me laissant mon téléphone pour pouvoir appeler la police, qu'elle idiote suis-je !
Je fouille quand même dans mon sac, appart des livres et du rouge à lèvre il n'y a aucun outil qui peut assurer ma sécurité.
D'un coup ma respiration devient moins présente, j'essaie d'avaler le plus d'air possible mais en vain, je sens que je perds l'usage de la respiration, un élan de panique s'empare de moi, ma tête ne réfléchit plus. Je ne peux ressentir qu'une seule chose « la peur », je suis terrifiée, mais où est-ce que je me trouve !
Mon corps reçoit des milliers de frissons quand j'entends un bruit de serrure. D'un coup une porte s'ouvre en laissant un peu de lumière envahir cette pièce lugubre. Les battements de mon cœur s'accélèrent, mes mains sont devenues toute moites. Est-ce mon heure ? Je vais mourir ?
Une silhouette entra dans la pièce, d'un coup une lumière aveuglante submerge la pièce, je vois un homme d'une trentaine d'année la main sur l'interrupteur. Ah ben ok, donc il y avait un interrupteur. La fameuse pièce n'est qu'une chambre, avec un grand lit, une coiffeuse, des tables de chevet et un dressing.
Je me concentre sur l'homme, je le regarde avec sûrement des yeux apeurés.
Il s'approche de moi, en étant parterre avec l'aide de mes mains je recule jusqu'à ce que mon corps se plaque contre un coin de la pièce.
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Alice Au Pays Des Gangs
RandomDeux règles ma chère Alice, La première, est de ne plus croire que tout ça est de ta faute. Et de te laisser aller. La seconde, tu te dois de faire ce que je te demande de faire, tu ne peux rien refuser. C'est terrifiant dit comme ça, mais c'est...