Il était midi passé, Lise dormait toujours et je commençai vraiment à m'ennuyer grave. En effet, j'avais passé la nuit à regarder cette Merveille dormir, son visage était si fascinant et captivant que je n'avais pu détacher mon regard de cette Perfection. Je m'étirai et posai mes lèvres sur la joue de Lise, puis je les fis descendre jusqu'à son cou. Elle frissonna en gémissant légèrement puis se retourna vers moi, toujours en aillant les yeux fermés.
- Hum, Michael ... dit-elle endormie.
- Chut ... soufflais-je en posant mon index contre ses lèvres.
Je m'allongeai sur elle et posai délicatement mes lèvres surles siennes en souriant, je fis ensuite glisser mes mains le long deson corps pour quelles atteignent ses hanches et pour pouvoir luicaresser. Je tournai la tête en entendant un bruit. Chris se trouvaidans l'encadrement de la porte de ma chambre. Je lui sourisnarquoisement en guise de victoire puis me retournai vers Lise enfaisant comme ci je n'avais pas vu le blondinet. Et oui, je comptais bienterminer ce que j'avais commencé avec elle hier soir et toutes lesautres fois où nous n'étions pas allés plus loin.
- Michael ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- Oh rien, souriais-je.
- Embrasse-moi alors.
Michael s'empressa de plaquer ses lèvres contre celles de sachair et tendre, leur langue ne tardèrent pas à s'enlacer et leurrespiration à s'accélérer. La jeune femme s'accrocha aux cheveuxsoyeux et bouclés de son Prince tandis que celui-ci glissa ses mainsdans le dos dénudé de Lise afin de lui dégrafer son soutien gorgeen dentelle rose et noir, qui pour dire le gêné. Cette dernièren'était plus qu'en petite culotte devant Michael, qui balayait soncorps du regard. Il approcha lentement son visage de la poitrine deLise et dessina des cercles sur son sein avant de le recouvrir dedoux et délicats baisers. La première fois de la jeune fille se devait d'être parfaite.
De son côté Chris observait la scène en serrant les poings.Il ne supportait pas du tout de voir la femme qu'il aimait avec unautre homme, qui plus est Michael. Il voulait pleurer mais sa haineenvers cette homme, immonde, empêchait ses larmes de couler. Il fit demi tour et sortit de la maison.
Quant au deux tourtereaux, eux, continuaient leur ébat qui était devenu très sensuel et intime. La buée sur les fenêtres étaient dû à la chaleur de leur deux corps réunis en un seul. Etles langoureux vas-et-viens de Michael provoquaient des plissures à certains endroits sur les draps. Lise fondait à chaque mouvements debassin de l'homme qu'elle considérait à cet instant comme un Dieu,ses gémissements plutôt bruyants se mêlaient à ceux de Michael,plus discret. Les deux protagonistes étaient en complète osmose etleur corps en parfaits harmonie. Ils étaient à présent au septièmeciel.
Leur ébat fini, Michael et Lise étaient tout deux allongésdans les bras l'un de l'autre, lui, lui caressant le dos et elle lajoue, leurs regards ne se quittaient plus. Aucun d'eux n'osait parler,le moment était parfait et ils ne voulaient en aucun cas le gêcher.Michael enfouit sa tête dans le cou de sa bien-aimé afin de sentirson agréable parfum de lilas et de le parsemer de tendres etchaleureux baisers. Lise, elle, posa sa main sur le torse de sonhomme et fis parcourir ses doigts dessus, lui procurant d'innombrablefrissons. Michael recula sa tête pour regarder la jeune femme dansles yeux, il entrouvrit ensuite la bouche et tenta tant bien que malde sortir les deux mots qu'elle voulait entendre.
Lise, je ... Je t'ai ...
Il va bien falloir que tu apprennes à le dire Michael ... soupira Lise, déçue.
Désolée mais je ne l''ai jamais dit à personne ! S'emporta Michael.
Ne t'énerve pas je t'aime et j'attendrai. J'ai toute la vie devant moi pour que tu me le dises après tout.
Michael ne répondit pas, à mes paroles il se mit à regarderdans le vide comme si quelque chose le perturbé. C'est alors que jecompris ce qu'était le problème ou plutôt qui.
- Le problème c'est Drake, c'est ça ? Michael, de quoi as tu peur ? Tu t'en fiches de ses fichues règles, ton bonheur passe avant tout. Je sais que c'est grâce à lui que tu es encore là mais bon, il y a des limites, tu es libre de faire ce que tu veux. Si il te fait peur, on peut partir, loin ! argumentais-je.
- Tu ne le connais vraiment pas. Où que j'aille il me retrouvera et il te fera du mal. Les règles sont très claires, pas de place pour les sentiments sous risque d'être tué. Et il s'en prendra à toi pour m'atteindre. Je ne peux rien faire contre lui, je dois lui obéir à vie, c'est notre accord. Je n'ose même pas imaginer ce qu'il te ferait si il apprenait pour nous deux !
- Il ne me fait pas peur moi. Je préfère mourir que de te voir souffrir ou de te savoir mort.
- Sans toi je ne suis rien d'accord ? Je ne peux pas vivre dans un monde ou tu n'existerais pas, tu comprends ça ?!
- Michael ...
Les mains dans les poches, la capuche sur la tête, le visagebaissé et la cigarette à la bouche. Je déambulai les rues deNew-York en cherchant une solution pour Lise et moi. Je ne voulaisabsolument pas qu'elle souffre par ma faute et encore moins qu'ellemeurt mais Drake en serait capable, il la violerait puis il latuerait. Il faut toujours que ces choses là m'arrive à moi. Quellevie de merde. Peut-être que si ... Non, je n'y arriverai jamais ! Je soupirai lorsque quelqu'un me heurta de plein fouet, me faisantperdre l'équilibre et tomber à terre. Je secouai la tête et larelevai en un même mouvement vers l'individu. Je me relevai etregardai la personne qui n'était autre que Chris. Je ne pusm'empêcher de rigoler à gorge déployée tellement il me faisaitpitié.
- J'espère que tu as bien profité de ce moment entre Lise et moi, ricanais-je.
- Sale enfoiré, je vais te tuer !
Chris me sauta dessus comme un lion et ma plaqua au sol avantde commencer à me ruer de coups de poings. Je les esquivais touset lui en donnais un en retour, puis je le poussai violemment avecmon pied pour le dégager. Je me levai et l'attrapai par le col deson tee-shirt avant de le plaquer contre un mur, son dos craqua sousma force.
- Fais pas le malin avec moi Sawyer.
- Ne t'approche plus d'elle ! Tu ne la mérite pas.
- Parce que toi tu la mérites ? Tu rêve mon pote. Lise m'appartient, elle est à moi.
Ce mec était une vraie perte de temps et il ne servaitstrictement à rien. Ah si, à me divertir. Je le lâchai, luitournai le dos, ramassai ma cigarette et repris ma route comme sirien ne cétait passé. C'est alors que je reçu un coup de pieddans le dos qui me projeta à terre -encore-, Chris m'assena de coupsde pieds et de poings dans le ventre et à la figure. Une bagarreentre nous démarra alors, je me débattais en lui donnant un coup detête, Chris vacilla, j'en profitais pour prendre un couteau dans lapoche de ma veste en cuir rouge et lui mis sous le cou.
- Je t'avais dit de pas faire le malin.
Je lui plantai le couteau dans la main droite puis au niveau duthorax. Le voir crier de douleur me fis rigoler, il était sipitoyable et faible. Je lui mis un dernier coup de tête puis partis,le laissant là , complétement inconscient.
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Please, don't forget me.
FanfictionLorsque tout va mal dans la vie de certaines personnes, que tout ceux qui les accrochaient à la vie finissent par partir, ils retombent dans ce cercle infernal qu'est la souffrance et les idées noires refont surface pour ne laisser qu'une coque de c...