Please, don't forget me.

Chapter three : The bad vs the good.

Plus de deux mois c'étaient écoulés depuis l'incident avec Michael devant le lycée et quelques nouveaux événements c'étaient produits. Comme le fait que Michael se soit fait virer du lycée pour emploi de substances illégales dans l'établissement ou encore pour avoir envoyé un élève à l'hôpital. Ce fut quand je vis des choses comme cela que je me dis que j'aurais préféré ne jamais l'avoir rencontré, mais malgré tout, cela ne changeait en rien mes sentiments pour lui, bien que de la haine c'était tout de même formée au fond de mon cœur.

Quand à Chris, lui, logeait chez moi le temps de se trouver un endroit où habiter, et il avait réussi à trouver une fac dans le coin, à quelques pas du lycée. Comme nous nous voyons tout les jours notre relation avait beaucoup évoluée, nous étions devenus très complice, nous partagions beaucoup de choses, de temps en temps on dormait ensemble, on allait en boite aussi, en gros on passait beaucoup de temps ensemble, ce qui n'était pas pour me déplaire car je me sentais moins seule; il me rappelait un peu Kathleen.

Nous étions samedi 10 mars, aujourd'hui comme tout les samedis Michael faisait une fête chez lui et j'avais décidé d'y aller avec Chris. J'étais dans la salle de bain en train de finaliser ma coiffure, je finissais de me boucler les cheveux et me regardais dans mon miroir. Je portai un jean à trous et un tee-shirt à dentelle puis je m'étais légèrement maquillée. J'enfilai mes converses et allai rejoindre Chris qui m'attendait depuis près d'une heure dans le salon, je mis en vitesse ma veste et entrelaçai mes doigts avec les siens en souriant. Nous sortîmes donc de chez moi main dans la main; la nuit était tombée, les rues étaient éclaircis seulement grâce aux quelques lampadaires présents.

La porte de la maison de Michael était ouverte, de nombreuses personnes étaient présentes et la fête battait déjà son plein. Chris et moi rentrâmes à l'intérieur sous le regard ahuri des autres, comme tout le monde étaient au courant de la "guerre" entre Michael et moi. Je cherchai d'ailleurs ce dernier du regard dans toute la pièce, il était assit sur le canapé encore et toujours en train de jouer de ses charmes avec ses pauvres filles sans cervelle. Mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines en les voyant le toucher. Je pris sur moi et entraînai Chris avec moi sur le fauteuil d'en face, je m'assis sur ses genoux et passai mes bras derrière sa nuque toujours en regardant Michael. Ce dernier tourna immédiatement la tête vers nous quand il nous vit, il fronça les sourcils en observant nos moindres faits et gestes. Je lui fis un clin d'œil puis dans un mouvement je plaquai ma bouche contre celle de Chris, je lui mordillai d'abord doucement la lèvre inférieure puis l'embrassai tendrement avant d'intensifier notre baiser en mettant ma langue en contact avec la sienne. Au fond de moi un sentiment de remord se formait, j'avais comme impression de me servir de lui seulement pour arriver à mes fins. Regarde ce que tu me fais faire Michael ...

Après ses quelques minutes de "tendresse" je me retournai à nouveau vers nos voisins d'en face, mais comme par hasard Michael n'était plus là . Satisfaite, je l'étais -à moitié-, pour l'instant. Je me levai et montai à l'étage en prévenant Chris que j'allais me repoudrer et que je n'en avais pas pour longtemps. Je me repoudrai un peu le nez quand le porte s'ouvrit puis se referma, à clef. Je regardai à travers le miroir qui c'était, Michael, je ne fis pas attention à lui et continuai ce que je faisais.

- Alors comme ça tu sors avec ce mec ? m'interrogea Michael avec    dégoût.

- Et alors, ça te pose un problème ? rétorquais-je en le regardant à travers le miroir.

- Un problème ? Absolument pas. Pourquoi ça me dérangerait que tu sortes avec un minable comme lui ? Je sais c'que tu fais Lise.

- Et qu'est ce que je fais d'après toi Michael ? Ne sois pas jaloux qu'il embrasse mieux que toi voyons.

- Ah oui, tu crois ? Tu veux tester pour voir Evans ?

- J'attends de voir, pouffais-je.

Michael s'approcha de moi en souriant puis posa ses mains sur mes hanches tandis que je passais mes bras autour de sa nuque. Il me souleva pour me poser sur le meuble en acajou se trouvant sous le miroir et approcha son visage du mien; je rigolai et reculai mon visage jusqu'à ce que mon crâne heurte le glace. Michael en profita alors pour m'embrasser avec passion, ses lèvres étaient toujours aussi douces, fruitées et lisses -hmm-; j'accentuais notre baiser en faufilant mes doigts dans ses cheveux bouclés. Des frissons me parcoururent le corps, des picotements au niveau de mon entrejambe me firent gémir. A ce moment Michael me souleva à nouveau, j'enroulais mes jambes autour de son bassin et le laissai nous emmener je ne sais où. Pardonne moi Chris, je t'en supplie, c'est lui que j'aime ...

Je me retrouvais allongée sur un lit, le corps de Michael au-dessus du mien, nos langues toujours entrelacées et nos lèvres bougeant à l'unisson; ma respiration devint saccadée, mon coeur s'accéléra : j'eus l'impression que celui-ci allait cesser de battre tant l'émotion était grande. En aucun cas je ne voulais rompre se baiser, cet instant magique mais ce manque d'air devenait vraiment pénible et insupportable. Comme-ci mes pensées avaient été dévoilées au grand jour, à mon coeur défendant Michael décolla ses lèvres des miennes. Je pus alors reprendre mon souffle etre venir à la réalité, Michael me regardait inlassablement dans les yeux avec un sourire coquin dessiné sur ses magnifique lèvres charnues, alors que moi ou plutôt mes joues commencèrent à s'empourprer de rouge, la chaleur de son torse m'envahissait ainsi que son regard posé sur moi. Je ne pouvais plus tenir, s'en était beaucoup trop pour moi, mon corps ne pouvait supporter de telles pulsions. Je le voulais, lui, pour moi toute seule en oubliant tout ce qu'il avait pu faire ou dire.

- Tu sais qu'à ce stade on ne peut pas reculer, m'annonça t-il dans    un souffle.

      La seule chose que je pouvais faire dans mon état qui était plus que secondaire était tout simplement d'hochai la tête de bas-en-haut en guise de réponse, à moins que ce n'était pour approuver ce fait. De plus j'en avais vraiment envie mais un doute persistait tout de même dans mon esprit : et après ? Mon cerveau avait complétement disjoncté, mes neurones n'étaient plus connectés et sans cela je ne pouvais pas réfléchir. Je fermai alors les yeux pour essayer tant bien que mal de faire le vide dansma tête afin de pouvoir me concentrer sur le moment présent, en plus Michael semblait attendre une réponse claire de ma part. Je soupirai longuement.

- Je vois, conclut-il.

De quoi ? Que voyait-il ? Non, ça n'allait pas recommencer ! Michael sourit en coin et s'allongea à côté de moi en m'intimant de faire la même chose. J'hésitai mais posai ma tête sur son torse pendant que ses doigts se faufilèrent dans mes cheveux pour les caresser. Je m'assoupis sans m'en rendre compte.

Depuis une heure Michael était assit en tailleur sur son lit au côtés de Lise qui s'était endormie, il n'avait pas bougé ne serait-ce que d'un millimètre, il était auprès d'elle et c'est tout ce qui comptait à cet instant. C'est en regardant le visage d'ange de la femme qu'il aimait mais qu'il avait tant fait souffrir qu'il se mit à réfléchir. Il la voulait autant qu'elle le voulait mais tout cela risquerait d'être trop dangereux pour la jeune femme. Etre la petite-amie d'un dealer était risqué, surtout celle de Michael Jackson, l'homme le plus convoité. Non c'était bien trop dangereux. Il devrait faire avec et puis qui disait qu'elle l'aimai encore et qu'elle voulait de lui après ce qu'il lui avait fait ? Personne. Michael sortit de ses pensées lorsqu'il entendu la porte de lachambre s'ouvrir. Chris se trouvait dans l'encadrement de celle-ci,les bras croisés et fixait Michael et Lise avec insistance. Sepourrait-il qu'ils avaient fait ce qu'il pense ? Avaient-il couché ensemble ? Michael tourna la tête vers Chris et le regarda ensouriant, comme pour se moquer.

- Je crois qu'elle a fait son choix, ricana Michael.

      Chris serra les poings en regardant méchamment le métis, puisLise. Il n'avait qu'une envie : le tuer. Il claqua alors violemmentla porte de la chambre et partit plus énérvé que jamais.

- Tu vas me le payer Jackson, marmona t-il.