Chapter five : Goodbye.

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La nuit était maintenant tombée depuis déjà plusieurs heures et Michael n'était toujours pas de retour. Je commençai réellement à m'inquiéter, même si je savais qu'il n'avait rien pu lui arriver.Je tournai en rond dans le salon en espérant le voir franchir leseuil de la porte dans la seconde qui suivait. Et si il était avecune autre fille ? Non Lise arrête de penser à ça. Il n'est pascomme ça, quoi que ... Après mûres réflexions je pris ma veste en jean et sortit dela maison. Je détestais sortir seule la nuit à cause de tout les gens étranges qui y traînaient : dealer, violeurs ... D'ailleurs,peut-être que Michael était avec Drake en train de faire je nesavais quoi. Il fallait que je prenne le risque d'aller voir ledealer le plus dangereux du pays.

J'étais arrivée devant l'entrepôt du gang. Il n'y avaitaucun éclairage, ni personne. Je fis coulisser la grande porte enmétal blanc et pénétrai dans le bâtiment. L'intérieur était peu éclairé, seulement quelques lampes étaient parsemées par ci parlà . Je m'avançais donc à la recherche de Drake Thomas et peut-êtrede Michael. Je perçus une bande de garçons sur un canapé, je mecachai alors derrière la rempart de l'escalier en acier. D'un coupj'étais tétanisée par la peur et je ne voyais pas Michael. Il fallait que jelui demande où il était mais je ne pouvais plus bouger.J'inspirai un bon coup et sortis enfin de ma cachette pour aller à leur rencontre. Le regard des cinq garçons se tourna vers moi. Il yavait Dan, le frère de Drake, Chase, Josh, Chad et enfin le leader :Drake Thomas. Un sourire espiègle se forma sur les lèvres de cedernier. Il était plus que répugnant, la nature ne lui avaitdécidément pas fait de cadeau.


- Alors ma belle on s'est perdu ? Ce n'est pas un endroit pour les    jolies filles dans ton genre, dit-il en se levant.

- Je cherche Michael, tu ne l'aurais pas vu ? demandais-je sur un ton qui se voudrait sec et ferme.

- Mais oui, j'te r'connais ! T'es Lise Evans, la p'tite protégée de notre cher Michael. Il ne m'avait pas dit que t'étais aussi ... bonne. T'as tout ce qu'il faut là où il faut. Un putain de cul et    des putains de gros seins.

- Ecoutes, je veux juste savoir où est Michael, si tu veux pas me le dire alors t'en pis, je le chercherai moi même.

- Fais moi une petite gâterie et j'te le dirai.     

-Tu rigoles là j'espère ?

- J'ai l'air ? Aller, j'te d'manderai rien d'plus, sourit-il.

- Vas te faire foutre, je ne suis pas une pute !

- Tu veux savoir où est Michael, alors faut q't'obéisse.

- Vas te faire voir.     

- Tu as pas vraiment le choix, ricana t-il en m'attrapant le bras.


Drake me frappa d'un coup de poing au ventre et me porta sur son épaule jusqu'à l'étage. Il ouvrit une porte en bois et rentra dans la pièce suivitde ses acolytes. Il me balança sur un lit avant de refermer laporte. Mon ventre me faisait atrocement mal, je n'arrivais pas à bouger et à respirer. Le dealer s'assit calmement sur le lit etm'attrapa par les cheveux avant de plaquer ses affreuses lèvresgluantes contre les miennes. Je ne me débattais pas pour ne pas meprendre un autre coup mais je ne répondis pas pour autant à sonbaiser. Peut-être que j'aurais dû vu ce qu'il m'attendait ensuite.Drake m'empoigna alors violemment les seins. J'écarquillai les yeux,choquée et surprise à la fois. Il avait osé. Que pouvais-je bienfaire ? Il était beaucoup plus fort que moi, seul un miracle pouvaitme sauver. Drake commença à me déshabiller, j'étais à présentnue devant cet être infâme. La suite de ce calvert je ne peux pasvous le raconter. Pourquoi ? Parce que j'avais perdu connaissance.

J'entendis des voix plutôt fortes ainsi que des bruits violents, onaurait pu croire que des personnes étaient en train de se battre.J'essayai d'ouvrir les yeux, en vain, c'était comme si un poids m'enempêché. Tout mes membres était encombrés, je ne pouvais pas nonplus bouger. Une soudaine douleur surgit au niveau de mon coeur, jesentis du sang dans ma gorge, je le crachais alors en toussant.Quelqu'un attrapa ma main et la serra fort en m'appelant à plusieursreprises, il s'agissait de Michael.


- Mich ... eal ... suffoquais-je.

- Chut mon amour ... Une ambulance va arriver. Je suis tellement    désolé de ce qu'ils t'ont fait, tout est de ma faute ... Pardonne-moi je t'en supplie ... hoqueta le jeune homme.





La jeune fille savait très bien que c'était fini et elle ne voulaitplus se battre pour survivre dans ce monde empli de haine et de violence. Ce monde n'était pas fait pour elle, elle était trop faible pour y vivre ou plutôt pour y survivre. Tout cequ'elle voulait c'était rejoindre sa meilleure amie et ses parentsde l'autre côté, et peu importe les conséquences de son choix.Bien sûr qu'elle pensait à Michael, elle savait qu'il souffriraitmais lui ne l'avait-il pas fait auparavant ? Elle savait que c'était égoiste de vouloir mourir mais elle le voulait, depuis longtemps et puis elle ne pouvait rien y faire, seulement less médecins pourraient la sauver mais elle espérai de tout son cœur qu'ils n'y arriveraient pas.

Le métis lui parlait mais elle ne l'écoutait plus, elle étaiten train de s'en aller pour le plus grand malheur de Michael.Qu'allait-il devenir sans elle ? Il la secoua à plusieurs reprises,aucune réaction de la part de la jeune fille.


- Lise ! Non, ne me laisse pas par pitié ! S'écria t-il en pleurant    et en la secouant. Je t'aime, ne pars pas ...





                                                                ***     ***








       Dimanche 25 mars 1982.

Cela faisait un mois que Lise n'était plus là , laissant Michaelseul. Les médecins n'avaient rien pu faire. Lors de l'accident Drake avait rouvert les entailles sur les bras de la jeune fille et en avait profité pour les tailler plus profondément, il lui avait également planté un couteau dans la cage thoracique et dans les poumons. La jeune fille était décédée dans l'ambulance pendant le trajet jusqu'à l'hôpital. Le jeune homme n'y arrivait pas, il ne tenait plus. Sa vie n'avait plusaucun sens sans elle, il souffrait comme jamais et tout le monde leremarquait. Au lycée une plaque en hommage pour la jeune fille avait était mise devant le bâtiment juste à côté de celle de sa meilleure amie et de nombreuses fleurs y étaientprésentes.

Le soleil brillait bien que les nuages le couvrait un peu, ilne faisait pas vraiment chaud non plus. Michael était assit au bordd'une falaise, cette même falaise où elle avait essayé d'en finir, les jambes dans le vide et une photo dans les mains.Il pleurait encore et toujours, il n'avait jamais cessé depuis cefameux jour. Il avait tout fait pour se venger mais en fin de compte il s'était dit que ça ne ferait pas revenir Lise. Les jours étaient mornes depuis son départ, il avait réintégré le lycée mais n'y étais pas retourné, il n'en avait pas le courage, il préférait se blottir dans son lit avec la photo de la jeune fille en pleurant nuits et jours. Il n'avait plus goût à la vie, il se laissait lui aussi dépérir à vue d'œil. Il attendait impatiemment le jour où il la reverrait. Le jour où il pourrait de nouveau lui prendre la main et la serrer dans ses bras en lui disant à quel point il l'aimait. Ca oui, il l'aimait et jamais il ne cessera. Aujourd'hui était l'anniversaire de sabien-aimée, à présent il détestait ce jour. Il voulait crier sadouleur, pour que tout le monde sache à quel point il souffrait maisil n'y arrivait pas, il se contentait simplement de laisser coulerses larmes. Certaines tombaient sur le cadre photo qu'il tenaitfermement d'autres sur son tee-shirt blanc. Il releva la tête etregarda le ciel où s'y trouvait Lise maintenant. Peut-être était-elle mieux là-haut, au moins elle ne soufrait plus et elle était avec ses parents et sa meilleure amie. La pluie se mit soudainement à tomber, elle reflétait les émotions du métis, elle parlait pour lui.


- Maybe the wall will tumble, and sun may refuse to shine, when I say I love you. Baby you've gotta know, that's for all time ...

Please, don't forget me.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant