Musique à lire avec le texte.
Tu devenais folle. Plus folle. Plus folle. Plus folle. Tu ne faisais plus la différence entre le bien et le mal. Plus la différence entre un être humain et un animal. Parfois, tu étais lucide. Dans ces moments tu haïssais. Tu haïssais le WICKED, il t'avait parqué comme un animal, certes tu en devenais un, mais il aurait pu te donner un flingue pour que tu ne sombres pas dans la folie.
La plupart des fondus trainaient en bande. Pas toi. La plupart des fondus défendaient farouchement un endroit, leur quartier général. Pas toi. Toi, seule, tu trainais dans les villes. Tu voulais avoir l'air de dire : Regardez ! Je suis seule et faible ! Attaquez-moi ! Tuez-moi ! Malheureusement dans ces moments là, ceux où tu te faisait attaquer, c'était la bête qui prenait le dessus. Alors, tu tuais tout ceux qui te considérais comme une proie facile.
Et, crois-moi, il valait mieux ne pas croiser ton chemin.
Tu avais déchiqueté le visage d'un, décapité un autre. Tu avais dévoré les yeux d'un ancien riche. Quand tu étais lucide, tu les pleurais, tu les imploraient de te pardonner.
Depuis quelques jours, tu te sentais mieux aller. Une affiche avait été placardée clamant : THOMAS, EN RÉALITÉ, C'EST TOI LE CHEF. L'affiche était signée du WICKED. Dans ton coeur de fondue brillait une lumière inattendue. Ton Thomas allait venir dans la ville. Tu le sentais. Tu voulais juste le revoir. Juste ça. Tu ne lui demanderais pas de te tuer, tu ne le ferais pas souffrir. Si, et seulement si, il se souvenait de toi. Ce qui n'arriverait sûrement pas.
Aujourd'hui tu étais presque joyeuse, gambadant dans la ville. Tu devais donner l'impression d'être encore plus folle que tu l'étais déjà, ton coutelas rouillé à la main, un collier de bois souillé de sang au cou. Étrangement, ton visage n'avait pas été touché pas la Braise. Tu avais toujours ta figure en bon état. En pensant que le WICKED avait raté l'occasion d'étudier un nouveau cas de Braise en la personne de toi-même tu te réjouis.
Brusquement tu fus plaqué contre un mur. Tu t'attendais à voir un fondu. Pourtant un asiatique que tu reconnus aussitôt te cracha au visage.
-Est-ce que tu as vu le Thomas dont tout le monde parle ?
-Non Minho, je n'ai pas vu Thomas, tu l'as perdu ? Encore ?
Il te relâcha, interloqué.
-Comment connais-tu mon nom ? Et pourquoi encore ? Son air choqué te fit éclater de rire.
Là, tu faisais vraiment peur.
-J'étais au WICKED... avec vous... mais j'ai choppé la Braise... ils m'ont envoyé là... je voulais revoir Thomas... mais si tu l'as encore perdu...
La colère t'envahit, elle était toujours tapie au fond de toi, mais elle resurgit soudainement. Tu voulais Thomas, tu voulais Thomas et personne ne pourrait t'empêcher de le voir. Malheureusement la maladie te faisait tout confondre. Pour toi, c'était de la faute de Minho si Thomas n'étais pas là. Tu confondais victimes et meurtriers. Les frontières ne brouillaient, une fois de plus.
-TU L'AS PERDU MINHO ! JE VEUX TOMMY ! Tu hurlais comme une petite fille. Des larmes coulèrent sur ton visage sale. Ton coutelas en main tu te jeta sur l'ancien coureur. Il esquiva ton coup en empoignant le manche de ton arme. Il retourna le coutelas contre toi, il t'écorcha la poitrine. Tu ne sentais pas la douleur et tu lui donnas un violent coup de poing sur la tempe. Il était sonné mais pas inconscient.
-MINHO ! Tu levas la tête. Thomas, ton cher Thomas était enfin là !
Un sourire naquit sur tes lèvres. Il passa devant toi sans te voir. Il était préoccupé par l'état de Minho. Tu avais l'impression qu'on venait te t'arracher ton coeur. Tu récupéras ton coutelas et te précipitas vers Thomas.
-TRAÎTRE ! REND-MOI TOMMY, JE VEUX MON TOMMY ! Ton cri te déchiras les cordes vocales.
Il bloqua ton bras et subitement tu te retrouvas à sa merci, désarmée. Tu pouvais voir son visage. Au moment où tu allais pleurer de désespoir, il te reconnue. Ses yeux s'illuminèrent. WICKED ne pouvait pas contenir tout l'amour qu'il avait pour toi. Il ne te lâcha pas. Il ne t'avais jamais lâché.
-T/P ? C'est... c'est bien toi ?
-Tommy... Murmuras tu.
Il t'enlaçais tendrement quand un autre sursaut de folie te prit. Tu le projetas en arrière.
-Vas...t'en...suis...mauvaise... Articulas-tu avec difficulté.
-Non ! Je peux pas te laisser ! Tu viens avec nous !
-Tommy... regarde-moi... vais...mourir...bientôt...
-Non... non... je peux pas.. Sanglota t'il.
-S'il te plait Tommy...comprend-moi...
-NON ! JE VEUX PAS COMPRENDRE ! Cria-t'il.
-Obligé...suis...une...fondue...
-Non...non... il y a un remède...
Il s'agenouilla près de toi.
-S'il te plaît T/P, reste avec moi...
Dans ton regard tu lui fit comprendre que tu ne pouvais pas, même si c'est ce que tu voulais plus que tout. La souffrance se lisait dans vos yeux. Séparés avant même de vous être vraiment revus. Il comprit. Mais jamais ne pu se résoudre à ce que tu lui demandas.
C'est Minho qui enfonça la lame de ton coutelas dans ton coeur.
Tu ne gémis pas. Tu ne fis rien. Absolument rien.
Thomas, lui, fit quelque chose. Il posa ses lèvres sur les tiennes.
-Je... t'aime...
Ce fut tes dernières paroles. Thomas t'avais offert de l'amour et de la paix au moment de mourir.
Il regarda la fleur rouge-noir s'étaler sur le t-shirt de celle qui l'aimait. Il regarda ton collier, tu le lui avait donné, c'était lui qui l'avait taillé pour toi. Il se promit que jamais il te t'oublierais. Que jamais il n'oublierais tout ce que vous avez vécu ensemble, le bien comme le mauvais. Et surtout, il se promit qu'il ferait payer WICKED pour ce qu'il t'avait fait.
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J'aime beaucoup cette imagine ! Par contre il est triste... et j'avoue que si vous étiez triste, ça ne vous a pas aider...
Il vous a plu ?
Bisous, Valentine.
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Imagines {FERMÉ}
FanfictionUne vieille grand-mère te regarde : -Viens ici, je vais te raconter une histoire... Tu t'assoies à côté d'elle pour ne pas la vexer. Soudain elle retire sa perruque et son masque et une jeune fille brune te dévisage : -Tu aimes les imagines ? J'ador...