A New Beginning [Reddie×Stenbrough]

{Chapitre 7}

C'était enfin le week-end, les garçons avaient prévu en début de semaine d'aller chez Bill pour célébrer les vacances. Pour l'instant, seulement Bill et Stan étaient là, les autres adolescents n'étaient pas encore arrivés, en même temps ils ne devraient être là qu'aux environs de 19 heure.

Pour l'instant les garçons discutaient dans la chambre de Bill. Ils rangeaient pour faire de la place pour installer les sacs de couchage dans la soirée. Après cela, Stan s'allongea sur le lit de son ami, et contempla le plafond. Il croisa ses mains sur son ventre en pensant. Bill finissait d'ordonner ses affaires puis s'arrêta. Il vit l'autre garçon allongé et fit un petit sourire, il le trouvait mignon. Il vient ensuite s'asseoir sur le bord du lit, il posa ses mains de chaque côté de ses jambes en regardant au sol. Lui aussi était pensif, il se remémorait un événement de son passé qui l'avait marqué, ce n'était pas un mauvais souvenir, non au contraire. C'est à ce moment qu'il comprit, il comprit qu'il n'était pas un garçon comme les autres, il était différent. Mais il avait peur. Pas peur d'être différent, il l'était déjà à cause de son bégaiement, il avait peur d'autre chose, peur d'accepter cette différence mais surtout, peur du regard des autres, de ce qu'ils penseraient.

Soudain, Stan le ramena à la réalité, il s'était assis à côté de lui quand il avait vu que son ami était resté figé pendant quelques minutes.

- Bill ? Bill ça va pas ? Eh ho Bill ? Tu dors ou quoi ?

Le garçon sortit alors de sa tête et leva le regard sur son camarade qui semblait inquiet.

- Hein ? qu …quoi ? Oui je vais b…bien

- Ouf tu m'a fait peur, tu étais parti dans les nuages. A quoi tu pensais ? Stanley le regardait en se mordant la lèvre.

Il y eu un court silence avant que l'intéressé réponde, il retourne la tête et fixait le mur.

- T...tu te souviens il y a quel…quelques années, quand on ét…était chez toi.

- Tu est conscient qu'il y a quelques années on allait toujours chez moi.

- Oui mais, c'ét…c'était pas un soir comme les autres…

//FlashBack//

C'était un soir comme les autres, Stan avait invité ses meilleurs amis chez lui, les trois autres membres du club des ratés originel. Ils avaient passé la soirée à regarder des films dans la chambre de Stanley, c'était le seul loser à avoir une télévision et un lecteur cassette dans sa chambre, alors il avait décidé d'en faire profiter ses amis.
Ce soir là, ils étaient installés sur le sol de la chambre du juif. A la fin d'un des nombreux films qu'ils avaient visionné pendant leur marathon, Eddie et Richie étaient descendus refaire du pop corn, toujours en se chamaillant sur on ne sait quel sujet inintéressant que les deux avaient abordé. Ils avaient donc laissé en tête à tête Stanley et William. Après un court silence, le fils du rabin avait engagé la conversation.

- Tu sais… ton bégaiement m'as jamais dérangé, pas une seule fois. Il le regardait dans les yeux en faisant un petit sourire.

L'autre garçon se sentit un peu gêné, il n'aimais pas vraiment qu'on parle de lui et encore moins de son bégaiement, mais quand ça venait de Stan, il pouvait tout supporter.

- Mer…merci Stan, ça me t…touche beaucoup ce que tu dis, vrai…vraiment. Il se mit à lui sourire puis une question lui vient. Mais p...pour...pourquoi tu me dis ça ?

- Je sais pas, je voulais juste que tu le saches, je veux être honnête avec toi.

Être honnête, alors pourquoi il ne lui disait pas vraiment ce qu'il voulait dire, ce qu'il ressentait à l'égard de son ami. C'était dur à dire et il ne voulais pas gâcher leur amitié, pas pour ça, surtout si il se faisait rejeter. Et puis comment auraient réagi les autres, et ses parents ? Il voulait enfouir ses sentiments au plus profond de lui et les oublier, mais il ne pouvait pas. A chaque fois qu'il voyait un sourire apparaître sur les lèvres de son Billy, ça éclairait sa journée. Il avait envie de l'embrasser à chaque fois qu'il se retrouvait avec lui, mais il ne pouvait pas, il ne devait pas. C'est ce qu'il ressentait à ce moment là. Mais non, il ne fallait pas.