Chapitre 8-

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                La panique m'envahit, je vais mourir, ai-je vraiment envie de mourir. Tout d'un coup, une chaleur étrange se repend dans mon corps. Je sens une goutte ruisseler le long de ma tempe puis de ma joue. Mes yeux s'ouvre rapidement, il fait noir, je fixe un point invisible tellement fort que des point commence à apparaître.

Je ne comprends pas ce qui se passe, ni où je me trouve. Il me faut un moment pour que je m'habitue à l'obscurité de la pièce. Ma respiration est rapide, mon cœur bat si vite. Des images me reviennent en tête, la chaleur des flammes, les hurlements.

Je fini par redresser et mon cerveaux assimile doucement les informations, je suis chez Jay, sur son canapé. Je vais bien, je suis en sécurité. Je répète de nombreuse fois c'est deux phrase pour me rassurer mais rien n'y fait. Ce cauchemar reste en surface comme un monstre caché dans un placard près à sortir dès que mes yeux se ferment. Je me lève afin de pouvoir éclairer la pièce.

Le salon est minuscule, il y a le strict nécessaire, un vieux canapé rouge ne tissu, une table basse noir où traîne mon téléphone, mes clopes. La télévision est accroché au mur blanc qui a été jauni a force de fumer dans la pièce. En dessous de celle-ci un meuble de rangement en bois plein de livre est éparpiller. Des fringues et des chaussures jonche le parquet foncé. Mon ami n'est pas une fée du ménage, c'est une certitude mais cet endroit est réconfortant d'une certaine manière. Je me sens plus à ma place ici que dans l'immense maison de ma génitrice où tout est rangée au millimétré près. Les deux foyer contraste totalement. Ici, c'est rustique et sombre. Chez ma mère, tout est clair et moderne.

Je me dirige vers la cuisine ouverte, situé juste derrière le sofa. Nous sommes dans le même ton que le salon, les meubles sont en bois, le plan de travail clair. Un grand mur en brique habille la pièce et lui donne un charme. J'ouvre le placard juste à côté du réfrigérateur vintage rouge, je prends la première bouteille qui me tombe sous la main.

Vodka.

Parfait.

Je ne prend pas la peine de chercher après un verre et bois directement au goulot. Des brides de souvenir continue à tourner dans ma tête, les gyrophares. Les hurlements de Crystal.

Une gorgé,

- On est entrain de le perdre.

Une gorgé,

- La voiture va exploser.

J'ai besoin d'oublier ce moment terrifiant, ce n'était qu'un cauchemar. Un putain de rêve réel. Je pose la bouteille sur le plan de travail. Je pose mes mains sur le bord du plan de travail, ferme les yeux un instant et souffle. Je ré ouvre les yeux, mes mains serre tellement le bois que mes jointures deviennent blanche, mes doigts me font mal, mais les sensations, les odeurs sont toujours là. J'aimerais que cette nuit là sorte de ma tête. J'ai besoin que cette nuit sorte de mon esprit. Je n'en peux plus de ces nuits agitées. Je me sens si fatigué, sa tourne en boucle comme un vieux disque raillé.

Tout est de sa faute.


- Ca va ? Je t'ai entendu hurler ?


Mon pote se tient à quelques mètres de moi, adossée au chambranle de sa porte de chambre. Je ne l'ai même pas entendu la porte s'ouvrir. Vêtu que d'un caleçon. J'ai vue sur son œuvre d'art comme il aime si bien le dire, c'est tatouage. Tout son torse musclé est parsemer de dessin gravé à l'encre noir, différent symbole sont représenté. On peu distingué, sur son pectoraux droit un portrait de Jésus et sur le gauche une tête de mort effrayante le tout est relié avec différente phrase et date, on peut discernée dans tout ses dessins une boussole qui descend sur son ventre. Je n'ai jamais compris si toutes c'est œuvres avait un lien et une signification. Mon regard remonte vers son visage encore ensommeillé jusqu'à ses cheveux brun en bataille.

Je sais que je suis clairement entrain de le mater et même si il est clairement canon, je sais qu'il ne se passera jamais rien entre nous, il en profite pour se balader a moité à poil quand je suis là car ce qu'il intéresse Jay se sont les mec blond bien propre sur eux. Encore un contraste totale avec ce que lui ai.


- Désolé de t'avoir réveillé, j'ai fait un cauchemar, rien de grave.


- Tu veux en parler ? Demande Jay


- Non, ne t'inquiète pas, ce n'est rien, j'ai toujours eu un sommeil agitée, dis-je tendu en reprenant une gorgée de boisson.


- Tu sais, je t'entends toutes les nuits hurler dans ton sommeil, ça fait une semaine que tu es là et toutes les nuits, tu prononces les mêmes mots. Qui est Chris, Rose ?


- Je ne veux pas en parler Jay.


Mon ton se fut plus agressif que je le souhaitais, je vois mon meilleur ami reculer main en l'air, comme pour me dire de me détendre. Je ne peux pas lui en vouloir. Mais, je ne suis pas prête à expliquer tout ça, c'est trop douloureux.

Je le vois hésiter un moment, puis il se dirige vers le meuble télé et sortir un petit sachet de poudre. Sans un mot de plus, je le rejoins dans le salon et nous terminons la nuit sous l'emprise de la drogue mélanger à l'alcool. Toute façon, je sais que je ne dormirais plus, il n'est que 3 heures du matin et ma journée à déjà commencer.


Je remarque que mon téléphone émet une petite lumière verte pour m'indiquer que j'ai de nouvelles notifications. Je le prends et déverrouille l'écran, j'ai un message et une nouvelle notification sur whatsapps. Dans un premier temps, je regarde la première notification et sans surprise s'est un message de ma connasse de génitrice.


«Rose, répond moi s'il te plaît, je m'en veux. Rentre à la maison, je m'inquiète où es-tu ?
Bisous maman»


Je l'efface sans prendre la peine de lui répondre. Je ne veux pas lui parler, jamais.

Je change d'application pour voir qui me contacté à une heure si tardive ou si matinal. Comment est-ce possible ? Comment il a pu me trouver ce con. Le mec de la dernière fois à réussir à me trouver sur cette plateforme de messagerie, c'est une blague. Je suis tombé sur le gros lourd qui ne connaît pas les plans cul. C'est encore un mec qui veut plus, je n'ai rien à offrir de plus. Il ne manque pas de culot lui.


«La dernière fois, tu ne m'as pas donné ton numéro, j'ai vraiment eu du mal à te retrouver, juste avec ton prénom. Sais-tu combien de rose, il existe en Amérique ? J'ai envie de te revoir donnons nous rendez vous.


Harry»


Je soupire en lisant ce message et éteins mon téléphone sans répondre. 

Dark Rose.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant