Chapitre 16

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Quand elle avait été retrouvée, son père n'avait pas eu la réaction à la quelle elle s'attendait.

Au lieu de son père lui sauter dessus pour un calin étant rassuré que sa fille soit sain et sauve, son père lâcha un regard extrêmement sinistre suivi d'une engueulade.

Dans la même journée, les gardes de Marinette s'était multiplié de cinq fois.

Tout cela pour une seule personne.

C'était le jour où elle allait partir de Paris de toute façon.

C'était presque ridicule l'idée d'avoir autant de personnes protégeant une seule personne alors que cette dernière allait être écartée du danger dans les heures qui allaient suivre.

Marinette s'était mise en boule sur son lit, pensant à tout les événements qui s'étaient produits depuis qu'elle était arrivée.

L'assassin.

Félix.

L'entraînement.

Adrien.

Et la trahison de son garde du corps.

Tout cela lui donnait le sentiment que ces événements s'étaient tous déroulés en même pas une journée.

Beaucoup de chose s'étaient passés et elle allait tout laisser derrière elle et oublier.

"Oublier peu à peu les souvenirs et les douleurs et laisser le passé disparaître avec tout ce qui se trouve dedans. Y compris Adrien..."

Adrien...

Malgré tout les efforts qu'elle mettait pour se distraire pendant ne serais que quelques minutes a peine ne marchaient pas.

Adrien restait en tête, comme un mémoire si nouveau, si précieux mais fragile.

Elle était sur le point de le laisser tomber sur le sol et se briser.

L'oublier comme lui l'avait oublié.

Marinette regrettait. Elle n'avait donné presque aucune opposition à la demande d'Adrien.

Elle voulait y retourner, elle voulait le revoir.

Elle voulait rester.

Marinette hésita durant de longues minutes alternant entre la peur de ce que son père pourrait lui infliger comme punition et l'envie de comme même s'échapper et rejoindre son ami d'enfance.

Et finalement elle laissa ses émotions passer devant elle.

Mari se changea et mit ses habits d'entraînement à l'escrime qu'elle avait caché avant que son père puisse les voir.

Habillé avec une combinaison plus flexible elle se dirigea au balon de sa chambre et se laissa tomber dans la rue qui se situait a six mètres d'ou elle était.

Au début l'hésitation et la peur lui disait de retourner en arrière, mais ses envies égoïstes la poussèrent à comme même sauter.

Coup de Foudre (Sans Fin)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant