1785
Ville des lumières, ville des mystères.
Paris, capitale française, laisse ses habitants rentrer dans le confort de leurs maisons avant la pénombre. Les rues se vident lentement, laissant quelques gardes nationaux patrouiller dans les rues, les quelques ruelles pauvrisimes de la cité ne dorment pas par contre. Elles grouillent de vie et de misère, vivant dans la crasse et dans les déchets des autres, le combat pour la survie est toujours compliqué dans la Cour des Miracles. Les voleurs rodent dans les ombres des bâtisses cherchant leurs proies tels des prédateurs qui abattent leurs yeux sur un petit animal inoffensif.
Dans la Cour des Miracles, soit on trouve de l'autorité dans sa puissance et sa petite fortune, soit on trouve confort dans l'obscurité et on sort comme un rat pour ne serais-ce qu'une petite opportunité de richesse.
Les gardes ne rodent pas les régions de la Cour, peu d'intêrêt de se balader dans un défouloir comme celui-ci pensent-ils. Pourtant un homme à la préstance royale traverse les rues au pierres endommagés avec sa caléche et cinq hommes de main éppées dans leurs mains.
L'homme de préstance royale regarde en dehors des fenêtres qui le sépare du monde des mendiants et des fourbes avec dégout, se demandant pourquoi il n'aurait pas pu entre poser ses affaires dans un quartier plus propre et civilisé que celui-là, mais il sait très bien que les rumeurs passent vite dans la capitale. Les rumeurs des dépenses de Versailles et de l'incapacité politique du Roi traversent déjà les pensées des gens dans cette époque sombre de forte taxation et de famine. Mais tel est un léger sacrifice pour l'homme dans son vagon. Tel est l'ordre des choses. Il est né supérieur aux paysans, noble depuis la sortie du ventre de sa mère, riche avec tout droits sur toutes vies au sang inférieur au sien.Il se fait surprendre par deux coups sur le toit de la calèche.
- Nous sommes arrivé monsieur.
Il prend un moment pour remettre ses pensées en place avant de se racler la gorge et répondre que ses hommes restent dehors le temps de négocier avec son partenaire.Il descent de sa voiture pour rentrer dans le monde à l'odeur infecte, évitant la crasse des crottes laissées par les montures l'amenant d'un endroit à l'autre.
Il pose ses yeux sur une taverne, pleine de vie, aux lumières émanantes de toutes les fenêtres. Des chansons sont chantées et les prostituées dansent avec leurs payeurs bourrés. Le noble esquisse un air de dégout et rentre dans l'établissement évitant les clients et les infects mode de vie des citoyens hurlants des chasons aux paroles les plus idiots. Il sort de l'autre côté dans un petit jardin, un grand homme avec une hache contre le mur se repose, yeux fermés, devant une l'entrée vers une cave.
L'homme s'appércoit de l'arrivée du noble et fait un oui de la tête sans avoir à demander de qui il s'agit.
Sans hésiter, il s'éloigne, ouvrant la porte de fer pour laisser passer la tête de l'opération.
Descendant les pas de pierre, le brouhaha de la foule ressurgit de derrière le coin. Il arrive dans une grande cave, avec une vingtaine d'hommes et femmes, nobles ou pauvres, pariant leurs argents sur combat du ring.
Dans le ring, un esclave se fait battre à mort, crachant du sang et de la bile pendant que l'autre esclave laisse sa rage parler a travers un coup de pied lui disloquant la mâchoire.
Un dernier violent coup de pied dans la tête finit avec un crac et une plaie qui laisse le sang couler. Les spectateurs explosent dans des cris de victoire, d'autres dans des râles de défaite. Au plus profond de la pièce, un homme, auquel se dirigent tous les spectateurs pendant que les gardes amènent le gagnant dans une cellule et le mort dans le caniveaux, appelle des noms et distribue l'argent gagné de parieurs. Voyant le noble marcher vers lui, il donne l'argent au dernier avant d'annoncer que les combats prendront une pause pour une vingtaine de minutes. L'homme descend pour faire face à son employeur à qui il serre la main.
- Augustin, je vois que les affaires fonctionnent, demande le noble esquissant un léger sourire.
- Absolument monsieur! Tout fonctionne à merveille.
- J'ai quelques demandes particulières venant du plus haut lieu.
- ... Vous parlez bien de votre employeur messire?
- N'en parlons en pas ici. Montons dans votre bureau.
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Coup de Foudre (Sans Fin)
Fanfiction1782 Une noblesse corrompu utilise les citoyens pour leurs désirs les plus morbides. Adrien Horville, issue d'une famille noble lui aussi, est contre cette idéologie et devient assassin pour tuer les malfaiteurs. Mais quand il reçoit l'ordre de t...