Chapitre 6 - Le revenu

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-William... Pourquoi? Pleurnicha Elsa en enfouissant son visage dans sa chemise, les larmes coulant encore sur son visage rougie.

-Je suis désolé, je n'avais pas d'autre choix. Répondit-il en caressant sa tête avec ses doigts abîmés. Prétendre que je sois mort était le meilleur moyen pour que maman me laisse tranquille et ne se mêle pas de mes affaires.

-T'aurais au moins nous le dire à nous! S'exclama tristement Aiden, serré dans les bras de son frère.

-Pour qu'il reste des traces de ma survie? Ricana le roux, ébouriffant ses cheveux attachés. Ce n'est pas que je ne vous fait pas confiance, juste que je connais assez bien Percy pour savoir qu'il trouvera un moyen pour s'en informer.

Ils s'écoula une minute avant que les jumeaux décident de se s'éloigner de leur idole et de se remettre debout, forçant sur leurs muscles engourdis.

L'adulte eut bien plus d'aisance à se redresser et secoua une dernière fois leurs chevelure de ses fines mains et leur adressant un sourire amicale.

Ils le lui rendirent maladroitement en s'essuyant les joues. Leurs yeux rouges les piquaient affreusement, ils tachèrent de ne pas montrer la douleur qu'ils leurs procuraient.

Deux ans qu'il était parti. Deux longues année pendant lesquelles ils croyaient qu'il était décédé.

Harmonie ayant refusée de se rendre à ses fausses funérailles, aucun Pearce ne put avoir la preuve que son corps était sans vie.

Restant seul à l'écart, Wladislaw les regarda fixement sans qu'ils ne s'en aperçoivent. Un lamentable rictus se traça sur ses lèvres.

Voyant sa sœur ayant du mal à tenir sur ses jambes, William la rattrapa alors qu'elle s'apprêtait à chuter et la reconduit à son lit.

-Bah alors, on tient plus debout? Commenta-t-il en s'asseyant à cheval sur la chaise traînant près du chevet entre les deux couchettes.

Il croisa ses bras sur le dossier et posa son menton sur eux. Ses iris bleu nuit tombèrent d'abord sur le brun regardant dans la direction opposé.

-Wladislaw!L'interpellât-il.

Ce dernier sursauta en tournant rapidement la tête vers lui. La grimasse apeuré qui ornait son visage s'estompa quand il entendit Will ricaner et continuer.

-Merci... d'avoir protégé ma sœur et mon frère. Et... Excuse nous de ne pas être intervenu plus tôt.

-De rien! Répondit-il lacement. Si tu veux vraiment te faire pardonner, dis-moi ce que c'était que cette chose.

-Droit au but, hein?

L'ironie teinté pleinement sa voix, il se pencha en arrière en tenant le dossier de la chaise.

-Cette chose -comme tu dis- est un Nymeirich. Annonça-t-il en prenant un air sérieux que les jumeaux n'eurent jamais vu avant. Ce sont les pire monstres qui puisse exister dans tout Euphoria, vous en avez eut la preuve. Non seulement ils sont effrayant, ils voient malgré qu'ils ont les yeux cousus, ont bien plus de force que les humain, leur cri est capable de réduire un cerveau humain en bouillie en moins de cinq secondes.Et comme si ce n'était pas suffisant, ils sont quasiment immortel et imprévisible; c'est pour ça qu'on a beaucoup de mal à les capturer.

-Et que faisait-il dans le train, pourquoi nous a-t-il attaqué, nous, et pas les autres passagers? Reprit Wladislaw, restant tout aussi calme.

-Aucune idée! En ce moment même, le wagon est fouillé de fond en comble pour trouver un quelconque indice qui serrait d'une grande aide. Pour l'instant, nous sommes dans l'incapacité d'en déduire quoi que ce soit. Vous ne passerez à aucun interrogatoire, ne serrez l'objet d'aucun soupçons...

Euphorwiard - Le château enchanté [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant