La force de l'amour.

Chapitre 4

Tahina n'en revient pas. Elle ne parle plus. Elle fixe Robert. Elle cligne des yeux. Jamais un garçon ne lui avait dit qu'il était amoureux d'elle. Encore moins un riche blanc. Ne sachant pas comment raégir, Tahina demande à Robert d'une petite voix si elle peut avoir un verre d'eau. Robert, étonné qu'elle ignore totalement ses paroles, va lui chercher. Tahina en profite pour se cacher dans les chambre des parents des Robert, dans le grand placard, derrière les vêtements. Là, personne ne peut la voir. Robert remonte avec un verre d'eau et remarque l'absence de Tahina. Il la cherche partout dans sa chambre. Ensuite, il va dans la chambre de ses parents. Il regarde sous le lit, dans le lit. Puis il ouvre le placard. Il pousse les vêtements. Tahina se baisse et met des vêtements sur elle. Robert regarde au fond du placard et ne pense pas à soulever les vêtements. Ensuite, il sort du placard et le ferme à clé. Il sort de la chambre et la cherche partout. Tahina tente de sortir du placard et voit qu'il a été fermé. Et avec tous ces vêtements, on a un peu de mal à respirer !

"-Toc toc, eh oh ! ............................... Toc, toc, toc, eh oh ! Je suis enfermée ! ..................................... Quelqu'un, s'il vous plait ! Eh oh ! S'il vous plait je suis enfermée ! Aidez-moi ! J'ai du mal à respirer ! Toc, toc, toc, toc, toc, toc. S'il vous plait j'ai besoin d'aide ! "

Personne ne vient, personne de l'entend. Puis Eléonore décide d'aller faire une sieste. Quand elle arrive, Tahina s'est déjà évanouie. Elle ouvre son placard pour prendre sa robe de chambre (qui est tombée sur Tahina). Quand elle la prend, elle voit Tahina et pousse un cri. Là, beaucoup de personnes arrivent après inquiétude. Robert demande :

"-Mère, qu'y a-t-il ?

-Là, une esclave, dans mon placard ! Elle a du infecté tous mes beaux vêtements !

Robert regarde

-Tahina ! "

Robert prend Tahina dans ses bras pour la porter, appelle un esclave avec lui et l'allonge sur son lit. Il ferme la porte de sa chambre. Il dit à l'esclave d'essayer de la réveiller.

C'est de ma faute. Pense Robert. J'ai fermé la porte du placard à clé, alors qu'elle ne l'ai jamais. 

Pendant que l'esclave fait tout son possible pour que Tahina se réveille, Robert regarde par la fenêtre. Et puis Tahina ouvre les yeux. L'esclave prévient alors Robert et celui-ci lui fait le même geste qu'à Tahina, le premier jour où ils se sont rencontrés. Ce geste de la main qui veut dit de s'en aller. Et il continue de regarder par la fenêtre. Tahina le regarde et s'assoit. Tout en regardant par la fenêtre, Robert demande :

"-Pourquoi t'es-tu cachée ?

-Je n'ai pas su comment réagir.

-C'est ma faute si tu t'es évanouie. Je t'ai enfermée.

-Mais tu ne pouvais pas savoir que j'étais à l'intérieur. Ce n'est pas de ta faute mais de la mienne. J'ai fui à tes paroles.

-Maintenant, dis-moi, je t'en suplie, quels sont tes sentiments pour moi.

-Euh...Eh bien, je ne sais pas vraiment.

-Ce n'est pas une réponse.

-Eh, on se calme, monsieur ! C'est une réponse comme une autre !

-Tu auras beaucoup d'autorité avec nos enfants.

-Comment ?! Avec NOS enfants ?

-Pardonne-moi. Avec tes enfants. Mais tu sais, je nous ai déjà imaginé un bel avenir !

-Epargne-moi tes pensées ou je fuis !

-Rien ne sert de fuir. M'aimes-tu ?

-Veux-tu la vérité ?

-Certainement.

-Je n'y ai jamais pensé. Alors il faut que tu me laisses réfléchir.

-Absolument."

C'est vrai. Tahina n'a jamais pensé à ça. Pour elle, jusque là, ce n'était qu'un ami. Mais maintenant qu'il lui a avoué ses sentiments, soit elle ne l'aime qu'en ami et décide l'ignorer, soit elle l'aime beaucoup plus...

Après réflexion, elle s'est décidée...