Chapitre 5

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Tahina ne sait pas. Elle décide de faire comme si Robert et elle n'avaient jamais été amis. Elle va faire à manger. Robert soupire. Elle ramène à manger à ses trois maîtres qui attendent, assis à table. Elle ne croise pas le regard de Robert. Et il s'adresse à son père :

"-Père, il faudrait qu'elle range ma chambre, nous pourrions ordonner à un autre esclave de nous servir notre nourriture.

-Votre chambre a déjà été rangée, Maître. (Tahina)

-Eh bien voilà, Robert. Elle peut continuer. (Père de Robert)

-Elle n'a pas fait mon lit. (Robert)

-J'ose vous contredire, Maître. J'ai bel et bien fait votre lit. Vous pouvez aller vérifier par vous-même. (Tahina)"

Robert ne sait pas quoi faire. Tahina fait comme s'ils n'avaient jamais été amis. Il ne s'attendait pas à cette réaction de sa part, simplement parce qu'il lui a avoué ses sentiments. Alors, malgré ses forts sentiments, il décide de se mettre dans la peau d'un "vrai Maître".

"-Esclave, tu n'as pas assez Assaisoné ma viande. Corrige-toi tout de suite !

-Bien Maître."

Il pensait qu'elle allait le regarder d'un air qui voudrait dire "pourquoi tu me fais ça ?". Mais non. Elle se comporte comme une esclave avec son Maître. La mère de Robert qui trouve que la viande a très bon goût ne le comprends pas :

"-C'est étrange, je trouve cette viande parfaite.

-Oui, c'est vrai. (Père de Robert)

-Et bien, moi, au contraire, je la trouve infecte. Cette esclave n'est qu'une bonne à rien. Elle mériterait de passer sous les coups des fouets. Après tout, elle ne les a subis qu'une seule fois.

-Seulement pour ça ? Es-tu sûr de ce que tu souhaites ?

-Certain."

Tahina a entendu cette conversation. Elle relève la tête les yeux ronds. Là, elle se demande pourquoi il lui fait ça. Elle comprend qu'il soit fâché, mais de là à la faire souffrir physiquement, ça elle ne lui pardonnera jamais. Le lendemain, elle est attachée comme la première fois. Et là, Robert vient devant elle. Il la regarde et lui sourit. Elle se dit qu'il est cruelle. Robert va derrière elle, comme tous les autres, et à la fin, tout le monde part. Elle fait comme la premère fois, elle s'allonge par-terre sous cette chaleur permanante. Un esclave demande à Robert s'il doit faire comme la première fois : lui verser de l'eau sur ses blessures et la ramener dans chambre. Robert lui dit que ce n'est pas nécessaire. Au bout de plus d'une heure, Tahina se relève et a très mal. A peine rentrée dans la maison, Robert lui ordonne de se retourner. Elle s'éxécute et il la griffe sur ses blessures où la peau est partie. Sur son dos le sang a séché. Ensuite les parents de Robert vont acheter des esclaves et confient la garde de tous les esclaves à leur fils. Tahina en profite pour parler à Robert :

"-Robert, je comprends que tu dois fâché, mais c'est injuste de me faire autant souffrir !

-Esclave, viens-tu là de me tutoyer ?

-Robert...

-Et tu m'appelles pour mon prénom ! Veux-tu un plus grand châtiment que les coups de fouets ? Sais-tu nager ?

-Non.

-J'ai besoin de deux esclaves sur le champ ! 

Deux esclaves arrivent.

-Jetez-la dans le lac d'à côté.

-Tu serais donc prêt à me tuer ?

-Je ne compte pas te tuer. Mes esclaves comptent te tuer. C'est eux qui vont te jetter.

-Non, Robert, je t'en supplie arrête.

-Donne-moi une bonne raison.

-Tu m'aimes.

-Bien. Ne la jetez pas."

Robert s'en va après avoir donné un sourire à Tahia. Elle est soulagée. Mais à chaque qu'il fait ce sourire, son coeur bat vite. Elle pense "Oh non, ci cela continue, mon coeur battera vite toutes les fois où je le verrai !". Mais elle n'a pas pensé dans sa tête et Robert l'a entendu. Il revient :

"-Tu penses à voix haute.

-Oh non, ce n'est pas vrai ! 

-Donc si je comprends bien, ton coeur bat vite quand je fais quelque chose. Quelle est cette chose ?

-Ton sourire.

-Tu m'aimes.

-Non. Je ne suis pas sûre de mes sentiments."

Il fait exprès de sourire à Tahina et lui demande si elle a encore mal de ses blessures. Elle lui dit que oui et il appelle un esclave pour lui verser de l'eau et la nettoyer. Elle ressent encore cette agréable sensation de l'eau qui traverser sa chair et qui lui donne la chair de poule. C'est tellement soulageant ! Ensuite elle s'adresse à Robert : 

"-Il faut que je t'avoue quelque chose."

La force de l'amour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant