Chapitre 4. Une Nouvelle Amitié ?

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Le lendemain matin, je prends mon petit-déjeuner avec mes prétendants. Ils essayent de capter mon attention mais le seul homme qui occuper mes pensées est Priam. D'ailleurs, il est le seul prétendant qui n'essaie pas de me séduire. Tout le long du petit-déjeuner, nous n'arrêtons pas de nous défier du regard. Pourtant, il faut que je me fasse une raison : Priam n'est pas Endymion !

Dès que j'ai finis mon petit-déjeuner, je me lève de la table.

- Veuillez m'excuser messieurs, leur dis-je sans rompre le contact visuel avec Priam, mais je vais devoir vous laisser.

Priam se lève également puis nous sortons du réfectoire. Lorsque que nous sommes loin de la salle, Priam me retient en m'agrippant le bras.

- Mais à quoi vous jouez ?!, me demande-t-il énervé.

Sa réaction me fait froncer les sourcils.

- Lâche-moi..., lui ordonnais-je en rogne.

- Pas tant que vous ne m'expliquez pas pourquoi vous me regardez comme si je suis une proie !, me répond Priam en colère.

J'arrive à me défaire de son emprise mais il a plus de force que je l'imaginais. Il réussit à me reprendre immédiatement mon bras et cette fois je n'arrive pas à me défaire de son emprise.

- Lâche-moi !, lui ordonnais-je une seconde fois en colère.

Priam me relâche mais je n'ai pas le temps de faire un pas qu'il me balance sur son épaule. Ensuite, nous avançons tranquillement dans le couloir.

- Pose moi tout de suite par terre !, lui ordonnais-je en hurlant et en lui frappant le dos avec mes poings, espèce de sale goujat !

- Je suis désolé ma reine mais je veux des explications !, me répond-il en colère.

Quelques minutes plus tard, nous arrivons devant mes appartements puis Priam ouvre la porte et nous entrons à l'intérieur. Lorsque nous sommes à l'intérieur, Priam me dépose sur le sol. Je mets un peu de temps pour me redresser mais quand je tiens enfin sur mes jambes, je tente de le gifler mais Priam bloque ma main avant qu'elle n'atteigne sa joue. Ensuite, il me fait reculer jusqu'à ce que je tombe sur mon lit puis il se place au-dessus moi.

- Mais qu'est-ce qu'il fait ?!, me dis-je à moi-même.

Je gigote dans tous les sens afin de me dégager mais Priam resserre son étreinte et il réussit à m'immobiliser.

- Maintenant vous allez me dire pourquoi vous me regardez comme une proie !, me dit-il en rogne.

- Mais je ne te regarde pas ainsi !, lui dis-je.

- Alors pourquoi quand on se croise j'ai l'impression que vous voulez me tuer ?!, me demande Priam.

- Je vais te dire quelque chose !, lui répondais-je menaçante, si tu ne t'écarte pas maintenant.....je te tuerais réellement !

Je le repousse brusquement et Priam tombe sur le sol. Je me relève et vais le voir afin de vérifier s'il allait bien. Lorsque j'arrive à sa hauteur, je me stoppe net horrifiée : je vois une immense cicatrice est présente sur tout son bras ! Oh mon dieu !

Priam remarque que je ne réagis pas, il suit mon regard puis il soupire.

- Ce n'est rien, une blessure d'enfance, me dit-il avec calme.

Je le regarde droit dans les yeux puis je m'approche de lui.

- Je peux ?, lui demandais-je tout en continuant de le regarder dans les yeux.

Il ne me répond pas mais me donne sa permission en acquiesçant de la tête. Je touche sa cicatrice tendrement et je vois qu'il frisonne légèrement.

- Comment t'es-tu fais cela ?, lui demandais-je curieuse.

- Une moto m'a renversé, me répond Priam avec gentillesse.

Je touche une nouvelle fois son bras et je sens comme un fil de fer à l'intérieur de son bras.

- Tu as quelque chose qui maintient ton bras ?, lui demandais-je curieuse.

- Une barre de fer maintenue par des vises, me répond Priam.

- Tu as eu mal lors de ton accident ?, lui demandais-je de nouveau.

- Je ne sentais plus mon bras sur le coup et les médecins ont cru que je ne récupérerais jamais mon bras, m'explique-t-il avec calme.

Jamais je n'ai vu une personne raconter calmement ses cicatrices comme Priam le fait actuellement........sauf peut-être Athéna.

- Quel âge avais-tu ?, lui demandais-je curieuse.

- Quand s'est arrivé ?, me demande-t-il à son tour.

Je ne lui réponds pas mais acquiesce de la tête.

- Je devais avoir 16 ans lorsque l'accident s'est produit, me répond-il avec sincérité.

- Je suis désolée pour ce qui t'es arrivé, lui dis-je en le regardant tristement.

- Vous n'avez pas à être désolée, me répond Priam en étant surpris que je m'excuse, à cette époque, j'étais assez turbulent.

- Turbulent, lui demandais-je ne comprenant pas ce qu'il voulait dire.

- Oui j'étais assez turbulent, me répond-il en riant, je séchais les cours, je manquais de respect à mes parents,........j'étais vraiment insupportable à ce moment-là.

Je ris à mon tour et nous continuons de parler jusqu'à la fin de la journée.

L'amour Immortel. L'amour de la chasse. (Terminer Et Corriger ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant