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La quatrième a été un long fleuve tranquille. Cali et Sam sont devenus de très bon amis avec qui nous n'avions plus peur d'être nous même. Je me rappelle même de ce jour ensoleillé que nous avons passé au parc aquatique d'à côté. Tu nous avez convaincu d'y entrer en effraction après le collège. Le parc n'était pas très surveillé et pour un esprit aussi fourbe que le tient, c'était chose facile.
Le soleil tapait sur nos épaules en ce jour d'été et notre insouciance nous avez conduite tout en haut de ce toboggan dont tu rêvais descendre. Nous t'avons suivi, car tu étais l'âme sauvage dont nous dépendions pour nous amuser. Je me rappelle avoir eu peur. Nous étions si haut. Mais tu as attrapé ma main et tu m'as dit :
Peut être que cela aurait pu semblait absurde pour quelqu'un qui n'a jamais tenu un pinceau de sa vie. Mais pour moi, cela prenait tout son sens. Le pinceau se devait d'effleurer la toile afin de créer, tout comme je devais descendre ce toboggan afin de m'amuser. Tu savais trouver les mots, car tu me connaissait.
Cette journée c'est terminée par nos mères en colère sur le seuil de nos maisons respectives. Comme à ton habitude, tu ne regrettais rien.
