Sans x reader: Sois honnête.

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Une commande de @Spookycuty. En espérant que ça te plaira 😊.

Je rapelle le fonctionnement des x reader:

(Y/N): ton prénom
(N/N): ton surnom
(Y/A): ton âge
(L/c): longueur de cheveux
(C/c): couleur de cheveux
(C/y): couleur des yeux
* * * *

Un an. Cela faisait un an que j'étais tombé dans l'underground. Une année qui m'aura permis de passer d'humaine perdue dans un monde inconnu à jeune fille épanouie au sein d'une grande famille. J'avais été recueilli puis aidée par les monstres, et, même si les chances de revoir la surface un jour étaient très mince, j'avais toujours fais en sorte d'être la pour eux. Je le leur devais bien, à Toriel et son côté maman poule qui se transforme en démonne sorti tout droit des enfers lorsque qu'Asgore fait une bourde, à Undyne qui, malgré son côté un peu excessif parfois, est une véritable amie, à Alphys et ses aires peu sûre d'elle, à Mettaton et ses remarques gênantes qu'on fini par apprecier, à Papyrus et son humeur toujours joyeuse (enfin presque connaissant son état lorsqu'il retrouve une chaussette de Sans), et à Sans...

La personne qui me troublait le plus depuis mon arrivé. Il avait tant de facettes différentes, et cette manie de se cacher derrière ce sourir permanent qui me donne l'impression de devenir folle lorsque je sens que derrière ce masque comique se cache une indéfinissable lassitude.
Mais autre que ces humeurs, je me sens différente avec lui. Je perd mes mots, mon souffle. Je me sens comme nue, comme si à chaque fois que je plongeais mon regard dans le sien il pouvait lire en moi sans aucun problème. Est-ce en lien avec le fait qu'il soit le juge ? Il m'avait raconter cela un jour où je lui avait demander quels étaient tout ses jobs. Je n'avais pas réellement saisit le sens de ses paroles avant de comprendre ce qu'était un reset ou même une timeline.

Je me réveillais rapidement ce jour là, devant aller rendre visite à Undyne pour un entraînement. Je regardais discrètement dans l'encadrure de ma porte pour voir si il était levé.
Heureusement personne en vue. Je descendis doucement les escaliers et marchai sur la pointe des pieds jusqu'à la porte, un aire coupable sur le visage.

- On peut savoir qui tu cherches à fuire (Y/N) ?

Grillée...

- Personne qu'est ce qui te fait dire ça ? Dis-je me retournant vers lui en me gratant l'arrière de la tête, un sourire forcé aux lèvres.
Que quelqu'un m'apprenne à mentir, par pitié.

- Je sais pas, le fait que tu partes comme une cambrioleuse peut être ?
Il paraissait étrangement sérieux ce qui m'inquiètait.
- J'ai l'impression que tu cherches à m'éviter je me trompes ?
Me-dit le squelette ses pupilles presque absentes.

- Oui, ça n'a rien avoir.
À cette instant mon esprit filé à toute vitesse à la recherche d'une excuse valable.
Sans, s'avançait et je n'en trouvais pas de crédible. La vérité était là, je l'évitais.
- Écoute moi (Y/N), je suis un juge. Sonder les âmes c'est mon travail. Alors je te le demande une dernière fois. Sois honnête. Est-ce que tu m'évites ?

Il s'était rapproché au fur et à mesure de ses paroles. Il cherchait à m'intimider, je ne voulais pas me laisser impressionner,
mais cette soudaine proximité était exactement ce que je cherchais à éviter. Cette horrible sensation : ma respiration qui devient haletante mon âme qui accélère et le fait encore plus dérangeant que la personne en face s'en rend compte.
Je sentais un feu d'artifice se déchaîner dans ma poitrine, et ma voix se paralyser.
Tout est resté comme cela quelques secondes, quelques minutes peut être, lui me fixant et moi désemparée.

- Oui je cherchais à t'éviter. C'est paroles m'avait échappé alors qu'il semblait sur le point de s'éloigner.

Pourquoi je le retiens ?! Je suis masochiste ma parole ! Il me regarda intrigué de ma réaction.
Oh et puis foutu pour foutu... Je pris une grande inspiration.

- J'avais peur...
Son expression se fit surprise.
- De quoi ? De moi ?
- O-oui enfin... Non. Décidément c'est fou ce que j'était claire. J'avais peur de cette situation. Avec toi je me sens... je sais pas bizarre... vulnérable... mes barrières tombent, je me laisse aller, et quelque part ça m'effraie. Ça me faisait pas ça au début. Et je crois que le pire c'est que j'aime ça... le fait d'être plus, plus moi en ta présence...

Je relevais les yeux me rendant compte qu'ils étaient restés baissé tout le long de mon monologue. Son visage, enfin son crâne, se mua en une drôle d'expression. Un sourire béat, pas le sourire blasé qu'il arborait en permanence, non un sourire... étrange.

- Tu te paies ma tête là ? Lui demandais-je.
Il eu un léger rire.
- Non non. Tu me permets une expérience.

Une expérience ? De quoi parlait-il ?

- Euh... Ça dep-

Je n'eu même pas le temps de répondre que ses dents vînrent se poser sur mes lèvres. Je restai quelque seconde paralysée avant de me rendre compte de ce qui se passait. Il-il m'embrassait ?
Mes joues virèrent au cramoisi, je sentis le feu d'artifice en moi se changer en un brasiers.
Timidement une de mes mains passa derrière sa nuque, mes yeux se fermant sous la douceur du geste. Mon dieu j'avais l'impression de m'envoler, c'était si indescriptible.
Pourquoi ? Comment ? Je ne savais plus et je m'en fichais. Tout ce qui m'importait à cette instant c'est la douce sensation de son étreinte.
Il mit fin au baiser collant son "front" au mien.
- Qu-quel était le but de cette expérience au juste ?
- Juste à appuyer mes paroles.
Ses paroles ?
- J'ai les même sensation que toi (Y/N), et c'est ce que m'a fait réaliser le fait que tu m'évites. Cette sensation de vide, cette peur de t'avoir blessé, c'est un trop plein d'émotion qui m'a permis de comprendre. Je t'aime (Y/N).

Il m'aimait ? Mon cerveau planta à cet instant. Alors c'était ça cette étrange dépendance, cette drôle d'euphorie, cette angoisse qui me paralysais ? L'amour ?
Je relevais les yeux vers lui, il me regardait intensément. Mes yeux (c/y) tombèrent sur ses dents et, comme guidait par un instant, j'y posais mes lèvres doucement en un chaste baiser.

- Je crois que moi aussi je t'aime.

Il sourit de plus belle.
- Bon que dirais-tu de rattraper le temps perdu ? C'est ma pause je t'invite chez Grillby.
Je rit en sachant qu'il ne ferait qu'augmenter sa dette envers notre cher barman en feu.
- Je suis sensé aller m'entraîner avec Undyne. Lui dis-je doucement.
- Ne t'en fais pas quand elle saura pourquoi tu n'étais pas là elle saura plus occupé à te charier qu'à te crier dessus.
Il franchit la porte me faisant signe de venir. Je mis un temps à comprendre ses paroles.
- Tu oserais pas lui dire ?!
Lui lançais-je alors qu'il avançait vers le bar.
- Oh que si j'OS-erais.

Undertales AUs x reader Os [Ouvert]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant