Dust x reader: un monstre

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Voici une commande de @carameltem
En espérant que cela te plaira ^^.

J'étais tombé dans un monde inconnu, seule.
Enfin C'est ce que je croyais jusqu'à ce que je traverse un village enneigé. J'avais sentis une ombre ramper dans mon dos, puis quelque chose m'enserrer le bras et me plaquer contre un mur, la morsure d'un couteau se glissant sous ma gorge.
Je me souvient de ses paroles.
- Tu reviens jouer ? Aurais-tu commencé à apprécier le goût du sang dans ta bouche ? Il se mit à chuchoter à mon oreille. Ou est ce la sensation si douce de la lame qui transperce ta chaire ? Ou même la symphonie si mélodieuse et entêtante de tes hurlements d'agonie ?

Je m'étais mise à trembler de la tête au pied, ses paroles, prononcé de façon si détaché, aurait pu me faire crier.
Je regardai alors dans les yeux mon agresseur, et tombai sur deux ametyste entouré d'un halo de rose. Ses pupilles brillantes dans deux orbites noir comme le néant, un squelette se tenait là face à moi, le regard dément.
Une expression de surprise passa dans ses yeux en un instant.
- Mais dis moi, tu n'es pas ma camarade de jeu habituelle. Interressant... Qui es-tu ?
Il me reposa à terre, son couteau toujours à proximité de ma gorge.
- Je m'apelle (Y/N) et je ne sais absolument pas qui vous êtes. Dis-je d'une voix mal assuré. J-je veux juste retourner à la surface.

Il se mis à rire. Un ricanement qui passa de léger à totalement dément.
- Qu-qu'est ce qui vous fait rire ?
Il me regarda, un rictus sadique au lèvres.
- Disons que cela faisait longtemps que je n'avais pas entendu ce genre de discours. Mais malheureusement, il s'approcha de moi son regard devenu terrifiant. Tu vas resté ici (Y/N).
Je sentis alors quelque chose s'abattre sur ma tête, une douleur me traversa puis plus rien. L'inconscience.

Je me réveillais sur un canapé poussiéreux. Entendant vaguement un sifflotement. Où est ce que je me trouvais ?
- Oh réveillé à ce que je vois. Dit le squelette que J'avais rencontré plus tôt.
Je tentais de me lever quand je me rendis compte qu'il m'avait attachée au canapé.
- Qu- Pourquoi suis-je enchainé ?! Demandais-je
Il se retourna vers moi avec un demie sourire.
- Pour être sûr que tu n'ailles pas trop loin (N/N) je ne voudrais pas perdre ma nouvelle propriété.
- Je ne suis pas votre propriété, détachez moi !
Son regard se fis glaçant, ses pupilles ayant disparue.
- Je-
- Alors tu vas m'écouter gamine, il avait prononcer ce mot avec mépris, je me retiens de te faire la peau depuis que je t'ai croisé. Alors si tu tiens à la vie tu feras profile bas.
Je serrais les dents pour ne pas crier de rage. Coincé dans des souterrains avec un squelette sadique, j'avais toujours était chanceuse mais là c'était le comble.
- Vous êtes un monstre. Dis-je d'une voix terrifiée.
- Et tu n'as encore rien vu.

Le temps passa. Les jours s'enchainaient, il m'apportait à manger, me détacher dix minutes pas jour pour une douche (Je n'avais droit qu'à ce temps là sinon il m'avait menacé de rentrer dans la salle de bain) et je dormais sur le canapé.
Il était acerbe et méprisant la plupart du temps, joueur et sadique parfois. S'amusant à me malmené psychologiment à m'effrayer. Mais il y avait eu quelque fois où il n'était rien de tout cela, il semblait même... triste. Dans ces moments là mon regards se faisait curieux puis compatissant ce qui avait tendance à l'énerver.
Je ne savais presque rien de lui. De temps en temps je posais des questions, auquel il ne répondait pas toujours. J'avais eu le malheur un jour de rentrer dans la première pièce à l'étage, qui était une chambre.
Lorsqu'il m'avait attrapé cette fois là j'ai réellement cru qu'il allait me tuer. Je me souviens de sa voix comme venue du fin fond des enfers.
"Ne rentre plus jamais dans cette pièce."

Il m'avait expliqué plus tard lors d'un de ses moments de déprime, qu'il s'agissait de la chambre de son frère. Je lui est alors demandé où il se trouvait.
J'ai compris à son regard, traversé de milles émotions: colère, chagrin, culpabilité, haine, démence... il n'avait plus personne. Et alors que ma raison me crier de ne pas éprouver d'empathie pour ce monstre, je ne pouvais m'empêcher de le plaindre. Était ce pour cela qu'il ne m'avait pas tué ?

Undertales AUs x reader Os [Ouvert]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant