fallacy x reader(partie 2): Château lugubre et danse au claire de Lune

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La nuit. Une éternelle, interminable nuit. Voilà ce qui entourait la demeure de Fallacy. Demeure dont je ne connaisais que cette chambre.
Depuis l'incident avec mon âme je ne le voyais plus.
Il passait en coup de vent dans la chambre, et un repas et des vêtements propres apparaissait par magie sur la petite table.
J'étais incapable de dire combien de temps j'avais passé cloîtré entre les quatre murs de cette pièce.
Si bien que son décor, autrefois doux et chaleureux, me tourner dans la tête comme une chanson que l'on n'arrive pas à oublier.
Ma blessure avait tout de même bien cicatriser, je pouvais maintenant marcher sans peine, ne restait qu'une mince ligne blanche de ma cheville à l'arrière de mon genou.
Mais alors que faisais-je encore ici ?
À tourner en rond comme un lion en cage, alors que dans cette histoire je suis un agneau prêt à se faire dévorer.
Je devais partir, mais tromper sa vigilence me semblait peu probable.
Pourtant il fallait que j'essaye.
Je ne pouvais pas passer ma vie ici.
Je me changea alors avec les derniers habits que fallacy m'avait laissé.
Puis j'halucina en me rendant compte qu'il s'agissait d'une robe.
Longue et noire comme le néant, brodée de belles voluttes argentée et bleu claire, elle me faisait pensée à une nuit étoilée un doux soir d'hiver.
Pourquoi cette tenue ?
Je n'allais pas fuire dans une pareille robe.
J'étais perdue et ne savais ce que je devais faire.
Alors dans le doute j'enfilai la robe et sorti de la chambre posant pour la première fois mes pieds nues contre le marbre sombre du couloir.
Je frissonais maudissant mes chaussures qui avaient décider de disparaître.
Un courant parcourait le corridor, soufflant doucement dans les juppes de ma robe, et laissant entendre un léger bruit d'écho le long des murs me faisant froid dans le dos.
J'arrivai à un embranchement.
Ou aller ?
Je regardais les différents chemins qui s'offrait à moi quand les chandeliers du couloirs d'en face s'allumèrent comme par magie.
Je me figeai. La robe... les chandeliers... je n'étais pas sorti de cette chambre par hasard. Je ne faisais que ce qu'il souhaitait que je fasse.
Je ne savais pourquoi mais cette information fit brûler en moi une flamme de colère.
- Et que se passe-t-il si je vais dans l'autre couloir !
Criais-je en m'adressant à lui persuader qu'il devait m'entendre.
Un courant d'aire éteint les chandeliers et je sentis une présence derrière moi.
- Je ne te le conseille pas...
Sa voix glaciale me fis froid dans le dos.
Je me retournais en un clin d'oeil mais il n'y avait déjà plus personne.
Je me remis alors face au couloir, où les lumières s'était rallumé comme si de rien était.
Super...
Je me dis qu'il était plus sage de faire ce qu'il souhaitait mieux vaut éviter de se faire dévorer.
J'avancer alors dans le grand couloir jusqu'à un immense salle vide et j'arrivai sur une sorte de balcon dont les escaliers menaient à ce qui ressemble à une piste de danse.
Cette pièce m'avais tout l'aire d'être une salle de bal.
La lune se reflétait à travers la vérrière du toit sur le marbre du sol.
Ce manoir était digne d'un sombre rêve.
Je descendis les escaliers, le bruit de mes pas brisant le silence quasiment religieux qui reignait.
Ma robe glissant derrière moi.
Un écho au loin me fit sursauter, celui d'un morceau de piano.
Une valse lugubre, en accord parfait avec l'ambiance de la pièce.
J'arrivai alors à discerner l'instrument, au fond de la pièce, une silhouette s'y penchait glissant habilement ses fins doigts noir squelettiques sur les touches d'ivoire.
Et alors que j'avançais vers le centre de la pièce une question me brûla les lèvres.
- Pourquoi suis-je ici Fallacy ?
L'intéressé tourna la tête et se leva du piano, la mélodie continuant de jouer de manière fantomatique.
- Il me semble que tu te caches des humains de ton village.
Je soupirai alors, affichant un léger sourire gêné.
- Je veux dire ici, dans cette pièce. Avec cette robe.
Se fut à son tour de sourire.
- Tu as guéri. Tu pourrais franchir la porte et partir dans n'importe quel royaume loin d'ici. J'y est longuement réfléchi et, étrangement, cette idée ne me plait pas. Je te veux ici, avec moi. Ce palai est très grand il y a largement la place pour deux personnes.
- Fallacy, j'aimerai accepter cette offre mais...
-... Tu as peur. Et ça ce comprend.
Il eut un sourire carnassier.
- Qu'est ce qui te garantie que je ne vais pas te dévorer si tu restes.
Alors tu apprendras que ce n'est pas mon but, même si toute fois le goût de ton sang ou de la magie de ton âme m'attire particulièrement. Je t'offre juste ma protection en échange d'un peu de compagnie.
Il me tendit alors la main sans que je comprenne pourquoi.
Je regardai alors la pièce, le piano, ma robe. Il voulait que l'on danse.
- Mais je ne-
- La danse s'apprend très facilement. De plus je te guiderai.
J'acceptai alors sa main, et entrai avec lui dans la valse.
- Si je décide de vivre ici cesserez-vous enfin de me couper la parole. Dis-je en souriant.
Il rit.
- J'essaierai. Et cesseras-tu de me vouvoyer.
Je rougit.
- J'essaierai.
Nous tournoyâmes alors dans la pièce au doux son de la musique. Des accords grave, presque languissant. Ma main sur son épaule la sienne sur ma hanche.
Passèrent comme ça de longues minutes. Les valses s'enchainaient. Et la mélancolie omniprésente dans les morceaux s'intensifier graduellement  et de concert avec celle présente dans ses pupilles. Combien de temps cela faisait-il qu'il était seul dans cette immense demeure ? Bien trop longtemps sûrement.
- Que dirais-tu d'une danse un peu plus mouvementé ? Proposais-je alors souriante.
Il parut surpris. Puis sourit de manière franche.
- Pourquoi pas.
La musique vira alors de bord vers un tango endiablé.
Il me fit alors tourner dans tout les sens tandis que mes éclats de rire resonnèrent dans la pièce bientôt mêlé aux siens.
Et ainsi des heures durant nous enchainèrent danse de salon et fous rires communs.
Car, ne nous le cachons pas, je suis une piètre danseuse.
Quand finalement la fatigue nous rattrapa, il m'emmena dans les jardins.
- Je me posais la questions fait-il tout le temps nuit ici ?
- Oui c'est un sort que je mantiens.
Je dis alors du tac au tac et de manière très naïve.
- Ah oui le soleil vous brûle non ?
Il pouffa.
- Non ça c'est un mythe je suis simplement bien plus à l'aise la nuit.
Je me sentis alors embarrassée d'avoir dit quelque chose d'aussi bête.
Je contemplais la nature, les haies, les rosiers et au centre un immense cerisier en fleur. Ma robe scintillait légèrement aux reflets de la lune. Et mes cheveux (c/c) voletaient dans la fraîcheur nocturne
- (Y/N) ?
Je tournais alors la tête surprise par la douceur de sa voix à cette instant.
- As-tu réfléchit à mon offre ?
Je souris.
- C'est tout réfléchi. J'accepte.
À cette instant le sourire que je vis me fit penser à celui d'un enfant.
- Mais seulement si tu me jures que tu me mangeras pas.
Il rit puis me fit un sourire en coin.
- Je peux rien te promettre.
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Voilà enfin. Désolée vraiment du temps que j'ai mis à écrire cette suite. J'ai eu des problèmes personnels rien de grave mais il fallait que je règle tout ça d'abord.
En espérant que cela vous a plu 😊.
À suivre un Epic x reader, dans lequel je vais essayer de faire un lemon.
Je ferais au mieux 😅.
Au passage Joyeux Noël et une bonne année à tous 😉.

Undertales AUs x reader Os [Ouvert]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant