Partie 2

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La rentrée arrive. Léa me saute dans les bras comme d'habitude et m'embrasse. Je ris avec elle et les autres, j'écoute leur récits de vacances et rit. De mon coté je reste vague sur les miennes. Je leur montre juste mon nouveau tatouage, sans leur dire la signification. Le pentagramme protecteur noir qui pare mon épaule me rappelle que je suis enfin devenue une véritable chasseuse. Tous s'extasient devant et me posent des questions ce qui me permet de faire dériver la conversation sur le seul point positif de ces horribles vacances.

Le premier mois passent rapidement et heureusement personne n'est au courant de mon mal-être j'ai réussit à faire semblant pendant un mois.

Ma vie ressemble de plus en plus à celle d'un automate : Je me réveille, je mange, je ris, j'étudie et je dors.

Le jeudi midi de la deuxième semaine d'octobre, après manger je retrouve Cassandre et les filles dans la pelouse du lycée. La brune semble complètement effondrée. « Tien ca faisait longtemps qu'elle nous avait pas fait une période de déprime » Je m'assois et elle commence ses plainte habituelle.

- J'en ai marre de ma vie, je sais plus quoi faire, j'ai tous essayer il ne me regarde pas et semble n'avoir rien à faire de moi. Je suis retourné le voir hier je lui ai dit que je ne demander pas qu'il m'aime mais que je voulais juste passer une nuit avec lui avant de partir à Los- Angeles après le lycée mais il à encore refuser. Je suis trop jeune pour lui.

Mon amie était tombé amoureuse d'un homme de trente-cinq ans et cela durait depuis maintenant cinq ans. Elle l'avait rencontré en allant à la boulangerie, où il travaillait, et depuis elle ne pouvait plus l'oublier et nous bassiné avec ses histoires de suicides et de vie fichu à cause de ce mec. On l'avait toujours soutenue et aider dans ses périodes de déprime en essayant de lui faire oublier. Les filles la plaignez comme d'habitude et essayer de la réconforte, de mon côté l'entendre dire cela me fait mal et je repense à Castiel.

- Tu ne dis rien Marine ? Tu t'en fou c'est ca ?

- Hein quoi pardon ? Tu disais ?

- Je disais que j'avais été le voir en disant que maintenant que j'étais presque majeur il pouvait peut être accepté de passer enfin une nuit avec moi mais il à dit non et ma prier de ne plus venir le voir ! Ma vie est fichue !

S'en fut trop pour moi, la colère et la tristesse qui s'était enfouie en moi depuis plus d'un mois me revient et je me mets à hurler comme je ne l'avais jamais fait avant :

- OH C'EST BON OUBLIE LE UN PEU ! TU NE VOIS PAS QU'IL N'EN A RIEN À FOUTRE DE TOI. T'ES UNE GAMINE POUR LUI ! ARRETE DE T'APITOYER SUR TON SORT ET PREND TOI EN MAIN MERDE ! ET ESTIME-TOI HEUREUSE QUE LE GARS QUE TU AIME SOIT EN VIE AU MOINS !

Je pars en courant vers ma salle de cours les larmes me montent aux yeux et je tente de les contenir mais en vain. En arrivant devant la salle, je vois que le prof de chimie est déjà là, il me fait signe que je peux rentrer. J'affiche un faux sourire et rentre.

- Bonjour Marine, je viens de corriger ton interro tu à encore cartonner bravo ! Ca ne va pas ?

Il avait du voir mes yeux rouges, je hoche la tête pour dire non et m'effondre quelque secondes plus tard. Il s'approche de moi et me fais m'assoir sur une chaise.

- Aller raconte moi, ce qu'il t'arrive

- C'est mon petit ami Il... Je n'arrive pas à finir ma phrase tellement les larmes me coince la gorge

- Reprend toi, souffle un coup, mouche toi ca va aller. Tu sais rompre n'est pas grave tu es jeune.

Il ne pouvait pas savoir. Je prends le mouchoir qu'il me tend respire un coup et dit d'une traite :

- Il est mort... On l'a assassiné !

Mon professeur principal me regarde avec surprise puis avec compassion et pose sa main sur la mienne pour me réconforter. Je continue mon histoire, avec quelque mensonges enfin en évitant de préciser qu'il avait été tué par des saloperies de démons.

- Pendant les vacances j'étais avec lui et on c'est fait attaquer par un gang de voleur j'ai rapidement été mise à terre et Castiel à tout fait pour me défendre il l'on transpercé la poitrine et je me suis évanouie. Quand je me suis réveiller j'ai appris qu'on n'avait pas retrouvé le corps mais que au vue des traces il ne pouvait pas être vivant et que l'assassin été toujours dans la nature. J'ai essayé de faire semblant mais j'ai craqué en entendant mon amie parler de ces problèmes de cœur.

- Tu veux aller à l'infirmerie te reposer ? Je peux te faire un mot.

Mon professeur a un ton compatissant mais je ne veux pas faire ma chochotte devant lui.

- Non ca va aller monsieur merci. Je vais faire comme d'habitude sourire et faire semblant.

La sonnerie retentit, il hoche la tête et je vais m'assoir alors que les élèves rentrent dans la salle bruyamment. Ma voisine me demande si tout va bien je hoche la tête et ravalent mes larmes puis me concentre sur le cours de chimie. Je me penche sur les exercices aident ma voisine qui à plus de difficulté fait comme si ne rien n'étais.

- Correction des exercices, qui veut aller au tableau ?

Je lève la main

- Oui Marine ?

- Je peux aller corriger les exercices ?

- Bien sur vas-y

En passant le professeur pose sa main sur mon épaule et me dit :

- J'admire ton courage, bravo

- Merci

Je jette un coup d'œil à la classe silencieuse qui semble perdu pour certain et totalement à l'aise pour d'autre puis me concentre sur mes formules chimique. Je suis au milieu de mon raisonnement lorsqu'on frappe à la porte. La surveillante entre accompagnée d'un jeune homme vêtue d'une veste en cuir marron et d'un jean délavé. Dean me sourit et j'entends quelques filles murmurai à son entrée dans la salle. Je reste debout et attend la suite des événements.

- Mademoiselle Marine Cristal ?

- Oui ?

- Ce jeune homme, est venue vous chercher pour quelle que chose d'important

Je me tourne vers Dean

- On l'a retrouvé !

- Castiel ? Ma voix est remplie d'espoir

- Non son assassin, on t'attend au poste pour commencer l'interrogatoire. Il me fit un clin d'œil.

Je savais que le poste dont il parlait était le bunker et que interrogatoire voulait dire séance de torture. J'ai toujours détesté ces pratiques mais aujourd'hui tout est différents je ressens une rage incontrôlable et je suis impatiente.

Je range mes affaires et suit mon frère qui me prend par les épaules. En sortant j'entends les murmures de ma classe qui se pose des questions sur les raisons de mon départ.

Dans la voiture je reçois un message de Cassandre et de Lola ma voisine de classe :

Cassandre : Ta réaction tous a l'heure ne m'a pas plus ne vient plus me parler tu es vraiment qu'une sale garce égoïste, moi qui te prenait pour ma meilleure amie.

Si tu savais ma grande, je te le dirais peut être un jour en attendant j'ai autre chose à faire

Lola : Le prof nous a raconté pourquoi tu es partie c'est horrible ! Je suis désoler pour toi je comprends pourquoi tu n'allais pas bien ces dernier temps. Courage toute la TS4 te soutient à 100% Biz

Son message me fait du bien mais cela n'atténue pas la rage en moi.

[SUPERNATURAL] Une rage incontrôlableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant