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-Ils n'ont rien trouver comme la police à 6 du mat' chez moi.-

J'étais en train d'envoyer un message à Safir avec le télephone du gars.

Moi : c'est bn jlai violé mdrr g pa mi dcapote blc

J'essayais du plus que je pouvais d'écrire comme lui *rire* je me faisais mal aux yeux.
Sa réponse ne se fit pas attendre, je dirais même qu'il attendait le message.

Safir : Ok jte vire ton biff.
Moi : la mtn merci tfacn j'bouge
Safir : Mh t'inquiète.

Après cette conversation, j'éclata le télephone par terre, pris soin de faire la même avec sa sim. Puis déchira mon pull, me força de pleurer pour laisser couler des larmes. Je monte dans ma voiture et me dirige vers chez Safir.

[...]

Moi : SAFIR.. Putain.. J'me suis faite violer...
Lui : Chuut.. Viens la. Tu sais qui a fais sa ?
Moi : Si j'le saurais..*renifle* il serait mort...

Je jouais la parfaite victime, faire confiance. Quoi de bon ? C'est la première fois en 5 ans que je me remet en question. Ah bah.

Safir : Ce soir tu dors ici, wallah il t'arrivera rien. J'vais trouver celui qui t'a fais sa et le tuer.
Moi : Mh.. Safir ?
Lui : Ouais ?
Moi : Je...
Lui : Tu ?
Moi : Je t'aime Safir.

Omniscient.

Amel, qui jouais des sentiments de Safir étais décidée à le faire souffrir. "Œil pour œil, dent pour dent." Se dit-elle. Il n'en ressortira pas indème.
Petit à petit Safir regrettait la belle venait de se faire violer.. Mais à l'entente du "je t'aime" il était bizarrement heureux, et sa Amel l'avait remarquée.

Amel.

C'est donc sa, le "grand cœur sombre". Un je t'aime et il s'emballe, *rire* la tâche se facilite.

Safir : J'suis pas un gars pour toi tu sais.
Moi : J'men fou. J'veux que toi.

Puis on s'embrassa. Je ne vous dis pas comment je me dégoûtais mais putain qu'est-ce que j'étais contente, Safir était sur ma liste. La liste des gens à tuer. Et son heure est arrivée plus vite que prévue.

[...]

Safir : Comment sa ? Toi j'croyais que t'aimer personne.
Moi : Je croyais aussi.. Mais j'arrive pas à te cacher mes sentiments...
Safir : Ouais...
Moi : Tu m'aime ?
Safir : *souffle* J'sais pas.

[...] 5 semaines.

Moi : Holà
? : Sayer. T'es venue me tuer ?
Moi : Bah... Comment tu savais que j'allais venir te niquer ta mère ?
? : *rire* Tout se sait. Puis quand j'ai su que t'avais tuée mon frère, je savais que j'allais y passer...
Moi : Rappel toi. *tire*

J'ai tuée encore quelqu'un, quatre en une journée. Sa peut paraître disproportionné mais mon record est de douze personnes en deux jours, donc ça va *rire*.
La liste est encore longue, "je rendrais les coups et la souffrance par des balles." Je me l'étais promis.

Omnsicient.

Amel marchait, sourire aux lèvres en pensant à ce qu'elle réservait dans pas bien longtemps à Safir, elle s'est toujours méfiée de lui. Elle n'a pas eu tort.
On dit souvent que les présentiments ne trompent pas.

De son côté Safir, cogité, buvait. Il ne comprenait pas pourquoi Amel "l'aimait", voilà presque 1 mois qu'elle lui a annoncé et que lui, se doute de quelque chose. Mais contrairement à la belle, il ne se fit pas à ses présentiments.

Amine lui, criait à l'aide. Pleurait son sang, recracher presque ces tripes.
Pleurer c'est pour "les tapettes" se disait-il mais cette fois, c'était la foi de trop. Ils ont tuer devant lui un de ces semblables...

Que la fête commence.
Amel.

La vie n'est qu'une mort lente.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant