Le cri d'un corbeau me réveilla soudainement en pleine nuit. J'ouvris lentement les yeux en constatant la migraine qui naissait petit à petit dans mon crâne. Je cru que je verrais le plafond blanc de ma chambre mais c'est un ciel aussi sombre que la mort et sans étoile que je vis. Surprise je tenta de me relever et m'assis en tailleur sur le sol recouvert de terre. Je me trouvais dans un champ de maïs.
Comment m'étais-je retrouvée ici? Je me souvenais juste être aller courir dans les bois près de ma maison et puis plus rien.
Je me releva un peu tremblante et tourna sur ma moi-même en espérant trouver quelqu'un ou quelque chose qui puisse m'aider à m'orienter. Mis à part des épis de maïs je ne vis rien. Je marcha donc dans une direction quelconque afin de sortir de champs, il ne pouvait pas être infini. C'est alors que je vis de la lumière sur ma gauche, elle vacillait comme une flamme et lorsque je m'approchait de celle-ci je sentis une douce chaleur m'envelopper mais également une odeur répugnante de pourriture.
Quand je sortis enfin de ce champs, un énorme feu de camp entouré par un décor lugubre m'accueillit. Des pierres disposés comme pour former des petits murets formaient eux même une sorte de croix. En leur centre un gigantesque arbre où était suspendu des cadavres de cochons et de vaches trônait majestueusement, mais malgré son envergure imposante il semblait mort, une sorte de coquille vide, et la légère brise qui soufflait ne faisait bouger aucunes de ses branches, c'était quelque chose de statique et anormale.
Je sentis des frissons me parcourir le corps comme pour me mettre en garde moi-même de quelque chose. Je serra bras sous mes seins et coinça mes mains sous mes aisselles. Tout mon corps était parcouru de tremblement. Mais je me devais de rester calme, pour garantir ma survie contre je-ne-sais-quoi.
Plus loin, je découvris des murs fabriqués avec des palettes de bois à moitié rongé par les mites. Sur certaine je constata de petites ouvertures qui devaient faire office de fenêtre je pense. Mais le plus étrange était les crochets disposé un peu partout. Ils étaient recouverts de sang et semblaient rouillés comme si on les avaient utilisés de manière répété et fréquente. A cette pensée mon sang se glaça dans mes veines et j'eu une envie soudaine de dégurgiter mon déjeuner sur le sol.
Je m'agenouilla devant un mur le front posé sur celui-ci en respirant de grandes goulées d'air et ainsi calmer ma nausée. Pendant plusieurs minutes je me concentra sur ma respiration et m'imagina dans un lieu moins effrayant où je m'amusait avec mes deux parents en pleine santé tout en faisant du sport comme la majeur partie de mon temps. Enfin plus détendue je me releva doucement en gardant une main appuyer contre le mur. J'allais recommencer à explorer cette endroit étrange quand j'entendis furtivement le chuchotement de deux personnes près de moi. Je me figea et tenta d'écouter ce qu'ils disaient.
-Tu crois qu'il va nous retrouver? chuchotais une voix masculine quelque peu fébrile.
-Vu comment on a couru et le nombre de palettes qu'il s'est pris dans la gueule il y a de grandes chances qu'il nous a perdu. affirma une autre voix masculine plus grave et plus confiante.
-Je ne suis pas si sûr, on avait fait aucun bruit et pourtant il nous a trouver. Bon sang Jack! Je ne veux pas finir accroché comme Claudette! s'affola la voix.
-Calme-toi Dwight, je suis convaincu qu'on s'en sortira. tentait de rassurer le deuxième homme.
-Mais Claudette est morte!
Je m'étais accroupie pour m'approcher un peu plus des voix sans me faire remarquer. Entre les lames de bois j'aperçue deux jeunes hommes qui étaient dans la même position que moi. L'un était grand avec un manteau assez épais et les cheveux noir, il avait une petit air asiatique. L'autre n'était pas tous fin, portait des lunettes et ne portais qu'un T-shirt à manche courte. On aurait dit que les deux personnes vivaient dans des saison différentes: l'un en hiver et l'autre en été. Je voulus m'approcher d'avantages car ils s'éloignaient mais soudain je marcha sur quelque chose de métallique qui me fit bondir en arrière par prévention de ce que cela pouvait être. Un claquement brouillant résonna attirant ainsi l'attention des deux garçons.
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Petites histoires d'horreurs
TerrorCe petit recueil contient quelques histoires d'horreurs inspirées de film, de jeux ou tout droit sorties de mon imagination. Découvrez la courte histoire de chaque personnage dont la vie ne leur réserve pas que de bonnes surprises... Si les histoire...