Petites histoires d'horreurs

The ghost face

Dans les années soixantes en Amérique reignait paix et amour dans une petite ville au centre du Texas. Tout le monde se connaissait, s'entraidait, et se parlait avec bienveillance. Il n'y avait qu'une petite école regroupant les classes de la maternelle jusqu'à lycée. Par conséquent, à moins que vous ne changiez de ville en cours de route, tous les enfants se liaient d'amitié entre eux depuis leur première classe.

Brandon Stone aussi avait de nombreux amis, tous ensemble ils allaient jouer près du cours d'eau qui longeait la ville ou bien jouer au basket ou au foot dans le parc. Mais Brandon n'aimait pas réelement le sport, il préférait dessiner, écrire ou bien lire. De ce fait quand il grandit il avait plus de facilité à être ami avec des filles.

Plus il grandit moins il resta avec des garçons et plus ceux-là le persécutaient le traitant de mauviette et de tapette. Au fil des années ses amies le laissèrent également de côté car il était devenu une personne peu fréquentable à cause des rumeurs qui circulaient sur lui. Ses parents tentèrent tout de même de l'aider mais arrivé au lycée ils abandonnèrent également laissant Brandon seul face à toute cette injustice.

Lors de sa première année de lycée il retrouva son lieu favori lorsqu'il était enfant, le petit cours d'eau où la nature avait repris ses droits. Partout des branches et des racines lui barraient la route mais il finit par trouver un amas de pierre assez plat pour lui permettre se poser tranquillement. Il y venait chaque après-midi pour faire ses devoirs et se reposer de sa journée remplie de harcèlement et de violence.

En effet Brandon n'en pouvait plus de ses réprimandes incessantes, des ses mauvais tours que lui faisaient les gens de son âge comme jeter dans les toilettes tous ces cours et parfois ses affaires personnelles. Alors un jour, celui de ces dix-sept ans il avait enfin frapper. Le coup était parti tout seul mais voir cet imbécile par terre en train de gémir avec son nez ensanglanté lui avait procuré plus de satisfaction qu'il ne l'aurait pensé. Et il recommença quelques fois, puis de plus en plus souvent jusqu'à battre une personne quelconque chaque jour.

On l'avait renvoyé de son lycée, ses parents l'avaient définitivement effacé de leur vie mais il s'en moquait.  Tout ce qui comptait pour lui était de faire du mal, de faire peur, et il adorait ça.

N'ayant plus de maison, il décida de créer son propre refuge près du cours d'eau. Il commença à voler chez ses parents quelques affaires et puis dans une autre maison d'autre affaires. Au bout de deux semaines il avait récupéré tout ce dont il avait besoin pour vivre sa vie de rêve.

Le jour de ses dix-huit ans il commença par ses parents. Il leur écrit dans la mâtiné une petite lettre pour les préparer à ce qu'il leur avait prévu.

Cher parents bien aimés,

Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi à cause de votre fort insistante à vouloir m'effacer de votre vie mais c'est bel et bien votre tendre et futur tueur de fils qui vous écrit.

Ceci est juste un petit mot pour vous annoncer que vous aurez une petite visite dans la nuit. Mais s'il vous plaît, ne prévenait pas la police, évités de vous fatigué à cette tâche car ils ne vous seront d'aucune aide.

À ce soir.

Ses parents bien trop naïfs ne crurent pas une seconde à ce message et finirent leur journée comme à l'heure habitude avec un livre dans le salon.

                                                                              oOoOoOoOoOo

Vers les alentours de minuit Monsieur et Madame Stone décidèrent d'aller enfin se coucher. Mais alors qu'ils s'installaient confortablement dans leur lit ils entendirent le bruit d'une vitre se briser dans la cuisine.

-Chérie, qu'est-ce? demanda Madame Stone à son mari.

-Reste ici je vais voir.

Monsieur Stone partit donc vers la cuisine et remarqua effectivement qu'une vitre c'était brisée. Il pensa immédiatement au cambriolage qu'ils avaient eut il y a quelque temps. Il s'arma d'un couteau et partit rejoindre sa femme afin de l'emmener chez les voisins le temps que le cambrioleur parte et que la maison ne redevienne un lieu sécurisé. Mais il se stoppa au milieu du salon devant un petit bout de papier.

C'est dommage, j'aimais bien ma mère, mais c'était à une autre époque...

-CHÉRI! hurla de toutes ses forces sa femme dans leur chambre.

Puis se fut le silence, on n'entendait juste les bruits de pas de Monsieur Stone courir vers sa bien aimée.

Lorsqu'il entra dans la pièce ce qu'il vit le fit pâlir de peur. Madame Stone était étendue sur le lit recouvert de son sang qui coulait de sa gorge tailladée. Elle avait les yeux grands ouverts par la terreur et le bouche béante comme pour continuer à hurler. À cette vue Monsieur Stone s'écroula par terre, ne sentant même pas les larmes coulées sur ses joues.

-Ne fais pas ce que tu ne voudrais pas que les autres te fassent.

Ca voix était plus grave mais il la reconnue. Comment ne pas reconnaître la voix de son fils?

-Br... Brandon...  bégaya son père lamentablement sur le parquet.

On ne voyait ni son corps ni son visage, il était vêtu d'une longue robe noir découpée grossièrement aux manches et en bas de l'habit. Il portait une capuche qui mettait en valeur son masque effrayant : un maque blanc avec des yeux et une bouche qui semblaient se déformé par la peur. Il voulait lui-même porter le visage de ses prochaines victimes au moment de leur mort.

-Brandon écoute... On... On... Peut t'aider... Tu ne vas pas très bien je crois ces derniers temps... tenta Monsieur Stone pour raisonner son fils.

-Je ne me suis jamais senti aussi bien.

                                                                          oOoOoOoOoOo 

-Grande nouvelle du jour!  s'écria un garçon en vendant ses journaux. Une autre famille tuée chez elle! Avec le même mode opératoire que les précédentes! Qui est l'auteur de se massacre?

Personne ne le savait mais ils étaient tous certains que ce tueur n'en n'avait pas fini avec eux.