L'orphelinat

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Le voyage ne fut pas très long: Lómion se débrouillait bien, nous savions ou nous allions et les jours correspondaient. Quand nous arrivions devant l'orphelinat se fut d'abord les grandes portes qui nous surprenaient: un seul mot aurait pu les décrire "infranchissables" comme si l'ont gardait des fauves. Il y avait une sonnette à droite des ces portes comme si nous entrions dans un immeuble banal. Lómion sonna. Une voix cassé répondu par la sonnette.

«Oui. C'est pour quoi ?

- Nous venons voir la directrice, nous...

- Pourquoi ?

- Nous aurions quelques questions à lui poser.

- On accepte pas les journalistes ici !»

Elle avait coupé court à la conversation.

«Sonne à nouveau Lómion. Laisse-moi faire.»

Il appuya sur la sonnette.

«Encore vous !

- Non ! Non ! Je m'appelle Aurore. Je crois que j'ai repérer une enfant seule dans les environs. J'aimerais en parler à la directrice.

- ...

- ...pour régler cela je dois lui parler en personne. Vous comprenez c'est...»

Et elle ouvrit la porte.

«Oui ! Elle a ouvert sans trop poser de questions !

- Tu as profité de sa naïveté.

- Ça a quand même mieux marché qu'avec toi.»

Derrière les portes se cachait une grande cour extérieur complètement vide. Une femme vraiment très petite et avec beaucoup de rides était face à nous.

«Venez. Je vais vous emmener au bureau de la directrice.»

Je regardais autour de moi. Il n'y avait aucun cris d'enfants, aucun gosse qui jouait dehors.

«Oû sont les enfants ?

- Ils n'ont le droit de sortir que la nuit en cette période.»

Nous entrons dans l'immense bâtiment. Il ressemblait à une prison, des petites cellules à gauche et à droite et à l'intérieur, un enfant. Des satyres, des faunes, des enfants ailés...

«Ceux-là, on est obligé de leur couper une partie des ailes...sinon il s'enfuit dès qu'ils sont dehors.»

Je regardais partout autour de moi, épouvanté par le manque de joie de cet endroit. Je me sentais mal, j'avais mal au ventre et à la tête.

«Voilà. C'est ici. Je dois vous laisser. Je vais servir la soupe.»

Nous étions arrivés devant une grande porte en bois.

«Laisse moi parler d'accord. Il va falloir être malin si l'on veux trouver ce qu'on cherche.»

Lómion acquiesca même si moi même je ne savais pas ce que je venais chercher. La porte s'ouvrit d'un coup, une femme immense était debout derrière son bureau avec un grand manteau bordeau.

«Bienvenu. Bienvenu. Bienvenu !»

Elle nous regarda, nous invita à nous asseoir et s'assis à son tour.

«Si Rita vous a laissé entrer c'est que vous avez du repérer un enfant. Cela tombe bien, un satyre s'est enfuit il y a quelques jours et j'espère qu'il n'est pas mort.

- À vrai dire, ce n'était pas un satyre.

- Si c'était un humain vous pouvez tout de suite rentrer chez vous.

Les papillons ne volent pas en hiverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant