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« Mais la raison n'est pas ce qui règle l'amour. »
Les jours, les mois, les saisons passaient sans que j'ai l'temps d'réaliser. Chaque minutes qui passaient me faisaient mûrir encore un peu plus. Pourtant j'restais le même gamin.
Je comptais plus les mois, je comptais les jours. Ma fille était sur le point de naître et moi j'étais la, prêt à bondir au moindre appel, au moindre message.
Adîna- Ça sera pas aujourd'hui, crois moi.
Aïssa- T'en sais rien, regarde même moi je peux pas le savoir.
Adîna- Aller détend toi.
Elle a entrepris de s'asseoir sur moi et de me masser le dos. J'ai rien dit par ce que j'en avais vraiment besoin. J'ai fermé les yeux pour m'concentrer sur ses mains qui s'baladaient sur mon dos.
A D Î N A
J'passais mes mains doucement le long de sa colonne vertébrale, mes mains glissaient toutes seules sur sa beau matte. Il lâchait des petits grognement quand j'les passais sur des endroits ou il était plus tendu. Finalement mes doigts ont atterris sur les fossettes du bas de son dos, j'fixais ses fesses bien rebondies, j'avais envie de jouer avec lui.
J'ai déposé un baisé dans sa nuque et il a sursauté.
Aîssa- Tu fait quoi la ?
J'ai pas répondu, j'ai continué mon petit jeu. Ce jeu qui durait depuis des mois maintenant. On se cherchait encore, encore et encore. Mes doigts on glissés le long de ses côtes, ça le chatouillait.
Aïssa- Arrête toi la.
Je faisais la sourde comme toutes les fois ou lui il a fait l'aveugle alors que je lui faisait des appels de phares. J'ai retiré mon tee-shirt et je me suis collé à son dos. Je pouvais plus attendre plus longtemps, ce gars c'est celui que je voulais.
Il a fini par se retourner vers moi, j'étais au dessus de lui. Ma poitrine collé à la sienne. Il souriait pas il était sérieux et sa lui donnait son charme. Il a dégagé mes cheveux qui pendaient au dessus de son visage et je lui ai sourie. Il a glissé ses doigts sur le côté de ma poitrine, ça me coupa le souffle. Il en riait.
Aïssa- Tu te fait prendre à ton propre jeu la Adîna.
